Exposition: L’œuvre de Hassan Kouhen débarque à Almazar Art de Marrakech

Jusqu’au 5 janvier, les cimaises de la galerie Almazar Art Gallery de Marrakech sont ornées actuellement par les œuvres récentes de l’artiste-peintre Hassan Kouhen. Le temps d’une exposition ludique, le public aura l’occasion de découvrir la palette riche de ce plasticien chevronné à mi-chemin entre la figuration et l’abstraction. Le vernissage de clôture de cette exposition aura lieu le 29 décembre.

Comme dans la vie, à chacun son paradis. Hassan Kouhen a, semble-t-il, déjà trouvé le sien depuis quarante ans: la peinture. Et depuis, une longue histoire d’amour doublée de moments forts, certains plus vifs que d’autres mais toujours avec un plaisir tranquille.

Ce Natif de Fès en 1955, vivant et travaillant entre le Maroc et Lake Forest en Californie (Etats-Unis), est considéré parmi les grands plasticiens marocains à travers les générations. Pour lui rendre un vibrant hommage et fêter ses quarante ans de peinture, la galerie Almazar Art Gallery de Marrakech a décidé d’exposer ses œuvres récentes.

A travers cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 5 janvier, la galerie propose aux amateurs de l’art contemporain marocain l’œuvre d’une des figures clés de la peinture au Maroc. Le public pourra dès lors découvrir la genèse de la palette si riche de cet artiste au talent confirmé depuis plus de quarante ans. Grandiose, cette exposition se veut une percée dans le monde de Hassan Kouhen sa créativité, son œuvre, son parcours et une bonne partie de lui-même.

« D’emblée ce qui me frappa dans les toiles de Hassan Kouhen, hormis ce mariage idyllique des couleurs, c’est cette touche magique, ce trait simple et recherché à la fois. Si bien que je tins a connaître l’homme pour mieux cerner son œuvre. Artiste jusqu’au bout des ongles, il semble naviguer sur un nuage les pieds bien sur terre. Ce qui, sans doute, lui confère une certaine légèreté émanant pourtant des profondeurs des abysses. C’est la tout le paradoxe du travail de cet artiste qui passe allègrement du figuratif à l’abstrait, du noir et blanc aux couleurs, de l’ombre à la lumière», indique à ce propos l’écrivain, chroniqueur et journaliste Omar Salim.

Lors de cette exposition, on découvrira ce plasticien chevronné avec son approche tout à fait nouvelle de ce genre de peinture. Des plans se pénètrent, s’entrechoquent. Ils imposent des parties calmes et des parties intenses. Hassan Kouhen a construit une œuvre lumineuse à mi-chemin entre la figuration et l’abstraction. Sa plateforme s’est éclairée puisque la géométrie de ses compositions s’est rendue de plus en plus aérienne. Alors là il n’y a absolument pas de rupture dans ce travail. On dirait plutôt une nette évolution. Il possède toujours cette énergie dans la représentation du visible. On le connaît très bien, c’est sa marque déposée.

C’est ce que confirme aussi Omar Salim : « Passion et amour jaillissent naturellement des tableaux de Hassan Kouhen, sans agressivité mais avec grâce et élégance. Il faut dire que l’artiste aiguisa ses pinceaux en se frottant aux grands maîtres dont un « certain » Picasso qu’il imitait à la perfection. Ce mimétisme lui ouvrit la voie royale, la sienne: son style, sa palette de couleurs, son art, sa manière, sa signature».

L’exposition actuelle de Hassan Kouhen à Almazar Art Gallery est jusque-là une réussite. Depuis le vernissage du 15 décembre, six œuvres de l’artiste ont été vendues dont quatre par une grande banque. Il y aussi deux réservations et une œuvre qui a été présentée également aux enchères le 2 décembre, organisés à l’hôtel Mowenpick-Mansour Eddahbi à Marrakech par l’Association «Les enfants de l’Atlas» a été acquise par un grand collectionneur étranger.

Soulignons enfin qu’après le premier vernissage du 15 décembre, cette exposition aura un deuxième vernissage celui de la clôture, prévu le 29 décembre.

L.M

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