Salon FrancoTech: M. ALJ plaide pour une francophonie économique créatrice d’emplois et de valeur ajoutée
Le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj a plaidé, jeudi à Paris, pour davantage d’échanges commerciaux entre les pays francophones. Intervenant lors de la session inaugurale du « Salon FrancoTech » (3-4 octobre), premier salon des innovations en français, M. Alj a fait observer que les pays de l’espace francophone disposaient d’atouts remarquables et d’énormes complémentarités, que ce soit en termes de ressources naturelles et énergétiques, qu’en termes de technologie et d’innovation ou encore de capital humain. Pour M. Alj si les indicateurs de croissance de la plupart des pays francophones sont au vert, la part des échanges entre ceux d’Afrique, par exemple, ne compte que pour environ 11% de leur commerce total, citant les chiffres de l’Observatoire de la Francophonie économique. Le président du patronat marocain a estimé que pour passer d’une simple francophonie culturelle à « une véritable francophonie économique », facilitatrice et porteuse de développement, la mise en place d’un certain nombre de mécanismes s’impose, notamment la mise en place d’ »une plateforme des opportunités des affaires ». « Cette plateforme est essentielle pour donner de la visibilité aux opérateurs économiques et promouvoir les mises en relation et partenariats. Pour le rendre encore plus impactant, cet outil pourrait être consolidé par un mécanisme de financement francophone », a expliqué M. Alj lors de cette session tenue sous le thème « Créer, innover et entreprendre en français ». Il a également souligné la nécessité d’une « fluidification des processus de visas » via la mise en place de fast-tracks pour les chefs d’entreprises au niveau des patronats. « Il est inacceptable qu’un chef d’entreprise se voit refuser son visa pour effectuer ses déplacements professionnels sur l’espace francophone. Il faut y remédier en urgence », a-t-il plaidé, soulignant l’importance de la densification des voies de circulation du commerce, à travers la mise en place de corridors maritimes et aériens et le développement de la connectivité économique et financière. « Au Maroc, nous avons construit, depuis plusieurs années, un socle très favorable au développement de la coopération avec nos partenaires européens et africains en termes de connectivité maritime : avec les ports de Tanger-Med, de Casablanca, de Jorf Lasfar et des futurs ports de Dakhla Atlantique et de Nador West Med, de connectivité aérienne : avec la Royal Air Maroc qui dessert la majorité des capitales des deux continents, ou encore en termes de connectivité financière avec trois banques marocaines présentes dans 24 pays africains et sur presque toute l’Europe », a-t-il noté. Et de préciser que « les opérateurs économiques marocains, toutes tailles confondues, opèrent aujourd’hui dans plus de 30 pays du continent créant, avec leurs partenaires locaux, de la valeur ajoutée partagée et des emplois pour la jeunesse africaine, selon la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a été précurseur à croire en l’Afrique ». « Afin d’augmenter leurs échanges commerciaux, les pays francophones du continent devraient adopter des politiques de diversification de leur production et accélérer leur industrialisation tout en profitant de l’énorme potentiel disponible en termes d’énergies renouvelables », a affirmé M. Alj, notant qu’à la CGEM, « nous œuvrons pour la promotion de cette diversification ». Le président du patronat français, Medef, Patrick Martin a, de son côté, indiqué que la dynamique entrepreneuriale dans les pays francophones, notamment en Afrique, est « remarquable ». Il a également mis en avant le rôle essentiel de la diplomatie économique, en soulignant que les entrepreneurs francophones se sont montrés pragmatiques et innovants, même dans des contextes diplomatiques parfois délicats et complexes. Dédié aux innovations en français, le salon FrancoTech s’inscrit dans l’esprit du XIXe Sommet de la Francophonie qui s’ouvre vendredi à la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts, au nord de Paris, avant de se poursuivre le lendemain au Grand Palais de la capitale française. Organisé par le Secrétariat général du Sommet de la Francophonie, en partenariat avec Business France et l’Alliance des patronats francophones, FrancoTech vise à dynamiser les échanges commerciaux et les flux économiques entre les acteurs francophones du monde entier, en particulier à travers la mise en valeur des offres, modèles innovants et des réussites entrepreneuriales modernes au sein de la francophonie. Ce grand événement réunit plus de 1.500 professionnels autour de 150 exposants provenant de près de 100 pays, pour stimuler l’innovation, les partenariats et réussites en français à travers notamment des panels, ateliers thématiques, rencontres B2B, un concours d’innovation et un espace d’exposition.
Congo : la SNPC joue un rôle clé dans la formation des enfants du village de Tchiminzi
Le village de Tchiminzi, situé dans le district de Tchiamba-N’zassi (département de Pointe-Noire), a bénéficié de la construction d’un complexe scolaire moderne, grâce au respect de l’engagement social de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC). L’inauguration de cet établissement scolaire, dénommé Jean-Baptiste Tati Loutard, a été faite le 4 octobre 2024, par les ministres Bruno Jean Richard Itoua des hydrocarbures et Jean Luc Mouthou, de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation en présence du Directeur général de la SNPC. Ce complexe Scolaire, réalisé par la SNPC, vise à offrir aux enfants une proximité avec l’école, les libérant de la nécessité de parcourir de longues distances pour leur apprentissage. La création de cette école témoigne de l’engagement de la société nationale des pétroles du Congo à fournir l’énergie issue du pétrole à la communauté. Le complexe scolaire de Tchiminzi illustration de l’objectif « Education pour Tous ». Le directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, s’est exprimé juste avant l’inauguration en affirmant que « Aujourd’hui, c’est avec une sensation de devoir accompli et une joie profonde que je me présente devant vous pour célébrer l’inauguration officielle de ce Complexe Scolaire ». La SNPC dans la ligne droite de la vision du président Denis Sassou N’Guesso La construction de cet établissement scolaire obéit à la volonté des pouvoirs publics congolais de rapprocher l’apprenant du lieu d’étude. Ce qui revient à dire les écoliers de Tchiminzi disposent, désormais, d’un cadre d’apprentissage moderne. De ce point de vue, « l’éducation est un droit fondamental comme le stipule la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. C’est l’épine dorsale de tout développement social », a fait observer Maixent Raoul Ominga, avant d’ajouter que « l’école est un lieu de culture et d’apprentissage. Elle est aussi et surtout un lieu de vie dans lequel chacun de nos enfants doit s’épanouir, apprendre les règles de vie commune, tisser des liens moraux et conserver des souvenirs agréables. » En prenant l’engagement de construire ce complexe scolaire moderne, la SNPC a tenu à s’inscrire dans la perspective du 4ème Objectif du Développement Durable des Nations Unies, recapitulée par le président Denis Sassou-N’Guesso, dans son programme de gouvernement « Ensemble poursuivons la marche », à savoir « d’assurer l’accès de tous (tous les jeunes congolais sans exception) à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ». A l’évidence, c’est répondre à la nécessité de mettre à contribution des autorités locales à tous les niveaux de responsabilité, de veiller à ce que tout enfant en âge d’aller à l’école d’y aller dans les meilleures conditions que la SNPC a construit ce complexe scolaire. Le complexe scolaire de Tchiminzi est la concrétisation de la responsabilité sociétale de la Société Nationale des Pétroles du Congo, conformément au pilier n°3 de son programme « Performance 2025 ». Une manière d’accompagner l’action du Gouvernement, dans la réalisation des Projets à caractère social sur l’ensemble du territoire national. Quid sur le complexe scolaire de Tchiminzi Il est essentiel de retenir, en se référant à la fiche technique présentée par Maixent Raoul Ominga, le directeur général de la SNPC que le complexe scolaire de Tchiminzi est bâti sur une superficie de 28.710 m², délimitée par un mur de clôture. On y trouve neuf bâtiments comprenant des salles de classe pour le préscolaire, le primaire et le collège ainsi que des logements pour le personnel administratif et le corps enseignant, deux blocs latrines pour le personnel et les apprenants, un système d’adduction d’eau potable constitué de deux forages, un château d’eau et une borne fontaine, doublé d’un collecteur d’eaux de pluies, ainsi que d’une aire de jeux pour le préscolaire et un terrain de football pour le primaire et le collège. Ce complexe scolaire dispose aussi des installations photovoltaïques et un groupe électrogène de 33 KVA. Il faut noter que la partie préscolaire est séparée du secondaire par un mur de clôture et que la capacité totale d’accueil de ce complexe est de 600 apprenants. La SNPC reste toujours à l’écoute des communautés. La SNPC a mis à la disposition de ce complexe scolaire deux véhicules utilitaires Hilux, deux bus scolaires de marque Toyota Coaster, sans oublier trois cent Kits scolaires composés de Tenues, Cartables, Cahiers, Boîtes mathématicales, pour permettre aux élèves de bien commencer les cours en cette période de rentrée scolaire. Le complexe scolaire de Tchiminzi intègre la liste des ouvrages scolaires réalisés par la SNPC en 2023, à Ewo, Djambala, Sibiti, Ouesso, Madingou, Odziba et Oyo. Il convient de souligner que les travaux de construction de cet établissement scolaire ont débuté le 11 avril 2023, sous l’égide des ministres Bruno Jean Richard Itoua, en charge des hydrocarbures, et Jean Luc Mouthou, responsable de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. Wilfrid Lawilla D.
Congo/Fecofoot : Mayolas dénonce Ngata et le ministère des Sports
Lors d’une conférence de presse au siège de la Fédération Congolaise de Football (Fecofoot), Jean-Guy Blaise Mayolas, président de l’institution, a pris la parole pour réagir à la débâcle des Diables Rouges face au Maroc (6-0) lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Il a profité de cette occasion pour livrer ses vérités, pointant du doigt le sélectionneur Isaac Ngata et dénonçant l’ingérence du ministère des Sports, qu’il considère comme les principales causes des échecs actuels de l’équipe nationale. Le ton était tendu, et rarement un sélectionneur n’aura été autant critiqué en public par son supérieur hiérarchique. Lors de cette intervention, Mayolas n’a pas mâché ses mots. Venu initialement pour évoquer la dernière actualité de la sélection, il s’est surtout attardé sur les dysfonctionnements qui minent la gestion de l’équipe, notamment après la défaite écrasante contre le Maroc et le forfait face au Niger. Le président de la Fecofoot en a profité pour détailler les relations difficiles entre la fédération et le ministère des Sports, ce dernier étant accusé d’avoir imposé Isaac Ngata comme sélectionneur, sans consulter l’avis de la fédération. « Ngata nous a été imposé unilatéralement par le ministère alors que nous étions en pleine procédure d’appel à candidatures. Aujourd’hui, nous n’avons toujours pas signé de contrat avec lui, car ses qualifications et compétences ne sont pas à la hauteur du poste », a-t-il déclaré, en brandissant les diplômes du coach et de son staff, qu’il a jugés insuffisants. Un sélectionneur et un staff « bas de gamme » Jean-Guy Blaise Mayolas a également critiqué la composition pléthorique et peu qualifiée du staff technique, composé de 18 membres. « Les Diables Rouges ont hérité d’un sélectionneur de piètre qualité, accompagné d’un staff tout aussi médiocre », a-t-il lancé. Tout en affirmant que la Fecofoot avait rempli ses obligations en termes de convocation des joueurs et de fourniture d’équipements, il a reproché au ministère des Sports de s’être arrogé la gestion complète du budget, des transports, des hébergements et des primes, laissant la fédération sans contrôle sur ces aspects cruciaux. Des perspectives sombres pour la CAN 2025 Concernant l’avenir, Mayolas s’est montré pessimiste. Il estime que la qualification pour le Mondial 2026 est déjà hors d’atteinte et que les chances pour la CAN 2025, qui se tiendra au Maroc, sont tout aussi maigres si des réformes profondes ne sont pas rapidement entreprises dans la gestion de l’équipe nationale. Cette sortie médiatique a suscité une vive réaction parmi les supporters des Diables Rouges, qui déplorent la gestion actuelle du football congolais. Si certains blâment le ministère des Sports, d’autres pointent du doigt la Fecofoot, qu’ils accusent d’inaction et de laisser-aller. Qui dirige vraiment la Fecofoot ? La situation au sein de la Fecofoot est également marquée par un conflit interne. Révoqué par une Assemblée générale cette semaine, Jean-Guy Blaise Mayolas refuse de quitter son poste et a convoqué une Assemblée générale extraordinaire. Pendant ce temps, un comité ad hoc a été nommé pour gérer les affaires courantes et organiser de nouvelles élections sous 90 jours. Cependant, la légalité de cette décision est contestée. La FIFA et la CAF suivent de près cette situation chaotique et ont dépêché une mission conjointe à Brazzaville. La FIFA a déjà averti le Congo des risques de suspension en cas d’ingérence politique. Si les différentes parties ne parviennent pas à un accord, un comité de normalisation pourrait être mis en place. Pour l’instant, la FIFA soutient Mayolas, refusant de reconnaître la révocation du 27 septembre. Ya Willy
Près de 211 millions de personnes dans les régions francophones ont encore besoin d’actions contre les maladies tropicales négligées
Cette information a été donnée dans un rapport publié, le 04 octobre 2024, sur les maladies tropicales négligées (MTN) dans les pays francophones intitulé : « Intensification de la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) dans les pays francophones : Avancées, défis et perspectives d’action durable » Cette première évaluation du genre appelle les nations de la Francophonie à s’unir, à agir et à éliminer les MTN grâce à une collaboration et à un engagement politique renouvelé. Il souligne les progrès significatifs accomplis ainsi que les défis qui restent à relever. Ce rapport appelle à un engagement politique renouvelé, à une collaboration transfrontalière renforcée et à une mobilisation accrue des ressources pour accélérer les progrès dans la lutte contre ces maladies. Le nouveau rapport publié ce jour dévoile la toute première évaluation du fardeau des maladies tropicales négligées (MTN) dans les pays francophones, soulignant les progrès significatifs accomplis ainsi que les défis qui restent à relever. Ce rapport appelle à un engagement politique renouvelé, à une collaboration transfrontalière renforcée et à une mobilisation accrue des ressources pour accélérer les progrès dans la lutte contre ces maladies. Un effort à fournir Ce rapport, lancé en marge du 19e Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), estime que 211 millions de personnes dans les pays francophones ont besoin d’interventions contre les MTN, soit une baisse de 23,3 % par rapport à 2010, année où 275 millions de personnes avaient besoin d’interventions. Ce chiffre est à comparer aux 1,62 milliard de personnes dans le monde qui en avait besoin en 2022, soit une baisse de 26 % par rapport aux 2,19 millions de personnes en 2010. La feuille de route 2021-2030 de l’Organisation mondiale de la santé pour les MTN vise à réduire de 90 % le nombre de personnes nécessitant une intervention d’ici à 2030 et à faire en sorte que 100 pays aient éliminé au moins une MTN. En lançant officiellement ce rapport sur les MTN, Pr Benjamin Ignace Bodounrin Hounkpatin, Ministre de la santé du Bénin a déclaré, « Aujourd’hui, il est plus qu’essentiel que nous travaillons ensemble dans une approche intersectorielle et dans le cadre du concept ‘one health – une seule santé’ » « En unissant nos forces, nous pouvons écrire le chapitre final de l’histoire des maladies tropicales négligées d’ici à 2030, et le monde francophone a l’opportunité de montrer la voie, car notre diversité et notre solidarité sont nos atouts. Agissons maintenant pour un avenir libéré des MTN » a-t-il ajouté. Notons que les MTN sont un groupe de maladies évitables et traitables qui causent des souffrances incommensurables à certaines des populations les plus vulnérables de la planète. Elles peuvent provoquer des handicaps sévères, des malformations et des décès, entraver la croissance économique et coûter des milliards de dollars en perte de productivité chaque année. Parmi plus de 1,6 milliard de personnes exposées au risque de MTN à travers le monde, un pourcentage important réside dans les pays francophones, en particulier en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est. Les changements climatiques, un défi majeur Les défis émergents sont également abordés, entre autres la manière dont le changement climatique expose de nouvelles régions au risque de MTN et modifie les schémas de transmission, rendant ainsi les maladies plus difficiles à combattre. Le rapport insiste sur l’importance d’adapter les stratégies pour faire face à ces menaces en constante évolution. « Tandis que nous nous efforçons d’atteindre les cibles définies dans la feuille de route de l’OMS pour les MTN 2021-2030 et l’objectif de développement durable 3, nous devons impérativement intensifier nos efforts », indique le Dr Isatou Touray, directrice exécutive de Uniting to Combat NTDs. « Renforcer la collaboration transfrontalière et intensifier la mobilisation des ressources sont des éléments indispensables pour lutter plus efficacement contre les MTN. » Ce rapport constitue une ressource essentielle pour les décideurs politiques, les partenaires, les donateurs et les communautés francophones, afin de garantir que les MTN restent une priorité dans l’agenda mondial. En travaillant ensemble et en engageant les ressources nécessaires, les pays francophones peuvent mener une action collective pour améliorer la santé et la qualité de vie de millions de personnes dans le monde. « En finir avec le fardeau des maladies tropicales négligées est primordial pour réduire la pauvreté et les inégalités dans le monde, ce qui profite à la fois aux pays francophones et à la communauté mondiale dans son ensemble », déclare le Dr Ibrahima Socé Fall, directeur du programme mondial de l’OMS visant à éliminer les maladies tropicales négligées. « Ce rapport souligne l’urgence d’un engagement politique renouvelé et d’une action collaborative. Il est temps de s’unir, d’agir et d’éliminer les MTN. » Il sied de noter que ce rapport a publié grâce à de Speak Up Africa, à l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) qui est une coalition novatrice de chefs d’État et de gouvernement africains œuvrant au-delà des frontières nationales et régionales à éliminer le paludisme en Afrique d’ici 2030 et de Uniting to Combat NTDs, qui est une organisation mondiale de défense des intérêts dont l’objectif est de mettre fin aux maladies tropicales négligées (MTN). Wilfrid Lawilla D.
Sénégal/Sport : Qui pour succéder à Aliou Cissé
Après neuf années marquées par une victoire historique à la CAN 2021, Aliou Cissé quitte la tête de l’équipe nationale sénégalaise. Son contrat, expiré en août dernier, n’a pas été renouvelé. Le Sénégal est désormais à la recherche de son remplaçant. En attendant la nomination d’un nouveau sélectionneur, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) mettra en place un staff technique provisoire pour diriger les matchs d’octobre, notamment les rencontres contre le Malawi, prévues les 11 et 15 octobre dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Une fois ces échéances passées, le futur sélectionneur sera désigné, avec déjà cinq noms sur la table. Pape Thiaw À 43 ans, Pape Thiaw possède un palmarès solide. Vainqueur du CHAN 2022 avec l’équipe locale du Sénégal, il a récemment été promu adjoint principal d’Aliou Cissé, après le départ de Régis Bogaert. Connaissant parfaitement la sélection, où il a évolué comme joueur puis comme membre du staff, Thiaw apparaît comme le candidat naturel pour assurer l’intérim lors des prochaines rencontres. Il pourrait aussi incarner une certaine continuité à long terme. Omar Daf Ancien international sénégalais, Omar Daf est un prétendant sérieux pour succéder à Cissé. Actuel entraîneur d’Amiens en Ligue 2, le technicien de 47 ans a déjà fait ses preuves en France, notamment à Sochaux et Dijon. Il a également une expérience précieuse au sein de l’équipe nationale, ayant été l’adjoint de Cissé entre 2016 et 2017. Habib Beye Ambitieux et passionné, Habib Beye n’a jamais caché son désir de prendre un jour les rênes des Lions de la Teranga. Après avoir permis au Red Star de monter en Ligue 2, il est actuellement sans club, ce qui en fait un candidat libre. Perfectionniste et adepte d’un jeu offensif, le technicien de 46 ans pourrait être l’homme capable de redonner du panache à la sélection sénégalaise. Hervé Renard Hervé Renard, 56 ans, est une figure incontournable du football africain. Double vainqueur de la CAN avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015, il est disponible depuis son départ de l’équipe de France féminine cet été. Rigoureux et habile à transcender ses équipes, Renard pourrait être l’homme providentiel pour relancer le Sénégal, notamment en misant sur les jeunes talents qui émergent. Patrick Vieira Né à Dakar, Patrick Vieira a remporté la Coupe du Monde 1998 sous les couleurs de la France, mais il reste étroitement lié à ses racines sénégalaises. À 48 ans, l’ancien milieu de terrain d’Arsenal a déjà une riche expérience en tant qu’entraîneur, avec des passages à New York City en MLS, Nice, Crystal Palace et plus récemment Strasbourg en Ligue 1. Actuellement sans club, Vieira pourrait apporter son expertise et son aura à l’équipe nationale. Alors que le Sénégal peine à retrouver la même fluidité dans son jeu depuis la CAN 2023, la succession d’Aliou Cissé sera cruciale pour l’avenir des Lions de la Teranga. Ces cinq profils présentent chacun des atouts spécifiques pour redonner à l’équipe un nouvel élan. Ya Willy.
L’Archer étend son engagement pour l’éducation financière et le développement de la zone CEMAC avec le lancement de solutions d’épargne
L’Archer (ex : L’Archer Capital), a opéré une nouvelle étape stratégique dans son développement en intensifiant ses activités B to C. Connu pour ses actions auprès du secteur public à travers sa filiale Securities, L’Archer, via sa seconde filiale dédiée à l’Asset Management, se donne désormais pour mission de promouvoir l’éducation financière auprès de tous les citoyens congolais et dans l’ensemble de la région CEMAC. Cette évolution marque un tournant stratégique pour le groupe, qui souhaite, au-delà de son activité de conseil et d’intermédiation, renforcer son impact direct sur les économies locales en touchant chaque citoyen. Avec comme objectif d’inspirer, de révolutionner et de transformer pour bâtir des économies africaines fortes. Pour concrétiser cette ambition, L’Archer a lancé une nouvelle gamme de plans d’épargne destinés à démocratiser l’accès aux services financiers, avec des options d’investissement accessibles dès 15 000 FCFA par mois et offrant un rendement annuel minimum de 6 %. « Nous voulons montrer que l’épargne n’est pas seulement un outil de sécurité financière, mais qu’elle peut être un levier de transformation économique et sociale », explique Gilles Tchamba, Président Directeur Général de L’Archer. « Notre ambition est d’agir pour l’éducation financière des jeunes filles et garçons du Congo, pour les projets des jeunes actifs mais surtout de permettre à tous les Congolais de bénéficier d’une solution d’épargne qui leur ressemble », poursuit Mme. Joanna Yaucat, Directrice Générale de L’Archer Asset Management. Ce programme vise ainsi à sensibiliser les jeunes, les familles, les retraités et les travailleurs aux bienfaits de l’épargne, pour favoriser un développement économique harmonieux à long terme. Au moment de la rentrée scolaire au Congo, L’Archer prévoit également de lancer un plan d’épargne dédié à l’éducation afin de soutenir l’égalité des chances. En soutenant les parents à planifier l’avenir scolaire de leurs enfants et en aidant les étudiants, L’Archer souhaite contribuer activement à l’essor d’une génération mieux formée, prête à relever les défis de demain.
Congo. Que se passe t’il entre la FECOFOOT et le Ministre des sports ?
Des émissaires de la FIFA devraient se rendre au Congo « dans les meilleurs délais » afin de rencontrer les différentes parties impliquées dans la crise qui secoue le football congolais depuis plusieurs mois. Selon certaines sources, la FIFA pourrait envisager des sanctions sévères en cas de non coopération ou d’atteinte à l’autonomie de la fédération. Le conflit oppose le président de la Fédération congolaise de football (FECOFOOT), Jean-Guy Blaise Mayolas, à un collectif de clubs ayant demandé la convocation d’une « assemblée générale extraordinaire de la FECOFOOT », avec le soutien apparent du ministère des Sports, qui semble privilégier les dissidents. Cette situation a pris une tournure inattendue, forçant la FIFA à intervenir. Dans une correspondance adressée à la FECOFOOT, l’organisation, en accord avec la CAF, a demandé la suspension de l’organisation de cette assemblée extraordinaire, initialement prévue pour le 25 septembre 2024. Fidèle à ses principes, la FIFA reste intransigeante face à toute ingérence politique dans les affaires sportives, ce qui pourrait conduire à des sanctions si les parties concernées persistent dans cette voie. La FIFA a également exprimé son inquiétude concernant une intervention policière au Centre technique de la FECOFOOT à Ignié, ayant conduit à la suspension des matchs de la 6e journée du championnat national de football féminin. Cette intervention, orchestrée sur demande du ministre des Sports, a provoqué la fermeture temporaire des installations. De nombreux observateurs estiment que le ministre expose le pays à des sanctions de la FIFA, qui perçoit ce type d’action comme une ingérence politique inacceptable. Dans ce climat tendu, trouver des solutions constructives devient urgent. Toutefois, le dialogue, rendu difficile par la présence de signataires dont la légitimité est contestée, permettra-t-il de désamorcer cette crise ? L’avenir du football congolais demeure incertain, alors que la communauté sportive internationale observe attentivement. La question reste ouverte : comment le Congo pourra-t-il préserver l’intégrité de son sport tout en résolvant ses différends internes ? Les réponses viendront des décisions à prendre dans les jours à venir. Crise à la FECOFOOT : Assemblée générale extraordinaire prévue le 5 octobre 2024 Le Comité exécutif de la Fédération congolaise de football, dirigé par Jean-Guy Blaise Mayolas, a convoqué une assemblée générale extraordinaire le 5 octobre 2024, à Brazzaville, suite à une réunion tenue le 27 septembre. Cette assemblée se déroulera en présence de représentants de la FIFA et de la CAF, soulignant l’importance de l’événement. Lors de la réunion du Comité exécutif, un communiqué lu par le vice-président a précisé que cette convocation répond à la crise provoquée par le « Collectif des membres de l’Assemblée générale de la FECOFOOT », qui avait tenté d’organiser une autre assemblée le 25 septembre 2024, s’appuyant sur l’article 33 des statuts de la fédération. Malgré l’invitation de la FIFA, avec l’accord de la CAF, à suspendre cette assemblée, le collectif a maintenu sa position, donnant à cet événement une allure d’assemblée ordinaire selon le Comité exécutif. La FECOFOOT a également consulté son conseil juridique pour avis sur la situation. Afin de se conformer aux recommandations de la FIFA et de la CAF, la FECOFOOT tiendra donc son assemblée générale extraordinaire le 5 octobre 2024. Cette assemblée se déroulera avec la participation des nouveaux délégués, désignés en fonction des résultats de la saison sportive 2024-2025, a précisé le porte-parole de la FECOFOOT. Ya Willy.
Maroc: La CGEM lance son offre “CGEM for Tech Founders” dédiée aux startups
La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), à travers sa Commission Écosystème Tech, a lancé aujourd’hui son offre “CGEM for Tech Founders”, dédiée aux startups. Cette initiative a été dévoilée lors d’un événement tenu récemment au siège de la confédération patronale à Casablanca, dédié aux leviers de développement de l’écosystème numérique marocain, en présence de M. Chakib ALJ, Président de la CGEM, de Mme Ghita MEZZOUR, Ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration et de M. Mohamed BENCHAABOUN, Directeur Général du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. Elle vise à accompagner les startups dans leur croissance, en leur offrant des solutions concrètes facilitant leur quotidien et les aidant à développer leur activité. CGEM for Tech Founders inclut différents services, notamment : la facilitation des démarches administratives à travers des corridors dédiés établis avec des organismes nationaux, notamment la DGI et l’Office des Changes ; l’écoute et la prise en compte des besoins et revendications de l’écosystème tech dans l’action de la CGEM en tant que force de proposition auprès des pouvoirs publics ; la participation à des événements de la CGEM, notamment en format speed-networking, pour permettre aux startups de rencontrer des investisseurs et des partenaires potentiels ainsi que l’accès au réseau de la CGEM comptant plus de 90 000 membres pour favoriser les collaborations. S’adressant aux participants, M. Chakib ALJ a affirmé que “Nous sommes fiers d’annoncer aujourd’hui le lancement de l’offre « CGEM for Tech Founders » qui apportera une vraie valeur ajoutée aux startups en alignement avec la stratégie Maroc Digital 2030. Comme toute entreprise, une startup a besoin de trouver des débouchés pour se développer. Nous avons, public comme privé, une responsabilité pour leur faciliter l’accès aux marchés et devons garder à l’esprit qu’accorder un marché à une start-up, c’est aussi participer au développement de l’écosystème.” Cet événement a également permis de présenter la Stratégie Nationale du Digital par Mme Ghita MEZZOUR qui a souligné les efforts du gouvernement pour encourager l’innovation numérique. De son côté, M. Benchaaboun a rappelé que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement vise à créer les conditions de l’émergence d’une industrie du venture capital performante, capable d’accompagner le développement d’un écosystème de startups marocaines à vocation internationale. Il a souligné que le processus de sélection des fonds startups, lancé dans le cadre d’un partenariat novateur avec le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration et la CDG, a suscité une forte mobilisation des sociétés de gestion avec 47 candidatures nationales et internationales couvrant un large spectre de stades de financement et de secteurs innovants. L’ensemble des soumissionnaires ont été auditionnés et les résultats de présélection seront annoncés dans les semaines à venir. Enfin, la rencontre a été marquée par une table ronde animée par des acteurs tech de premier plan, dont M. Mehdi CHERIF ALAMI, CEO & Co-Founder de Freterium, M. Ismail BARGACH, CEO & Co-Founder de WafR, M. Omar LAALEJ, Managing Director de Al Mada Ventures, Mme Hind LFAL, Secrétaire Générale de Orange Maroc et M. Redouane EL HALOUI, Président de l’APEBI, qui ont partagé leurs expériences et leurs visions sur le développement de l’innovation technologique au Maroc. Avec CP