La ville de Dakar, capitale du Sénégal abrite depuis le 4 décembre dernier, le forum des médias sur le thème « l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique : Respect des droits et autonomisation de la femme ».
Plus de 60 journalistes venus de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et Madagascar prennent part à ce Forum organisé par le Réseau des médias africain pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN), avec l’appui technique et financier de l’ONU-Femmes et du Fonds français Muskoka.
Cette rencontre des acteurs des médias permet échanger sur l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles, en mettant en avant le respect des droits humains et l’autonomisation des femmes. Selon le président du REMAPSEN, Bamba Youssouf, les médias peuvent éduquer, sensibiliser, influer sur le comportement et mobiliser l’opinion et les décideurs, orienter les débats politiques et inciter à des actions concrètes en faveur de la femme. « Ce forum constitue pour nous le point de départ d’un engagement collectif des médias en Afrique, avec un plan de fonds et un renforcement des productions médiatiques de sensibilisation et de plaidoyer en vue de toucher toutes les cibles, notamment les plus reculées, pour un monde sans violence envers les femmes », a-t-il fait savoir.
La Représentante résidente d’ONU Femmes au Sénégal, Mme Arlette Mvondo, a mentionné que ce forum s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activités, du 25 au 10 décembre, de la campagne internationale annuelle qui expose l’urgence d’éradiquer la violence exercée à l’égard des femmes.
Notons que les violences basées sur le genre, qu’elles soient physiques, psychologiques ou économiques, représentent une violation grave des droits humains.
A en croire le premier Conseiller technique du ministère de la Famille et des Solidarités, M. Oumar Samb, Représentant Mme la ministre, ces vilonces affectent la dignité, la santé et le bien-être des femmes et des filles. « Bien qu’il existe des politiques et des programmes visant à renforcer les cadres législatifs, à soutenir les victimes et à promouvoir des environnements sûrs pour toutes et tous, il est tout aussi important de combattre les stéréotypes sexistes qui limitent les aspirations des filles et des femmes ».
Wilfrid Lawilla D.