HWPL célèbre 10 ans de paix mondiale : L’Afrique du Nord au cœur des commémorations
L’organisation internationale HWPL marque une décennie d’engagement pour la paix avec des célébrations dans 122 pays. L’Afrique du Nord se joint à cet élan, démontrant l’impact croissant du mouvement dans la région et son rôle crucial dans la promotion de l’harmonie mondiale. Depuis le 18 septembre 2024, le 10e anniversaire du Sommet mondial pour la paix d’HWPL est célébré en Corée du Sud et à travers le monde. Sous le thème « Créer une communauté mondiale pour la paix à travers la collaboration régionale », cet événement commémore une décennie d’engagement des dirigeants et des citoyens pour la paix, tout en élaborant des stratégies futures. Heavenly Culture, World Peace, Restoration of Light (HWPL), ONG internationale affiliée à l’ECOSOC des Nations Unies, compte aujourd’hui 500 000 membres dans 170 pays et collabore avec 1 014 organisations dans 105 pays. Le 26 septembre 2024, une diffusion spéciale via Zoom a rassemblé 41 personnalités influentes de Tunisie, d’Algérie et du Maroc, prolongeant les célébrations mondiales. Le président d’HWPL, Man-hee Lee, a prononcé un discours percutant sur l’unité religieuse et la paix mondiale : « La division des religions a été à l’origine d’énormes pertes en vies humaines. Les religions doivent prendre l’initiative du dialogue et de la compréhension. Nous devons travailler ensemble pour créer un monde de paix et le laisser en héritage aux générations futures. C’est ainsi que nous accomplissons notre mission de lumière qui apporte la vie au village planétaire. Ce n’est que par l’amour et la paix que le monde peut devenir un. » Mme El-Khadiri, présente pour la première fois à un événement HWPL, a exprimé son soutien enthousiaste à la mission de l’organisation. Elle a déclaré : « Les efforts de HWPL pour promouvoir la paix mondiale sont admirables. J’encourage vivement le public à se joindre à HWPL dans cette noble cause. Il est crucial d’inclure la Palestine dans nos réflexions sur la paix globale, soulignant la nécessité d’une approche inclusive dans la résolution des conflits internationaux. » À la fin de l’événement, M. Bouithy a partagé une réflexion profonde : « J’admire beaucoup le président de HWPL. En tant que chef religieux et vétéran de guerre, il a vécu des expériences uniques. C’est impressionnant de voir comment il utilise ces expériences pour travailler à la paix dans le monde. Son parcours et ses efforts pour la paix sont vraiment inspirants. J’invite tout le monde à contribuer aux activités de HWPL. C’est une occasion pour nous tous de participer à cette noble cause pour la paix mondiale. » Les témoignages de Hafsa Draoui du Maroc et de M. SAVADOGO du Mali ont apporté une perspective africaine cruciale. Ils ont partagé leurs expériences transformatrices suite à leur formation au sein de l’organisation, soulignant l’acquisition de compétences précieuses et la mise en œuvre d’actions concrètes dans leurs pays respectifs. Hafsa Draoui a notamment déclaré : « La formation HWPL m’a donné les outils pour devenir un véritable agent de changement dans ma communauté. J’ai pu mettre en place des initiatives locales qui ont un impact réel sur la promotion de la paix. » SAVADOGO a ajouté : « Grâce à HWPL, j’ai compris que la paix n’est pas seulement un concept abstrait, mais quelque chose que nous pouvons activement construire au quotidien. Cette expérience a renforcé ma détermination à œuvrer pour la paix au Mali et au-delà. » Ce 10e anniversaire marque non seulement une célébration, mais aussi le lancement d’initiatives novatrices en Afrique du Nord. HWPL s’apprête à déployer une série de programmes visant à mobiliser une nouvelle génération de bâtisseurs de paix, notamment des ateliers de formation, des forums de dialogue interreligieux et des projets communautaires. Le 10e anniversaire du Sommet mondial pour la paix d’HWPL représente une opportunité unique de participer à un mouvement global pour la paix. Que vous soyez leader communautaire, activiste ou citoyen concerné, votre contribution est essentielle pour façonner un monde plus harmonieux.
Sénégal: Conseil des ministres du mercredi du 09 octobre 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 09 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République. A l’entame de sa communication, le Président de la République, s’est réjoui de la bonne tenue de la 5ème édition de la journée citoyenne « Setal sunu réew » dédiée à l’Ecole. Il a particulièrement félicité les populations du département de Mbour, les autorités administratives, les élus locaux et la communauté éducative pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet et salué la mobilisation exceptionnelle notée lors de cette journée dont le point d’orgue fut le Lycée Demba DIOP. Il a également félicité le Ministre de l’Education nationale, les responsables de l’Académie, le Proviseur du lycée, le corps enseignant et les élèves de cet établissement scolaire de référence. Pour clore ce chapitre, il a relevé l’engagement permanent du Gouvernement à améliorer durablement le cadre de vie dans nos écoles, collèges et lycées en vue de contribuer aux conditions de réussite des élèves. S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale. Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 – 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal. Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur. Evoquant l’importance stratégique de l’Elevage dans notre politique de souveraineté alimentaire, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale. Il a souligné la nécessité, comme indiqué dans le PROJET, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays. Dans sa communication, le Premier Ministre a rappelé la haute priorité accordée par Monsieur le Président de la République à l’évaluation périodique de l’action gouvernementale. À cet égard, il a demandé aux Ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. L’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes. Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines. Dans ce sillage, le Premier Ministre a demandé aux Ministres et Secrétaires d’Etat de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs. Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets. De manière plus spécifique, une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80ème anniversaire du massacre de « Thiaroye 44 » ainsi qu’à la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du Port de Sendou. Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar. AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : – Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations. AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, Le Conseil a examiné et adopté : – Le Projet de décret portant application de certaines dispositions de la loi n°2023-15 du 2 août 2023 portant Code de l’Environnement. AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES, Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique : – Madame Seynabou GUEYE, Administrateur civil,
ZOOM AFRIQUE : Pourquoi les Etats-Unis souffrent d’un « déficit de crédibilité » en Afrique
En août, l’armée américaine a fermé sa dernière base militaire au Niger, qui a jugé « illégal » son accord de coopération militaire avec les Etats-Unis. En mai, l’Ethiopie a qualifié de « conseil non sollicité » le discours de l’ambassadeur américain sur ses affaires intérieures… le mécontentement et la méfiance des pays africains à l’égard des Etats-Unis vont bien au-delà de cas isolés. La perte de crédibilité de Washington se manifeste par une diminution de la perception positive du leadership américain sur le continent. Selon le dernier sondage Gallup sur la perception du leadership global, le taux médian d’approbation des Etats-Unis en Afrique, indicateur du soft-power du pays, est passé de 59% en 2022 à 56% en 2023. Parmi les quatre grand pays interrogés, les Etats-Unis sont les seuls à ne pas avoir vu leur image s’améliorer en Afrique en 2023. Malgré le rôle de premier plan joué par les Etats-Unis dans les affaires africaines, le déficit de crédibilité de Washington sur le continent persiste et même risque de s’accentuer dans certains cas. PROMESSES NON-TENUES Depuis le premier sommet Etats-Unis-Afrique sous l’administration Obama en 2014, les pays africains nourrissaient de grands espoirs quant aux promesses d’investissements américains. Pourtant, au lieu d’augmenter, les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Afrique ont considérablement diminué depuis lors. Selon le Bureau du recensement des Etats-Unis, le commerce entre le pays et l’Afrique, qui s’élevait à 113 milliards de dollars en 2010, s’est contracté à 67,4 milliards en 2023. Selon « Statista », une plateforme mondiale de données et d’intelligence économique, après un pic en 2014, soit 69 milliards de dollars, les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique en provenance des Etats-Unis ont chuté à 44,81 milliards de dollars en 2020 avant d’atteindre 56,29 milliards en 2023. En 2018, l’administration Trump avait lancé le programme « Prospective Afrique », qui visait à stimuler la croissance africaine via le commerce et l’investissement. Cependant, M. Trump, qui n’a jamais visité le continent pendant son mandat, a réduit le budget de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). En outre, l’aide américaine, souvent conditionnée aux soi-disants droits de l’homme, est pleine d’incertitude. « Alors que la réponse dirigée par les Etats-Unis au changement climatique, au financement du développement et à la compétition des grandes puissances semble continuer à favoriser le Nord mondial (…), cette promesse excessive et ce manque de résultats n’ont fait que renforcer la réputation bien établie selon laquelle Washington est un partenaire intrinsèquement peu fiable, voire hypocrite », a déclaré Cameron Hudson, Senior Fellow du programme Afrique au CSIS (Center for Strategic and International Studies), dans un rapport du CSIS. ARROGANCE ET DECONNEXION DES REALITES AFRICAINES Un épisode marquant du sommet Etats-Unis-Afrique de 2022 a été largement relayé : plus de 50 dirigeants africains ont été transportés en bus vers le lieu de la rencontre. Le président kényan, William Ruto, qui s’est indigné de cette réception peu protocolaire, a dénoncé l’incorrection consistant à « nous entasser dans des bus comme des écoliers ». « Le sommet Etats-Unis-Afrique (sera) un échec si les Américains ne traitent pas les Africains sur un pied d’égalité », selon Arikana Chihombori-Quao, ancienne représentante de l’Union africaine aux Etats-Unis, « historiquement, les Etats-Unis ont considéré l’Afrique comme leur ‘arrière-cour’ et ont pratiqué une discrimination raciale à l’encontre des Africains ». Outre l’arrogance affichée, l’approche américaine envers l’Afrique est caractérisée par une déconnexion profonde d’avec les réalités africaines. Selon le politologue bissau-guinéen Seco Cassama, les Etats-Unis ignorent complètement la réalité africaine : « ses traditions, ses civilisations imposent toujours leurs intérêts au-dessus de ceux des Africains ». M. Cassama a affirmé que l’initiative américaine est souvent une imposition qui ne respecte pas la réalité africaine. Prenons comme exemple la présence militaire des Etats-Unis au Niger. Selon l’analyse de données d’Olayinka Ajala, maître de conférences en politique et relations internationales à l’Université de Leeds Beckett au Royaume-Uni, en dépit de l’opération américaine qui a débuté en 2013, les activités terroristes et les décès n’ont cessé d’augmenter depuis 2014. En fait, le nombre d’attaques a augmenté de manière significative depuis 2018, lorsque les Etats-Unis ont ouvert la base aérienne 201 à Agadez, mettant en avant l’inefficacité des stratégies américaines, qui ne tiennent pas compte des réalités locales ni des sentiments des populations. INGERENCE ET IMPOSITION En septembre, trois citoyens américains impliqués dans une tentative de coup d’Etat en République démocratique du Congo ont été condamnés à mort par un tribunal militaire congolais. Un autre cas d’ingérence des Etats-Unis dans les affaires intérieures africaines. En mars 2023, lors de la visite de la vice-présidente américaine Kamala Harris en Afrique, Fred M’membe, président du Parti socialiste de Zambie, a accusé les Etats-Unis d’avoir orchestré des coups d’Etat, renversé plusieurs gouvernements et assassiné des dirigeants africains. « Aujourd’hui, un tel pays vient nous enseigner ce qu’est la démocratie ». Selon Ibrahima Diao, universitaire sénégalais sur les relations internationales, « dans la plupart de leurs projets d’infrastructure dans les pays en développement, les Etats-Unis imposent leurs valeurs démocratiques ». L’ingérence politique, un grand obstacle dans les relations entre les Etats-Unis et l’Afrique, se manifeste par des moyens économiques. L’AGOA (Africa Growth and Opportunity Act), en tant que politique préférentielle unilatérale, est la pierre angulaire des échanges économiques des Etats-Unis avec l’Afrique. Les pays bénéficiaires doivent répondre à de nombreuses normes non économiques, telles que les réformes démocratiques, l’Etat de droit et la protection des droits de l’homme. Si un pays perd son éligibilité, il n’a recours à aucune procédure de règlement des différends. L’AGOA est ainsi devenue un outil important de l’intervention des Etats-Unis dans les affaires des pays africains. Le 1er janvier 2022, les Etats-Unis ont annulé les privilèges de l’Ethiopie dans le cadre de l’AGOA. En octobre 2023, les Etats-Unis ont soudainement annoncé que, en raison de problèmes liés aux droits de l’homme et à la démocratie, le Gabon, le Niger, l’Ouganda et la République centrafricaine seraient exclus de l’AGOA à partir du 1er janvier 2024. Les Etats-Unis utilisent leur statut de superpuissance et leur pouvoir économique pour intimider d’autres pays, dans un étalage d’autorité et d’arrogance qui offense l’Afrique, pointe le journal Herald du Zimbabwe,
Mali: Conseil des Ministres du mercredi 09 octobre 2024
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 09 octobre 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Règlement du Budget de l’Etat 2023. La loi de Règlement d’un exercice budgétaire constate le montant définitif des encaissements de recettes et des ordonnancements de dépenses. A ce titre, elle : – rend compte de la gestion de la trésorerie de l’Etat et de l’application du tableau de financement de l’Etat ; – ratifie, le cas échéant, les ouvertures supplémentaires de crédits décidées par décret d’avances depuis la dernière loi de finances ; – régularise les dépassements de crédits constatés, résultant de circonstances de force majeure ou des reports de crédits et procède à l’annulation des crédits non consommés ; – arrête les comptes et les états financiers de l’Etat et affecte les résultats de l’année ; – rend compte de la gestion et des résultats des programmes. L’exécution de la loi de finances 2023 a donné les résultats suivants : – sur une prévision de recette de 2 342,293 milliards de francs CFA, les recouvrements s’élèvent à 2 212,508 milliards de francs CFA, soit un taux de 94,46% ; – pour les dépenses, sur une prévision de 3 032,288 milliards francs CFA, l’exécution se situe à 2 718,680 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 89,66%. L’adoption du présent projet de loi permet de rendre compte au Conseil National de Transition du résultat d’exécution du Budget d’Etat de l’exercice 2023 et de constater son règlement définitif. 2. Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant renouvellement du permis d’exploitation de Sadiola, attribué à la Société de Recherche et d’Exploitation aurifère et transféré à la Société d’Exploitation des Mines d’Or de Sadiola. Le permis d’exploitation d’or, d’argent, de substances connexes et de platinoïde attribué par Décret n°94-257/PM-RM du 1er août 1994 à la société de recherche et d’exploitation aurifère pour une durée de 30 ans est arrivé à expiration depuis le 1er août 2024. Le Gouvernement a entamé des réformes du secteur minier qui ont conduit à une revue de toutes les conventions minières en phase d’exploitation pour un meilleur partage de la rente minière. Cette revue a concerné également les pratiques opérationnelles de la Société d’Exploitation des Mines d’Or de Sadiola et leur conformité à la règlementation en vigueur en matière de transaction financière. Le projet de décret, adopté, renouvelle le permis d’exploitation de la Société d’Exploitation des Mines d’Or de Sadiola pour une durée de 10 ans pour permettre la poursuite des opérations de la société dans le cadre d’un partenariat équilibré. 3. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déclarant Pupilles de la Nation en République du Mali. La Loi n°2016-058 du 27 décembre 2016 institue les pupilles de la Nation et les Pupilles de l’Etat en République du Mali en vue d’assurer la protection des enfants pouvant prétendre à l’une de ces qualités. En application des dispositions de cette loi, le projet de décret, adopté, accorde le statut des Pupilles de la Nation à 225 enfants qui bénéficieront entre autres : – de la prise en charge des frais de soins médicaux ou du ticket modérateur ; – de la prise en charge des frais de scolarité au niveau de l’enseignement fondamental et secondaire ; – de la prise en charge des frais d’apprentissage et de formation professionnelle ; – de l’octroi d’une bourse entière de l’enseignement supérieur ; – du placement ou de l’adoption en institution spécialisée. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Ambassadeur du Mali à Alger (République Algérienne démocratique et populaire) : Général de Brigade Mohamed Amaga DOLO. – Secrétaire Agent Comptable à l’Ambassade du Mali à Paris (France) : Madame Habibatou DIOP, Inspecteur des Services Economiques. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE – Directeur du Centre national des Examens et Concours de l’Education : Monsieur Zeïnou Aguissa MAIGA, Professeur principal de l’Enseignement secondaire. – Directeur des Ressources humaines du Secteur de l’Education : Monsieur Bakary BAGAYOKO, Professeur principal de l’Enseignement secondaire. AU TITRE DU MINISTERE DES MALIENS ETABLIS A L’EXTERIEUR ET DE L’INTEGRATION AFRICAINE – Conseiller technique : Monsieur Abdoulaye Zoubeïrou TOURE, Inspecteur des Finances. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE – Inspecteur à l’inspection de l’Agriculture : Madame CISSE Aissata SISSOKO, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres : a. de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Cadre stratégique de la Refondation de l’Etat. Après la remise de son Rapport annuel 2023 au Président de la Transition, Chef de l’Etat et aux autres Institutions de la République, le Comité indépendant de Suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la Refondation a effectué des missions de restitution dudit rapport dans les régions, dans le District de Bamako, ainsi qu’à l’extérieur du pays, à l’intention de nos compatriotes établis au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Guinée, au Niger, en République Démocratique du Congo et au Sénégal. D’autres sessions de restitution se sont déroulées du 04 au 06 octobre 2024, par visio-conférence, à l’intention des Ambassadeurs, des Consuls et des Maliens établis en Algérie, en Tunisie, au Maroc, en Arabie Saoudite, en
Kinshasa : libération de Jean-Bosco Bahala après près de deux mois de détention
Jean-Bosco Bahala, ancien coordonnateur national du Programme désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS) et l’un de ses collaborateurs, ont été libérés le mardi 8 octobre dans la soirée. Selon des sources dignes de foi, cette libération intervient après près de deux mois de détention dans le cachot des services de renseignement militaires (DEMIAP). En rection, le consortium des ONG des droits de l’homme qui, à l’époque, avait qualifié cette arrestation d’injuste et d’illégale, se réjouit de cette libération. Dans une déclaration à la presse mercredi 9 octobre, Dieudonné Mushagakusa, porte-parole de ces organisations, rappelle qu’il n’y a pas de charges qui pèsent sur l’ancien coordonnateur national du PDDRCS. Par conséquent, ajoute-il, Jean Bosco Bahala doit être réhabilité dans ses fonctions. Arrêté mardi 23 juillet dernier, à sa descente d’avion à l’aéroport international de N’djili, l’ancien coordonnateur national du PDDRCS, venait de participer à une rencontre à Entebbe, en Ouganda. Ce qui lui a valu une révocation, sur décision du Président de la République, rendue publique à travers une ordonnance lue à la Radiotélévision nationale Congolaise, en début d’après-midi du 23 juillet dernier. Peu avant sa révocation, l’abbé Jean-Bosco Bahala avait publié un communiqué expliquant qu’il était en mission à Kampala, en Ouganda, dans le but, selon lui, d’engager des discussions avec les autorités ougandaises en vue d’obtenir le rapatriement des enfants congolais libérés par les rebelles de la LRA en République centrafricaine. Des affirmations rejetées par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya. « Aucune personne n’a été mandatée par le Gouvernement pour une quelconque forme de discussion avec les terroristes du M23 à Kampala », avait démenti M. Muyaya. Radio Okapi
RD Congo. La CNC dénonce le silence complice de la communauté internationale face aux massacres de la Prison de Makala
La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) dénonce le silence complice de la communauté internationale face aux massacres de la Prison de Makala par le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée en République Démocratique du Congo. « La communauté internationale n’a plus de dignité et de crédibilité en République Démocratique du Congo, compte tenu de son silence complice face au génocide congolais et aux nombreux crimes commis par Mr Félix Tshilombo Tshisekedi et son pouvoir de l’UDPS et de l’Union sacrée diabolique. Les massacres de la prison de Makala ne resteront pas impunis, parce que ces massacres constituent des crimes contre l’humanité maquillés en ridicule scénario d’évasion des prisonniers. Les Nations Unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), la SADC, la CIRGL, la CEEAC et d’autres institutions internationales et régionales n’attendent que des scènes des ridicules coups d’Etat en Afrique pour élever leurs voix. La Cour Pénale Internationale est devenue une institution monstrueuse difficile à comprendre. Les crimes, les massacres, les injustices, les violations flagrantes des Constitutions et la misère humaine qui peuvent amener des soulèvements et des coups d’Etat ne les intéressent pas. La communauté internationale doit éviter de tomber dans le piège de devenir un syndicat du mal. » La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) dénonce le silence complice de la communauté internationale face aux massacres de la Prison de Makala et demande une enquête internationale indépendante sur ces massacres et le sort réservé à tous ces nombreux cadavres. C’est désormais un sérieux problème de dignité et de crédibilité de la communauté internationale en République Démocratique du Congo. La sagesse nous apprend ceci : « qui ne dit mot consent ». Le fait de se taire est une approbation du mal. A long terme, il devient une complicité. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) condamne le silence complice de la communauté internationale. La CNC met toutes les organisations congolaises de défense des droits de l’homme devant leurs responsabilités historiques de se taire face aux ignobles massacres de la Prison de Makala. L’histoire s’en souviendra. La communauté internationale est devenue spécialiste de condamnation théâtrale des coups d’Etat en Afrique sans se soucier des causes profondes qui conduisent à ces coups d’Etat. La CNC demande une enquête internationale indépendante sur les massacres de la Prison de Makala. Quels que soient les temps et les circonstances, la justice finira par avoir lieu. Qu’est-ce qu’ils ont fait de tous ces cadavres qu’ils sont scandaleusement incapables d’identifier eux-mêmes ? Quel est ce pouvoir monstrueux qui ne sait pas identifier lui-même tous ses prisonniers ? Ces massacres seront imputés à Mr Félix Tshilombo Tshisekedi et à son pouvoir de l’UDPS et de l’Union sacrée diabolique. Cela fait partie désormais du lourd bilan des massacres du pouvoir actuel. Ce sera écrit noir sur blanc dans l’histoire de la République Démocratique du Congo (RDC). La Coalition pour un Nouveau Congo demande aux forces vives congolaises de se mettre debout pour arrêter le pouvoir criminel de Félix Tshilombo Tshisekedi en application de l’article 64 de la Constitution. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) est plus que jamais engagée dans son combat pour la mise en place d’un vrai Etat de droit en RDC. Le pouvoir de l’UDPS malade et de l’Union sacrée diabolique a totalement échoué. Félix Tshilombo Tshisekedi est champion de la violation de la Constitution congolaise. Il devient donc urgent d’appliquer l’article 64 pour le mettre hors d’état de nuire. La RDC n’a pas besoin d’un Néron déterminé à mettre le feu partout pour rester au pouvoir. La seule voix salutaire qui reste pour le Peuple Congolais est l’application de l’article 64 de la Constitution. C’est désormais une question de vie ou de mort. Vaincre ou mourir ! Mettons-nous ensemble avec la Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) pour sauver le Peuple Congolais et la RDC en danger de disparition. Ainsi fait à Kinshasa, le 04 octobre 2024 Pour la Coalition pour un Nouveau Congo Isidore EKOFO LOKENYO Le Porte-parole
Filomena Mascarenhas Tipote : Le Maroc a soutenu la Guinée-Bissau dès le début de sa lutte pour l’indépendance
Le développement harmonieux et intégré de la Guinée-Bissau s’appuie sur des partenaires extérieurs et historiques, comme le Maroc, a affirmé l’ambassadrice Filomena Mascarenhas Tipote. La diplomate, qui s’exprimait lors d’une soirée culturelle et artistique organisée à l’occasion de la commémoration du 51ème anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau, a rappelé que le Royaume a soutenu son pays dès le début de sa lutte pour l’indépendance. Pour preuve, il « a accueilli sur son sol Amilcar Cabral, père de l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, par ricochet le fondateur de la Nation bissau-guinéenne ». Il s’agit là d’« un fait important par lequel Feu Sa Majesté le Roi Mohammed V a accordé à Amilcar Cabral un passeport diplomatique marocain », a-t-elle souligné affirmant que cela a permis au leader de mener d’intenses activités diplomatiques à l’échelle internationale ». Pour l’ambassadrice de la Guinée-Bissau, « c’est aussi le moment et l’occasion de se féliciter mutuellement de la qualité de l’amitié, de la fraternité et de la coopération entre mon pays, la Guinée-Bissau, et le Royaume du Maroc ». C’est dans cette optique qu’en juillet 2024, Laâyoune a accueilli la troisième Commission mixte des deux pays qui a abouti à la signature de divers accords tels que l’accord d’assistance administrative mutuelle en matière douanière, celui concernant les domaines du transport terrestre, du transport de marchandises, de la reconnaissance réciproque des permis de conduire, entre autres. Des mémorandums d’entente ont également été signés à cette même occasion concernant la justice, le commerce, l’eau, l’urbanisme, la formation professionnelle, le sport et la jeunesse, a-t-elle précisé. L’ambassadrice rappelle, par ailleurs, que des accords-cadres ont aussi été signés. Ils concernent «des bourses universitaires, des stages d’échange d’expériences, des conventions de jumelage pour la formation des personnels de santé, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire pour 2024-2025 visant à renforcer davantage l’échange d’expériences et de connaissances entre les deux pays », a-t-elle ajouté. Il est important de rappeler qu’en mai 2015, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a effectué une visite en Guinée-Bissau qui a été couronnée par la signature de 16 accords entre les deux pays. Pour Filomena Mascarenhas Tipote, cela témoigne de « l’attention particulière que le gouvernement marocain accorde à ses relations avec la Guinée-Bissau ». Evoquant la coopération avec le Royaume, l’ambassadrice a affirmé que le Maroc accorde une place particulière à la Guinée-Bissau en octroyant des bourses dont le nombre ne cesse d’augmenter d’année en année. « Qu’il s’agisse de la formation militaire, d’études universitaires ou de perfectionnement, toutes les disciplines et tous les secteurs sont concernés ». L’ouverture d’un consulat à Dakhla, un gage de l’amitié indéfectible Elle n’en oublie pas moins «les infrastructures et les grands travaux dans différents domaines notamment l’agro-industrie, l’assistance technique et la liste est longue car le Maroc a fait de la Guinée-Bissau un partenaire d’exception dans la coopération Sud-Sud », fait remarquer l’ambassadrice. Le gage de « cette amitié indéfectible », du côté bissau-guinéen, est sans conteste l’ouverture d’un consulat à Dakhla, a-t-elle poursuivi avant de remercier le Maroc pour les efforts qu’il ne cesse de déployer pour accompagner la Guinée-Bissau dans son processus de développement. Concernant la soirée culturelle, placée sous le thème : « Vivons notre diversité dans la cohabitation pacifique-Vivons la +Guinendade+ dans la diversité », l’ambassadrice Filomena Mascarenhas Tipote a déclaré : « La plus grande richesse de la Guinée-Bissau réside dans sa diversité, et c’est en elle que le pays doit puiser sa force pour jeter les bases d’un développement harmonieux ». C’est en ayant à l’esprit les nobles principes de la lutte pour l’indépendance que cette mission diplomatique a décidé de célébrer ce 51ème anniversaire à travers cet événement qui s’est déroulé au Théâtre Mohammed V. Alain Bouithy
Côte d’Ivoire: Conseil des Ministres du lundi 30 septembre 2024
Le lundi 30 septembre 2024, un Conseil des Ministres s’est tenu de 11h00 à 13h45, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat. L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants : A/-Mesures Générales Projets de loi Projets de décrets B/-Mesures individuelles C/-Communications D/-Divers A/– MESURES GENERALES PROJETS DE LOI Au titre du Ministère des Finances et du Budget ; Le Conseil a adopté un projet de loi de Finances portant Budget de l’Etat pour l’année 2025 et une communication y afférente. L’élaboration du projet de budget pour l’exercice 2025 intervient dans un contexte international relativement stable en dépit de la persistance des tensions géopolitiques et de l’accentuation des effets du dérèglement climatique. Aussi, la politique budgétaire en 2025 vise à conserver et à consolider le dynamisme de l’économie nationale avec un taux de croissance économique projeté à 6,3% en 2025, accompagnée d’un amoindrissement continu de l’inflation qui devrait être contenu à 3,7% contre 4% en 2024. Dans cette perspective, le projet de budget pour l’année 2025 prévoit la contraction du déficit budgétaire à 3% du PIB, correspondant au seuil communautaire de l’UEMOA, en privilégiant la poursuite des efforts d’accroissement de la mobilisation des recettes intérieures, la maitrise continue des dépenses de fonctionnement, les investissements dans les secteurs moteurs de la croissance et les dépenses favorisant la réduction de la pauvreté et des disparités sociales. Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur ; Le Conseil a adopté un projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier le traité relatif à la création du corridor de transport Praïa-Dakar-Abidjan. Le Corridor multimodal Praïa-Dakar-Abidjan est un projet autoroutier de grande envergure, long de 3.164 km, avec 600 km de connexion maritime, réunissant huit (08) pays, à savoir le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Sierra Léone, le Libéria et la Côte d’Ivoire. La section ivoirienne du Corridor, partant de la frontière libérienne jusqu’à Abidjan, longue de 790 Km, traverse plusieurs grandes villes de l’ouest et du centre ivoirien dont Toulepleu, Guiglo, Daloa et Yamoussoukro pour rejoindre Bingerville, lieu de connexion au Corridor autoroutier Abidjan-Lagos. La ratification du traité portant cette initiative régionale, permettra de renforcer la connectivité et le commerce régional et de moderniser les infrastructures, mais également d’attirer davantage d’investissements étrangers en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. PROJETS DE DECRETS Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, en liaison avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère des Finances et du Budget et le Ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation ; Le Conseil a adopté un décret fixant les règles relatives à l’opération intégrée de sécurisation foncière rurale. Ce décret détermine les règles de conduite des projets et programmes de sécurisation foncière rurale financés par l’Etat ou co-financés par l’Etat et les partenaires techniques et financiers. Il adopte une approche intégrée des différentes opérations du processus de sécurisation foncière rurale, allant des activités préparatoires aux activités de délimitation des territoires de villages et de reconnaissance des parcelles coutumières, de façon à réduire les délais et les coûts des opérations et à rendre systématique la délivrance du Certificat foncier aux ayants droit sur le domaine foncier rural coutumier. Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, en liaison avec le Ministère des Finances et du Budget et le Ministère du Commerce et de l’Industrie ; Le Conseil a adopté un décret portant reconnaissance de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la Filière Mangue. L’Organisation Interprofessionnelle Agricole dénommée INTER-MANGUE, opérant dans la filière mangue, a la charge de la coordination des activités d’environ 4.000 producteurs, pour un verger de plus de 20.000 hectares, avec des exploitations réparties principalement dans les régions de la Bagoué, du Poro, du Tchologo, du Hambol et du Kabadougou. Aussi, conformément aux dispositions législatives et réglementaires régissant les groupements de la production agricole, de la transformation et de la commercialisation, ce décret reconnait à l’Organisation Interprofessionnelle Agricole INTER-MANGUE, la qualité d’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la filière Mangue. Au titre du Ministère de l’Economie, du Plan et du Développement ; Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du cadre institutionnel d’élaboration du Plan National de Développement (PND) 2026-2030. Ce décret définit les différents organes chargés de la coordination et de la supervision des travaux d’élaboration du PND 2026-2030. Il prévoit quatre (04) organes, à savoir un Comité Stratégique et d’Orientation, un Comité de Pilotage, un Comité Technique et un Secrétariat Technique. Ce dispositif est placé sous l’autorité du Vice-Président de la République. Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, en liaison avec le Ministère des Transports ; Le Conseil a adopté un décret portant ratification de l’Accord de l’Amendement de l’article 10 (4) de la Constitution de la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC). La Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC) est en charge des questions d’aviation civile en Afrique. Elle assure notamment la mise en œuvre de la politique aéronautique commune pour le développement des compagnies africaines et le renforcement de la présence africaine au niveau de l’industrie du transport aérien international. Cet amendement qui porte sur la simplification du processus de décision, contribuera à l’efficacité opérationnelle de l’institution et à la réalisation de ces objectifs, en termes de compétitivité du marché du transport aérien africain. Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, en liaison avec le Ministère du Commerce et de l’Industrie et le Ministère des Eaux et Forêts ; Le Conseil a adopté un décret portant ratification de l’Accord de partenariat volontaire sur l’application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux des bois et produits dérivés (APV-FLEGT), signé à Bruxelles le 19 février 2024. L’APV-FLEGT vise à lutter contre l’exploitation