SENEGAL. La sensibilisation des professionnels des médias en Afrique de l’Ouest et du centre a été au cœur du 4ème Forum des médias, du 8 au 10 novembre dernier, à Dakar, au Sénégal, qui a regroupé les journalistes membre du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), venus de 17 pays francophone, en particulier, sur la pandémie du VIH/SIDA.
Le forum organisé sous le thème : « Médias, VIH, genre, droits humains et financement de la lutte contre le sida en Afrique de l’ouest et du Centre dans un contexte de COVID-19 », a permis, durant trois jours, aux chevaliers de la plume et du micro spécialistes des questions de santé et environnement de renforcer leurs connaissances sur la pandémie autours de cette pandémie après la période cruciale de Covid-19.
Plusieurs communications ont été faites par des spécialistes des questions aussi bien du ministère de la santé et de la solidarité du Sénégal, du Bureau régional de l’ONUSIDA que des organisations de la société civile.
La communication, l’élément essentiel dans la lutte
Plusieurs voix ont convenu que l’intensification de la communication dans la lutte contre le VIH/SIDA était un l’élément indispensable. D’où la nécessité d’associer les médias dans cette lutte afin d’arriver au défi assigné, celui de mettre fin de la pandémie d’ici 2030.
Pour Berthilde Gahongayire, la Directrice régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la communication est un élément essentiel dans le travail qui doit être fait. « Les journalistes peuvent avoir une valeur ajoutée réelle pour la lutte contre le VIH dans notre région et le bien-être des peuples. C’est aussi pour cela que nous organisons, ensemble avec le REMAPSEN, cette formation : pour informer et outiller les journalistes à communiquer sur des questions essentielles et aider à promouvoir le progrès social ».
Quant à M. Mamadou Sakho, Conseiller régional du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), pense que la communauté internationale a un petit peu ralenti la cadence vers l’atteinte des résultats. C’est pour cela que cette rencontre du Remapsen, dont tous les pays de l’Ouest et du Centre ont été tous unanimement participatifs, est une occasion, aussi une opportunité d’échanger avec les hommes des médias que vous êtes pour relayer les messages ».
A ce sujet, Mme Berthilde Gahongayire préconise que tout le monde doit mettre la main à la pâte pour arriver ç éradiquer cette pandémie. « Nous devons remettre la lutte contre le VIH dans le sens de la marche, lui donner une nouvelle dynamique, lutter contre les inégalités de façon plus efficace, intégrer plus efficacement les questions de genre et des droits humain, et adresser enfin la problématique du VIH chez les enfants, qui gangrène la région Afrique de l’Ouest et du centre en particulier et qui est intolérable ».
Au terme des assises de trois, les participants ont formulé des recommandations parmi lesquelles : « Soutenir le plan d’action 2023 du REMAPSEN basé sur les défis et leçons apprises au cours du présent forum ; Associer le REMASPSEN dans la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre ; Recommander les coordinations nationales du REMAPSEN auprès des bureaux pays de l’ONUSIDA en vue d’une meilleure collaboration à l’échelle nationale et Assurer le plaidoyer pour le REMAPSEN auprès des autres agences du système des Nations Unies.
Wilfrid Lawilla D.