Attaques israéliennes contre l’Iran : en route vers la bombe iranienne?

TRIBUNE. Assiste-t-on au début d’un long conflit militaire au Moyen-Orient?. S’il est encore trop tôt pour le dire, une chose semble certaine : l’Iran ne se laissera pas faire, et à la lumière de ce que l’on observe depuis le début de la provocation israélienne soutenue par les États-Unis et leurs vassaux européens, Israël risque d’avoir de mauvaises surprises. Bien entendu, on assiste à une guerre de propagande qui ne dit pas son nom, avec une presse occidentale totalement acquise à la cause d’Israël, donnant des informations tendant à magnifier ses actions contre l’Iran tout en minimisant les conséquences dévastatrices des frappes iraniennes contre l’État hébreu. Il n’en demeure pas moins qu’il est difficile de lutter contre la réalité des faits. En effet, malgré l’entrée en action du « dôme de fer » et le soutien conséquent des États-Unis dans la défense d’Israël, Tel-Aviv et Jérusalem ont été touchés, et on compte des morts et des dizaines de blessés. Aux dernières nouvelles, c’est tout le pays qui semble paralysé. https://www.youtube.com/watch?v=XIzTmOMFl4c… En arrière-scène, il y a la Russie et la Chine qui observent la situation. Resteront-elles les bras croisés longtemps ? Difficile à dire. Toutefois, si les États-Unis s’impliquent de manière conséquente dans le conflit, les deux grandes puissances se verront dans l’obligation d’agir également, ne serait-ce qu’à bas bruit, histoire de rééquilibrer les rapports de force. Parce que le conflit militaire qui oppose aujourd’hui Israël à l’Iran est aussi en quelque sorte le prolongement de la rivalité qui oppose l’Occident minoritaire à la Majorité mondiale réunie au sein d’un «Sud-Global» mené par Moscou et Pékin. Que l’on ne s’y méprenne pas : Israël, qui est considéré par beaucoup comme un État voyou, n’est soutenu que par l’Occident, alors que l’Iran est soutenu par la grande majorité des pays du monde. En appuyant le génocide des Palestiniens et la violation du droit international par Israël, l’Occident minoritaire rend un grand service à la Russie et à la Chine, qui cherchent à mettre fin de manière définitive à l’ordre occidental établi après 1945. Plus encore, il vient, avec Israël, de donner un argument de poids à l’Iran pour qu’il se lance, s’il ne l’avait pas encore entrepris, dans la fabrication rapide de la bombe nucléaire. La seule manière de mettre un terme au programme nucléaire iranien, qui était jusqu’ici civil, est d’anéantir définitivement l’Iran. Sinon, Israël et ses parrains occidentaux devront, dans un avenir relativement proche, composé avec une nouvelle puissance nucléaire au Moyen-Orient. Une gracieuseté du très inspiré génocidaire Benyamin Nétanyahou… Par Patrick Mbeko
ISRAËL/USA vs IRAN/RUSSIE : CE TRIANGLE DE BERMUDES…

TRIBUNE. Mercredi 12 juin 2025 dernier, le monde s’est réveillé sous les bombardements de l’armée israélienne sur le territoire iranien, visant plus particulièrement ses installations nucléaires, les scientifiques qui les gèrent et les hauts gradés de l’armée iranienne. La riposte iranienne ne s’est pas fait attendre. Cette nuit de vendredi 13 juin, un déluge de feu s’est abattu sur le territoire israélien. Trois cents missiles iraniens ont été largués sur Tel-Avignon, Haïfa, Dimona et même Jérusalem. On dénombre de nombreux blessés et des destructions massives. De part et d’autre, on déclare que les opérations militaires continuent. Les négociations sont exclues. La diplomatie a échoué. L’escalade est enclenchée et elle semble être totale. Dans cette folie meurtrière, il importe de garder la tête froide et de comprendre le fil d’Ariane du conflit, la trame secrète et les objectifs politiques derrière cette folie meurtrière. Quatre acteurs majeurs semblent émerger du lot dans cette guerre du Moyen-Orient. – Israël qui est convaincu que sa survie en tant que nation dépend du de l’annulation du programme nucléaire de l’Iran. Il sait qu’un Iran nucléaire met en péril l’avenir de l’état hébreux. Pour stopper ce programme, il a d’abord créé des alliances solides avec les USA, la première puissance mondiale, tout en tissant des liens avec d’autres rivaux de l’Iran tels que l’Arabie saoudite et les Émirats. – Les USA ont toujours considéré Israël comme un allié majeur non membre de l’OTAN, un poste avancé pour endiguer les puissances émergentes de l’Asie et pour mener les opérations de contrôle de l’Asie. À cause de cet objectif géopolitique, les États-Unis y supervisent la recherche-développement en armes d’Israël, contribuant au financement d’importants projets de défense israéliens comme le char d’assaut Merkava, le Dôme de fer et le chasseur IAI Lavi. Et en revanche Israël participe activement au développement de l’avion de combat F-35 Lightning. L’alliance entre les deux pays est telle que quiconque touche à la sécurité de l’Israel touche directement à celle des américains. Trump l’a affirmé avant-hier en des termes voilés en promettant d’entrer en guerre si l’Iran touche à ses bases militaires présentes en Israël. – L’Iran entretient avec les États-Unis des relations en dents de scie. Après le réchauffement des relations durant la présidence Obama (2013-2017), de nouvelles tensions surgiront avec Trump qui va dénoncer l’accord international sur le programme nucléaire iranien. Dès le début de sa présidence, il informe l’opinion publique de son projet de remettre en cause cet accord affirmant qu’il est « l’un des plus mauvais accords que les États-Unis ont jamais signés”. Non pas seulement que l’Amerique de Trump va quitter l’accord mais le 8 mai 2018, elle va rétablir l’embargo économique contre l’Iran. Depuis lors Trump même au début de son deuxième mandat fera de l’Iran l’état voyou et paria qu’il faut combattre sinon au besoin rayer de la carte géographique. – LA RUSSIE est le quatrième acteur de ce conflit. Quand bien même elle ne l’a pas provoqué mais ses alliances stratégiques avec l’Iran pourront s’avérer déterminantes dans la suite de cette guerre. Pour votre gouverne, en janvier 2025 dernier, les deux pays ont signé un pacte stratégique, qui se veut un accord qui prévoit notamment de « développer la coopération militaire » et de se soutenir face à des « menaces sécuritaires”. Vous l’avez compris, dans cette guerre en cours se forment deux blocs de puissance : d’un côté Israël et les Usa et de l’autre l’Iran et la Russie. Le plus important dans ce conflit est la stratégie de Trump qui feint de s’opposer à les attaques militaire alors que comme l’affirmait hier Tucker Carlston, un très proche de Trump, “le président américain est complice des événements d’attaque israélienne contre l’Iran. Les Etsys-Unis, continue-t-il, savaient non seulement que l’attaque allait avoir lieu mais ils aidé Israël à la mener… Notre pays est impliqué jusqu’au cou”. Le maître de jeu en Ukraine comme en Iran, c’est bien Donald Trump. Tout en feignant de vouloir éteindre ça et là l’incendie meurtrier, il souffle plutôt sur les braises déjà incandescentes en Europe et en Asie avec l’objectif final d’isoler de ses puissants alliés, son véritable ennemi qu’est la Chine. En affaiblissant la Russie en Ukraine et en Iran où Poutine risque d’intervenir au nom du pacte stratégique avec Téhéran, Trump sait que les États-Unis pourront à moyen-terme mieux avoir les coudées franches en vue de neutraliser la Chine. Nous voici donc face au grand jeu géopolitique, à la nouvelle version du grand échiquier de Zbigniew Brzeziński consistant présentement à : 1) éliminer l’UE en faisant semblant de soutenir la démarche militaire de la Russie 2) Affaiblir la grande alliance géopolitique BRICS en anéantissant l’Iran et la Russie Dans les deux guerres, à savoir en Ukraine et en Iran, Trump joue à l’opération “Mains propres”, tout en ayant ses hommes et ses troupes sur le théâtre d’opération en Ukraine et en Israël. Avec ce jeu de cache-cache pratiqué par la première puissance mondiale qui a renoncé à son rôle de modérateur et de l’arbitre de la paix mondiale, le monde navigue désormais dans le dangereux triangle de Bermudes où pourront disparaître pas seulement des navires de guerre mais également l’existence entière même de certains nations. L’humanité s’enfonce dans un nouvel ordre mondial brutal et violent caractérisé à l’internationale, par un manque total de leadership politique capable de se concerter pour la paix mondiale. Sur les cinq continents, les peuples ont élu des dirigeants va-t’en-guerre et prêts à tout, même à la guerre nucléaire pour satisfaire leurs égo surdimensionnés. Par Germain Nzinga
REPORTAGE. Bulgarie: Grandes manifestations contre l’euro

SOFIA, Bulgarie — Le dimanche 8 juin 2025, des manifestants se sont rassemblés devant la Banque nationale bulgare, entourés d’un important dispositif policier, pour protester contre l’introduction prévue de l’euro le 1er janvier 2026. La manifestation était une fois de plus organisée par le parti politique “Vazrazdane”, tandis que d’autres manifestations ont eu lieu dans d’autres villes bulgares. Le président de “Vazrazdane“, Konstantin Kostadinov, a adressé une lettre à tous les Premiers ministres de l’Union européenne appelant à l’exclusion de la Bulgarie de la zone euro. Konstantin Kostadinov a souligné dans ses declarations: “Notre lutte se fait au nom de la démocratie, de nos droits et de notre droit le plus important, le droit de vote”. Kostadinov a également rappelé qu’en Italie, il n’y a pas eu un, mais cinq référendums sur l’euro, avec une demande signée par moins de 1 % des citoyens, tandis qu’en Bulgarie, avec 10 % des personnes disposées à le faire, un référendum n’est pas autorisé. Les participants à la manifestation ont affirmé catégoriquement leur volonté de conserver le lev bulgare comme monnaie nationale et ont réclamé haut et fort un référendum sur cette question cruciale et d’importance à long terme pour le pays. “Nous voulons conserver le lev bulgare car c’est notre monnaie nationale. Sans lev, il n’y aura plus de Bulgarie”, ont insisté les manifestants. Les milliers de manifestants ont exprimé en particulier leur inquiétude quant au risque que le passage à l’euro entraîne une hausse des prix, une dégradation du niveau de vie, une perte de souveraineté économique et financière du pays et une dépendance vis-à-vis des puissances extérieures. Isidoros Karderinis Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est journaliste, correspondant de presse étrangère accrédité auprès du ministère grec des Affaires étrangères, ainsi qu’économiste, romancier et poète. Ses articles et reportages ont été publiés dans des journaux, des magazines et des sites web de 130 pays. Facebook : Karderinis Isidoros.
Tchad/Conseil des Ministres: plusieurs projets de decrets et lois examinés et adoptés

Le Président de la République, Chef de l’État, Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, a présidé ce jeudi après-midi, au Palais Toumaï, un Conseil Ordinaire des Ministres. Sept projets de décrets et deux projets de lois étaient inscrits à l’ordre du jour. Au titre du 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗝𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗛𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀, 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 de 𝗱𝗲́𝗰𝗿𝗲𝘁𝘀 ont été examinés. Il s’agit entre autres, de la nomination des membres de la 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗟𝘂𝘁𝘁𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗧𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 au Tchad (CNLTP), des 𝗛𝘂𝗶𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿𝘀-𝗰𝗼𝗺𝗺𝗶𝘀𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 titulaires de charges et des 𝗡𝗼𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 titulaires de charges. Le Conseil a étudié deux projets de décrets portant création respective de 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝘀 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝘂𝘅 𝘀𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝘂𝗿𝗮𝗹 à Koumra (Mandoul) et Am-Timan (Salamat). C’est au titre du 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗦𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲. Au titre du 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲, un projet de décret portant création d’une 𝗘́𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗦𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗣𝗼𝗹𝗶𝗰𝗲 (ENSP) a été soumis à l’appréciation du Conseil. Au titre du 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗚𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, un projet de décret portant adoption d’une 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗺𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗯𝗶𝗹𝗶𝗻𝗴𝘂𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗮𝗱𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 a été examiné. Enfin, deux 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗼𝗶𝘀 ont été présentées au titre du 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗙𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀. Il s’agit de la ratification d’une 𝗖𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗲́𝘃𝗶𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝘂𝗯𝗹𝗲 𝗶𝗺𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 signée entre la République du Tchad et les 𝗘́𝗺𝗶𝗿𝗮𝘁𝘀 𝗔𝗿𝗮𝗯𝗲𝘀 𝗨𝗻𝗶𝘀 et l’ 𝗮𝗯𝗿𝗼𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗼𝗶 relative à la gouvernance des autorités administratives indépendantes.
La concurrence USA – RUSSIE : une aubaine pour la RDC ???

TRIBUNE. S’il y a quelque chose dont Donald Trump est certain, c’est bien la victoire finale de la fédération de la Russie contre l’Ukraine et contre la coalition européenne derrière. Il a également ce flair politique de percevoir, au-delà de cette crise, une totale reconfiguration géopolitique du monde qui va dicter, aux uns et aux autres, de nouvelles règles de la gestion du monde. Après la victoire russe, Trump sait que le monde ne sera plus le même et c’est pour cette raison que l’administration américaine anticipe et se projette déjà dans ce futur post-conflit en prenant des orientations géostratégiques de première importance. Primo l’opération Pilate consistant à se laver les mains à propos de l’obstination va-t’en-guerre européenne. Trump et les stratèges américains la jugent contre-productive et, au besoin, ils les laisseront aller jusqu’au bout de leur politique suicidaire pour se débarrasser une fois pour toutes de l’Union européenne considérée jadis par les yankees comme cette autre concurrente de trop dans la conquête du contrôle des leviers de pouvoir sur le monde. Trump sait que le système otanien sans le bouclier américain ne vaut pas un penny. Il s’en trouvera très fragilisé et ira à sa propre défaite programmée et certainement à sa totale déflagration. Et secundo, Trump prend des mesures pragmatiques d’une Real politik hors pair qui fera date en signant avec la RDC un contrat qui met sens dessus dessous les fondations de l’architecture mise en place par le démocrate Bill Clinton et consistant à sous-traiter les richesses du Congo via des pays africains limitrophes armés par le Pentagone pour créer un chaos qui profite à ceux qui l’organisent et l’entretiennent. Trump comme Clinton maintient la volonté américaine d’exploiter les richesses du Congo mais modifie la stratégie du chaos militaire en chaos économique. Il stoppe les armes mais impose des conditions très favorables à l’ancien agresseur. Ceci dit, pour pouvoir endiguer l’influence RUSSE en République Démocratique du Congo, Trump a dû briser le pacte vieux de 25 ans, en intimant un ordre clair et brutal à Paul Kagame de retirer toutes ses troupes et tout son matériel militaire de Goma et du territoire congolais. Délai butoir : avant le lundi 16 juin 2025. Pas un jour de plus. D’où les mouvements insolites observés ce matin de jeudi des grands bus acheminant hommes de troupes et matériels de Goma vers Kigali. De sources diplomatiques dévoilent que cette décision est le résultat d’un briefing sous haute tension entre la Maison Blanche, le Département d’Etat et le Pentagone sur la validation dans le prochain jour d’un deal avec le Congo comme un partenaire stratégique des USA dans tous les domaines possibles. Bref nous sommes en voie d’assister sous peu à un grand tournant de l’histoire du monde et de celle de la région des grands lacs. Pour les états-uniens, l’objectif est triple : désamorcer la crise dans l’Est pour permettre un bon climat d’affaires; éviter une guerre régionale qui compromettrait les gros intérêts américains et surtout empêcher la Russie et la Chine d’avancer leurs pions. Mais attention! Le retrait des troupes rwandaises du territoire rdcongolais ne veut pas dire que le Rwanda est battu à plate couture ni encore rejeté par les USA. Pour parvenir à cet accord, quatre acteurs majeurs sont entrés en scène : les USA, la RDC, le RWANDA et le QATAR. Et voici comment sont repartis les dividendes politiques et économiques: – la RDC s’avère le grand Fournisseur des minerais moyennant sa sécurité; – le Rwanda reste le Commissionnaire avec un rôle juteux de profiter des richesses du Congo sans plus être obligé de faire la guerre; – Le Qatar continuera d’agir comme l’Intermédiaire et l’entregent, heureux de voir ses comptoirs servir des réserves d’or et de diamants extraits au pays de Lumumba; – Les USA comme l’Investisseur et l’arbitre qui dicte les règles au gré de gros intérêts qu’ils entendent en tirer, réduisant au maximum la mainmise russe ou chinoise sur le pactole congolais. Que conclure??? La concurrence féroce pour la suprématie du monde entre d’une part les USA et de l’autre la Russie et la Chine ouvre un nouveau compte à rebours et l’on ne sait encore dire comment réagiront l’Ours russe ou le Tigre chinois. Quoi qu’il en soit, le Congo est en voie d’entrer dans une nouvelle phase de son histoire où il a à choisir entre le statut d’un État souverain ou celui d’un protectorat d’une quelconque puissance étrangère. Restons donc vigilants dans cette étape cruciale du futur de notre pays et restons concentrés sur la manière dont le Congo en tant qu’État souverain entend imposer SA VISION et la sauvegarde de SES INTÉRÊTS VITAUX dans ce nouveau contexte géopolitique et géostratégique. Par Germain Nzinga
Sénégal. Le président Faye inaugure une usine de transformation d’oignon à Ross-Béthio

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a procédé, vendredi matin, à l’inauguration officielle d’une usine de transformation d’oignon à Ross-Béthio, un projet réalisé grâce au groupe “Saf Ingrédients”, a constaté l’APS. “Je me réjouis particulièrement de ce projet qui a été conduit dans une très belle synergie par des investisseurs étrangers et le secteur privé national”, a déclaré Bassirou Diomaye Faye, en marge de la cérémonie d’inauguration. Selon le chef de l’État, “les promoteurs de ce projet sont à féliciter? particulièrement en ce que [cette initiative constitue] un chaînon qui manquait entre les producteurs et l’industrie agro-alimentaire, par la transformation des produits issus de l’agriculture, dans une logique de contractualisation qui assure aux producteurs des revenus stables pour être en confort auprès des banques”. “Ce projet, au-delà des emplois qu’il crée, nous conforte dans cette idée que l’industrialisation reste la clé pour davantage développer l’agriculture qui est le fer de lance de notre économie”, a-t-il dit au cours de son allocution. Cette unité industrielle a été réalisée avec la contribution de la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, pour un financement de 22 milliards de francs CFA. Les ministres Mabouba Diagne (Agriculture, Souveraineté alimentaire et Elevage), Serigne Guèye Diop (Industrie commerce), ainsi que leurs homologues Ibrahima Sy (Santé et Action sociale) et Balla Moussa Fofana ( Urbanisme, Collectivités territoriales et Aménagement des territoires) font partie de la délégation accompagnant le président de la République dans cette tournée dans la zone nord du Sénégal. Le nouveau casier rizicole de Diama, financé par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), est la dernière étape de cette tournée économique du président de la République. APS
La Tunisie et l’Italie renforcent la coopération bilatérale dans le domaine de la défense

Le renforcement de la coopération militaire bilatérale a été au cœur de la rencontre qui s’est tenue mercredi à Tunis entre le ministre tunisien de la Défense Khaled Sehili et le chef d’état-major de l’armée italienne le général de corps d’armée Carmine Masiello, en visite en Tunisie, a rapporté la Radio nationale tunisienne. Au cours de cette rencontre, les deux hauts responsables ont discuté des moyens de renforcer et de diversifier la coopération entre les forces armées tunisiennes et italiennes. Le ministre tunisien a souligné l’amitié profonde et évolutive entre la Tunisie et l’Italie, mettant en avant leur vision commune de la paix régionale et leur engagement mutuel à relever les défis communs. M. Sehili a exprimé son espoir de renforcer davantage le partenariat dans des domaines clés tels que la formation militaire, les exercices conjoints, les services médicaux, l’hydrographie et les initiatives de développement. Il a également salué le rôle de l’Italie dans le soutien aux projets de développement intégré dans les régions désertiques de Tunisie. Pour sa part, le général Masiello a salué le haut niveau de la collaboration militaire tuniso-italienne et a affirmé l’engagement de l’Italie à développer davantage ces efforts. Xinhua
La Chine et l’Afrique promeuvent la mise en œuvre des résultats du Sommet de Beijing du FCSA

Des représentants de la Chine, de 53 pays africains et de la Commission de l’Union africaine se sont réunis mercredi à Changsha pour faire avancer la mise en œuvre intégrale des résultats obtenus lors du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA). Lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion ministérielle des coordinateurs sur la mise en œuvre des mesures de suivi du FCSA, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi et son homologue de la République du Congo Jean-Claude Gakosso ont donné lecture des lettres de félicitations de leurs chefs d’Etat. La République du Congo est le coprésident africain du FCSA. Dans sa lettre, le président chinois Xi Jinping a mis l’accent sur l’importance de la solidarité et de la coopération sino-africaines et a annoncé des mesures importantes pour une plus grande ouverture et coopération avec l’Afrique, qui, selon M. Wang, fournit des orientations importantes pour les deux parties alors qu’elles cherchent à promouvoir conjointement la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps dans la nouvelle ère. Le FCSA a connu une croissance rapide au cours des 25 années écoulées depuis sa création, conduisant les relations sino-africaines à se développer rapidement et à entrer dans la meilleure période de leur histoire. Les deux parties ont fait de solides progrès dans la mise en œuvre des dix actions de partenariat pour la modernisation annoncées lors du Sommet de Beijing du FCSA, tenu en septembre dernier, selon M. Wang. La Chine et l’Afrique, le plus grand pays en développement et le continent avec la plus forte concentration de pays en développement, émergent en tant que piliers du Sud global, a affirmé M. Wang. « Face à une situation internationale marquée par des changements et des bouleversements, la Chine et l’Afrique doivent plus que jamais faire preuve de solidarité et d’autonomie », a-t-il déclaré, appelant les deux parties à répondre aux incertitudes mondiales par une relation sino-africaine stable et résiliente. Les deux parties doivent préserver la solidarité du Sud global, défendre le libre-échange international, soutenir la coopération mondiale au développement, maintenir un ordre international juste et promouvoir la diversité des civilisations, a-t-il ajouté. M. Wang a déclaré que le XXIe siècle était autant le siècle de l’Asie que celui de l’Afrique, ajoutant que tant que les plus de 2,8 milliards d’habitants de la Chine et de l’Afrique travailleraient ensemble, ils réaliseraient à coup sûr des progrès brillants sur la voie de la modernisation. Au nom des pays africains, M. Gakosso a déclaré que les pays africains remerciaient la Chine de soutenir leur développement, saluaient les 10 actions de partenariat pour la modernisation et soutenaient la Vision 2035 de la coopération sino-africaine. Il a ajouté que les pays africains étaient prêts à mettre en œuvre les résultats du sommet de Beijing afin d’aider les Africains à réaliser leur aspiration à une vie meilleure. La partie africaine s’oppose à l’abus des droits de douane et des sanctions unilatérales et se tiendra aux côtés de la Chine pour relever ensemble les défis, a affirmé M. Gakosso. La Déclaration sino-africaine de Changsha sur la préservation de la solidarité et de la coopération du Sud global a été publiée à l’issue de la réunion. Xinhua