L’ONG HWPL, en collaboration avec la Délégation permanente du Suriname auprès de l’UNESCO et la Commission nationale de la République démocratique du Congo pour l’UNESCO, a organisé un séminaire en ligne pour souligner la nécessité de la liberté de la presse dans la société d’aujourd’hui.
Cet événement visait à proposer des solutions pour améliorer la sécurité et les conditions de travail des journalistes avec la coopération de la société civile, du secteur privé et des gouvernements. Des journalistes, des représentants de l’UNESCO, d’anciens ministres et des représentants de la société civile étaient présents.
En 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette proclamation a marqué le début de progrès substantiels pour la liberté de la presse et la liberté d’expression dans le monde, avec la prolifération de médias indépendants dans de nombreux pays et l’essor des technologies numériques permettant la libre circulation de l’information en ligne.
Cette commémoration a été ouverte par les discours de félicitations des délégations des pays hôtes. Les professionnels des médias du Congo, du Mali et de la République tchèque ont présenté des exposés sur la protection de la liberté de la presse et la protection des droits de l’homme par le biais des médias, et des discussions ont eu lieu entre les présentateurs et les participants.
Dans son discours de félicitations, S.E M. Lazare LIEMA IBONGO-BOTIE a rappelé que l’UNESCO sensibilise les États membres à la nécessité de renforcer les normes et les politiques qui promeuvent la liberté d’expression, la liberté de la presse, la sécurité des journalistes et le droit à l’information. Il a également rappelé aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements en matière de liberté de la presse.
- E. M. Yaya Sangaré a déclaré : « Un journalisme sain et indépendant est vital pour toute société démocratique. Cette profession découle du droit d’avoir une opinion, de l’exprimer, de la diffuser et de la partager librement, ainsi que du droit de rechercher des informations et des idées. C’est une garantie de transparence dans l’exercice des responsabilités dans la conduite des affaires publiques, ainsi que dans la résolution des questions d’intérêt général. C’est aussi ce qui favorise une participation pleine et entière à la vie sociopolitique et au processus de décision, en toute connaissance de cause. C’est pourquoi l’exercice du journalisme doit être sécurisé, en termes de formation, de conditions de travail et de protection ».
Mme Severina Papis a conclu en déclarant : « En tant qu’organisation pacifiste, HWPL espère renforcer le soutien mondial à la liberté de la presse et encourager les journalistes à poursuivre leur travail important en faveur d’un monde juste et pacifique. Notre organisation s’efforcera de travailler avec les communautés de chaque pays non seulement pour cet événement, mais aussi pour la liberté de la presse et le respect des droits de l’homme. En mettant notamment en place la plateforme MAGP, nous essaierons de créer un réseau de journalistes et de protéger de nombreux autres droits de humains menacés par les « fake news » et les contenus haineux et discriminatoires. »
La MAGP (Media Association for Global Peace) est une plateforme de paix en ligne qui diffuse la culture de la paix et se spécialise dans le partage de divers types de documents sur la paix, notamment des nouvelles sur la paix et des informations sur les événements liés à la paix dans le monde entier.
L’un des principaux objectifs de la MAGP est de garantir la liberté d’information et la liberté de la presse, conformément aux accords internationaux, notamment la Charte des Nations unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme, les résolutions des Nations unies, la Déclaration de Windhoek, les résolutions des Nations unies et la Déclaration de paix et de cessation de la guerre (DPCW) déclarée par HWPL.