Cette déclaré a été faite par M Bamba Youssouf, président du Comité exécutif du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) au terme de travaux intenses du 4ème forum des médias sur le VIH/SIDA, à Dakar, au Sénégal, le 10 novembre 2022.
De prime abord, le président de Comité exécutif du REMAPSEN a remercié l’ensemble des acteurs pour leur participation à ce 4ème forum des médias, particulièrement à l’ONUSIDA, le principal partenaire pour la confiance placée à cette organisation.
« Mme la Directrice régionale, nous voulons réaffirmer notre volonté à renforcer l’accompagnement médiatique des institutions nationales et internationales, dans l’atteinte des leurs objectifs, au bénéfice de nos populations », a-t-il déclaré.
D’où la volonté de membres de réseau travailler pour dynamiser la lutte contre cette pandémie. « … il est absolument nécessaire aujourd’hui de relancer la dynamique de la lutte contre le sida, comme ce fût le cas par le passé », a souligné M. Bamba Youssouf.
Par ailleurs, Il a rappelé au-delà de leur mission première, celle d’informer, les médias sont prêts ç s’investir dans cette lutte : « Mais pour ça, outre leur mission régalienne d’informations générales, les médias peuvent et veulent s’impliquer davantage dans la lutte contre le sida en tant qu’acteurs au même titre de toutes les organisations de la société civile ».
M. Bamba Youssouf reconnaît que « certaines questions liées au VIH ont besoin d’être posées, discutées, analysées et les journalistes ont été formés pour ça. C’est le cas du financement de la lutte, la stigmatisation et de la discrimination liée au VIH, la disponibilité des services et de bien d’autres sujets ».
« Au regard de l’expérience acquise pendant 20 à 25 ans de lutte contre le sida en Afrique à travers les médias, les membres du REMAPSEN se sentent aujourd’hui capables de gérer des projets de communication médiatique à l’échelle nationale et à l’échelle régionale sur le VIH/SIDA », a-t-il renchéri.
Une synergie accrue
A l’endroit de la Directrice régionale de l’ONUSIDA, Le REMAPSEN souhaite que les connaissances acquises pendant ces trois jours fassent l’objet d’une véritable mutualisation par les médias, au-delà des comptes rendus qui sont largement diffusés depuis le début de ce forum.
D’où la nécessité d’un plaidoyer, de la part du Bureau régional de l’ONUSIDA, auprès des institutions chargées du financement de la lutte contre le sida, comme l’USAID, le fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et bien d’autres.
Interpellation
Les professionnels des médias, membres du REMAPSEN s’inscrivent dans la logique de donner des informations fiables et crédibles en matière de lutte contre le VIH/SIDA, contrairement aux autres acteurs de communications qui brillent par le fait boomerang : « Mais nous voulons également vous assurer de notre volonté de sortir les journalistes du buzz médiatique dans le traitement de l’information en matière de santé.
Cette situation est encore réelle dans le cadre du VIH/sida qui n’est plus seulement un problème de santé publique, mais a d’énormes implications à la fois psychologique, sociale, culturelle, économique juridique et sécuritaire », a rappelé M. Bamba Youssouf.
Ayant bénéficié de riche enseignement en matière de la lutte contre le VIH/Sida dans sa complexité, durant les trois jours de travaux, les membres du REMAPSEN ont apprécié et salué la disponibilité de l’équipe du bureau régional de l’ONUSIDA, et des représentants des autres partenaires de ce forum, notamment le Ministère de la santé et de l’action sociale et le conseil national de lutte contre le sida du Sénégal, sans oublier l’ANCS et ENDA SANTE.
En sus, les membres du REMAPSEN se sont engagés à relever les défis liés au VIH/SIDA par une meilleure communication médiatique.
Wilfrid LAWILLA