Tanzanie. Dre Berthilde Gahongayire : « la lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique est l’une de nos priorités »
En marge de la réunion technique dans le cadre de la stratégie « Alliance globale », visant à l’élimination du sida chez les enfants d’ici 2030 qui s’est ouverte le 31 janvier dernier, à Dar-Es-Salam, en Tanzanie, la Directrice régionale de l’ONU/SIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la Docteure Berthilde Gahongayire, a donné son point vu sur la question. Au cours de cet entretien, la Directrice régionale affirme que la question du vih/sida chez les enfants est une priorité : « la lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique est l’une de nos priorités, pas seulement dans notre sous-région, mais dans tous les pays et au niveau mondial. C’est un encouragement pour nous par le fait que les pays qui ont signé l’Alliance globale sont là. Cet encouragement a vraiment amélioré la qualité des services dans la prise en charge des enfants ». Selon l’ONUSIDA, un travail préliminaire sur la situation du VIH/SIDA chez les enfants a été fait par les pays. Donc, c’est le moment de se mettre ensemble en dégageant une orientation sur la mise en œuvre de tout ce qui a été décidé au niveau pays, a déclaré la Dre B. Gahongayire, Directrice régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Ce que nous attendons que les pays participent, et une fois rentrés qu’on essaye vraiment de les soutenir afin de mettre en œuvre les activités qu’ils ont identifiées pour relever le gap qui est actuellement assez énorme dans la prise en charge pédiatrique », a plaidé le Directeur régional de l’ONUSIDA. Elle soutient la disponibilité de son institution à accompagner les pays dans cette démarche : « les pays peuvent toujours compter sur l’appui de l’ONUSIDA et des autres partenaires. Bientôt, il y aura des propositions du Fonds mondial et on espère que cette partie de la réponse qui est la prise en charge pédiatrique sera vraiment un des points forts (…) et nous encourageons les pays à avoir cette partie dans leur demande de financement. Pour les pays Pepfar, il y a le Cop 23 qui arrive. Partout, il y a une opportunité, et donc il faut mettre des actions en matière de la couverture pédiatrique. C’est un domaine important pour la région ». A noter que 12 pays prennent part à cette grande activité, à savoir : Angola, Cameroun ; Cote d’Ivoire ; RD Congo ; Mozambique ; Nigeria ; Afrique du sud ; Tanzanie ; Ouganda ; Zambie et Zimbabwe, Kenya. Wilfrid Lawilla/REMAPSEN
REMAPSEN/ONUSIDA : la communication, un maillon essentiel dans la lutte contre le VIH/SIDA
SENEGAL. La sensibilisation des professionnels des médias en Afrique de l’Ouest et du centre a été au cœur du 4ème Forum des médias, du 8 au 10 novembre dernier, à Dakar, au Sénégal, qui a regroupé les journalistes membre du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), venus de 17 pays francophone, en particulier, sur la pandémie du VIH/SIDA. Le forum organisé sous le thème : « Médias, VIH, genre, droits humains et financement de la lutte contre le sida en Afrique de l’ouest et du Centre dans un contexte de COVID-19 », a permis, durant trois jours, aux chevaliers de la plume et du micro spécialistes des questions de santé et environnement de renforcer leurs connaissances sur la pandémie autours de cette pandémie après la période cruciale de Covid-19. Plusieurs communications ont été faites par des spécialistes des questions aussi bien du ministère de la santé et de la solidarité du Sénégal, du Bureau régional de l’ONUSIDA que des organisations de la société civile. La communication, l’élément essentiel dans la lutte Plusieurs voix ont convenu que l’intensification de la communication dans la lutte contre le VIH/SIDA était un l’élément indispensable. D’où la nécessité d’associer les médias dans cette lutte afin d’arriver au défi assigné, celui de mettre fin de la pandémie d’ici 2030. Pour Berthilde Gahongayire, la Directrice régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la communication est un élément essentiel dans le travail qui doit être fait. « Les journalistes peuvent avoir une valeur ajoutée réelle pour la lutte contre le VIH dans notre région et le bien-être des peuples. C’est aussi pour cela que nous organisons, ensemble avec le REMAPSEN, cette formation : pour informer et outiller les journalistes à communiquer sur des questions essentielles et aider à promouvoir le progrès social ». Quant à M. Mamadou Sakho, Conseiller régional du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), pense que la communauté internationale a un petit peu ralenti la cadence vers l’atteinte des résultats. C’est pour cela que cette rencontre du Remapsen, dont tous les pays de l’Ouest et du Centre ont été tous unanimement participatifs, est une occasion, aussi une opportunité d’échanger avec les hommes des médias que vous êtes pour relayer les messages ». A ce sujet, Mme Berthilde Gahongayire préconise que tout le monde doit mettre la main à la pâte pour arriver ç éradiquer cette pandémie. « Nous devons remettre la lutte contre le VIH dans le sens de la marche, lui donner une nouvelle dynamique, lutter contre les inégalités de façon plus efficace, intégrer plus efficacement les questions de genre et des droits humain, et adresser enfin la problématique du VIH chez les enfants, qui gangrène la région Afrique de l’Ouest et du centre en particulier et qui est intolérable ». Au terme des assises de trois, les participants ont formulé des recommandations parmi lesquelles : « Soutenir le plan d’action 2023 du REMAPSEN basé sur les défis et leçons apprises au cours du présent forum ; Associer le REMASPSEN dans la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre ; Recommander les coordinations nationales du REMAPSEN auprès des bureaux pays de l’ONUSIDA en vue d’une meilleure collaboration à l’échelle nationale et Assurer le plaidoyer pour le REMAPSEN auprès des autres agences du système des Nations Unies. Wilfrid Lawilla D.
Lutte contre le VIH/Sida : l’ONUSIDA salue les progrès remarquables du Togo
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Dr Komi Selom Klassou a conféré le jeudi 10 octobre 2019 à la Primature à Lomé, avec le nouveau directeur pays de l’ONUSIDA Dr Éric Verschueren. Les discussions entre les deux personnalités ont porté sur les efforts déployés dans la lutte contre le VIH/Sida au Togo. Le nouveau directeur pays a salué les progrès remarquables du gouvernement togolais dans cette depuis plusieurs, ce qui a permis au pays de réduire considérablement les nouvelles infections et les décès liés à la maladie. »C’était une première visite pour me présenter au Premier Ministre. Lors de l’entretien, il m’a brossé rapidement la situation du VIH dans le pays. Il est clair que le Togo depuis 2010 a fait beaucoup de progrès aussi bien au niveau de la réduction des nouvelles infections, qu’au niveau de la réduction des décès liés au VIH. On est arrivé à avoir des taux de couverture très appréciables. Les progrès sont vraiment remarquables, ceci dit, il reste encore des domaines dans lesquels du progrès peut être fait pour être au rendez-vous de l’élimination du VIH comme problème de santé publique d’ici 2030. Le Togo a fait de grands efforts pour prendre en charge une partie des frais liés à la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. », a déclaré Dr Verschueren à l’issue de l’entrevue. Le monde entier réuni actuellement à Lyon en France pour la sixième conférence pour la reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, a besoin de quatorze milliards de dollars pour les trois prochaines années.