Maroc/Transport aérien. L’ONMT multiplie l’ouverture de nouvelles lignes aériennes

Fidèle à son ambition de promotion du secteur du tourisme et pour capitaliser sur l’engouement du Maroc suite à la Coupe du Monde 2022, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) multiplie les actions avec les prescripteurs de voyages et les compagnies aériennes nationales et internationales pour augmenter le nombre de siège en direction du Maroc. C’est ainsi que pour la saison estivale 2023, l’ONMT a impulsé l’ouverture de pas moins de 35 nouvelles lignes aériennes avec 10 compagnies aériennes. Pour Adel El Fakir, DG de l’ONMT, « Le transport aérien est un levier d’action pour le développement du tourisme. Pour l’Office, il est donc important de contribuer à mettre en place ces nouvelles liaisons afin d’accompagner l’embellie et monter en puissance, en sécurisant la connectivité des destinations marocaines vers les principaux marchés émetteurs.» Ce sont ainsi 8 destinations marocaines qui sont concernées par ce vaste programme : Agadir, Essaouira, Fès, Marrakech, Nador, Ouarzazate, Rabat et Tanger. Et ces nouvelles lignes concernent 9 marchés émetteurs : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, la Grèce, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni. 10 compagnies aériennes effectueront ces nouvelles lignes point à point : Aegean Airlines, Air Arabia Maroc, Binter Canarias, EasyJet, Eurowings Discover, Luxair, Ryanair, TUIfly Belgium, Volotea et Vueling. L’ensemble des délégations de l’ONMT à l’étranger ont été mobilisées pour arriver à ce résultat. Ainsi l’ONMT concrétise l’ensemble des efforts de promotion et de commercialisation de la marque touristique Maroc et adresse un message fort de confiance aux professionnels du tourisme et aux destinations pour une saison qui s’annonce sous les meilleurs auspices.
Maroc/Transport aérien: l’ONMT et EasyJet concluent un accord historique

L’Office national marocain du tourisme (ONMT) annonce avoir signé, mercredi 25 janvier à Londres, un partenariat record avec EasyJet Group détenteur de EasyJet Airlines et du tour-opérateur EasyJet holidays, prévoyant une véritable montée en puissance du géant européen au Maroc. « Cet accord est historique pour la destination Maroc. La compagnie aérienne dispose d’une véritable expertise sur le marché européen, notre premier bassin émetteur de touristes. Ce qui nous conforte dans notre stratégie offensive sur nos marchés cibles », a déclaré Adel El Fakir, Directeur général de l’ONMT. Conclu entre Adel El Fakir et Johan Lundgren, Directeur général d’EasyJet Group, l’accord quinquennal couvre la période allant de la saison été 2023 à l’hiver 2027-2028, a précisé l’Office dans un communiqué. Selon les termes de l’accord, « au terme de ces 10 saisons, la compagnie EasyJet Airlines doublera son offre en sièges vers le Maroc, passant de près de 800.000 actuellement à 1,6 million de sièges début 2028 », souligne-t-on de même source. Précisons que sept marchés sont concernés, à savoir le Royaume-Uni, la France, la Suisse, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Portugal, des marchés où la compagnie arienne dispose de bases aériennes. Dans le cadre de cet accord, poursuit le communiqué, EasyJet Airlines et l’ONMT ont convenu de développer plusieurs connectivités aériennes sur les destinations que la compagnie dessert déjà, à savoir Marrakech, Agadir, Essaouira et Tanger et de programmer de nouvelles destinations comme Rabat, Fès et Ouarzazate. « Nous restons attachés à notre coopération continue avec l’Office national marocain du tourisme et sommes impatients de travailler ensemble aujourd’hui et dans les années à venir pour promouvoir la destination Maroc et tout ce qu’elle a à offrir », s’est réjouit Johan Lundgren, Directeur Général d’EasyJet Airlines, rappelant qu’easyJet a doublé son activité vers le Maroc vu que sa popularité ne cesse de croître auprès de ses clients. Précisons qu’au niveau de sa branche tour-operating, Easyjet Holidays s’est engagé a développé son portefeuille client sur la destination Maroc dès cet été. Comme cela est relevé dans le communiqué, cette coopération avec l’ONMT comprendra une large campagne de marketing et de communication portant sur les destinations touristiques marocaines pour booster les ventes. Martin Kam
Congo Brazzaville/Relance Ecair. Travailleurs à la caisse!

TRANSPORT AERIEN. La compagnie Ecair a finalement trouvé un modus vivendi avec ses travailleurs, y compris ceux qui l’ont traînée devant le tribunal. Selon nos informations, les agents d’Ecair sont entrain de percevoir au total 9 mois de leur ancien salaire net. En détail, il s’agit de « 2 mois au titre de chômage technique, 4 mois d’arriérés correspondant aux mois de septembre à décembre 2016, et de 3 mois d’indemnité de séparation », peut-on y lire dans le contrat transactionnel, assorti d’une clause de confidentialité, auquel nous avons eu accès. Préalablement, avant de passer à la caisse, les agents d’Ecair signent un document dans lequel ils reconnaissent le calcul qui a été fait, et surtout, ils renoncent à toute action en justice contre leur ancien employeur. Il est fait application, à l’appui de ce deal, à 2 articles du code civil. Le principe de « vaut mieux une bonne séparation qu’un mauvais procès » semble donc avoir mis d’accord les deux parties. Beyina Moussa, la directrice générale, présente sur les lieux, veille elle-même à la réussite de cette espèce d’opération de « paiement d’arriérés de salaires muée en paiement des droits de ses agents. Est-ce pourquoi elle a annulé le déplacement de Douala où se tient la conférence internationale sur le transport aérien en Afrique centrale(Citrac), organisée par le cabinet Bekolo &Partners, qui est, par ailleurs, impliqué dans la relance d’Ecair? Comme rien n’a été rendu public, se posent les cas des agents décédés, de ceux qui ne sont plus au Congo… Par A.Ndongo Journaliste économique et financier
Congo Brazzaville/Ecair. En attendant le redecollage

ANALYSE. Une esquisse de plan de relance d’Ecair est dans les tuyaux. Reste la phase de sa concrétisation. Possible que le ministre du Budget, des comptes publics et du portefeuille public, Ludovic Ngatsé, soit mieux disposé à donner un coup d’accélérateur aux décaissements y relatifs. La direction générale d’Ecair, selon nos sources, pourrait, dans un premier temps, retenir- si ce n’est déjà chose faite- une cinquantaine de techniciens et administratifs, qui vont l’accompagner dans le processus d’obtention du Certificat du transport aérien(CTA). C’est donc au terme de ce processus, croît savoir une source proche du dossier, que pourra démarrer l’exploitation régulière de la compagnie. Avant d’en arriver là, le cabinet Bekolo and partners procédera au travail de dégraissage des effectifs. Vaut mieux tard que jamais, la résiliation des contrats de travail, conformément au droit du travail congolais, sera en session de rattrapage. Une manière de corriger l’erreur administrative commise depuis la fermeture de la compagnie en 2016. Toutefois, un expert en droit du travail reconnaît que cette erreur administrative méritera réparation au moment des comptes. En ce qui concerne le volet fonctionnement de la compagnie, l’heure est à l’étude du respect du ratio ( Avion / personnel ). Il s’agit, confie un expert en matière d’exploitation d’une compagnie aérienne, de ne plus perdre de l’argent. Ecair, recommande t-il, devrait se situer dans la norme de ratio de rentabilité, à savoir 1 avion pour 50-55 salariés. En principe, les 4 avions qui pourraient mis en exploitation de manière progressive, devraient absorber entre 200 – 220 salariés. Il n’en a été rien pendant la phase d’exploitation précédente. La compagnie aérienne à capitaux publics congolais avait un effectif pléthorique de 770 salariés pour 6 avions seulement, alors qu’elle aurait dû en disposer entre 300 – 330 salariés au maximum. Ce que beaucoup de gens ne savent pas est que sur les 770 agents, Ecair n’en avait quelque 200 seulement, en prise directe avec l’exploitation (techniciens, pilotes, opérations au sol…). Pour la petite histoire, les pilotes n’avaient pas eu accès aux commandes des avions de leur propre pays. « Comme c’était la politique des partenaires d’Ecair, notamment Privatair et Jetairfly, avec la complicité de l’ancien tout puissant directeur général adjoint, Johan Maertens, un ancien directeur général de Camair Co, qui avait été limogé pour…, difficile d’accepter l’inacceptable « , lâche, exaspéré, un proche du dossier. Sur ce point précis, Beyina Moussa, la directrice générale d’Ecair, contrairement aux informations relayées, n’y pouvait rien », reconnaît-il, la main sur le cœur. Last but no least, reste tout entier le problème du paiement de la dette sociale due aux travailleurs… Par A.Ndongo Journaliste économique et financier
Congo Brazzaville/Transport aérien. Honoré Sayi pourra t-il faire redécoller Ecair?

TRIBUNE. Ses collègues Mokoki, Dimou, Ebouka Babackas et Tchikaya, qui se sont succédé à la tête du ministère des transports, n’y sont jamais parvenus. L’urgence est-elle les avions d’Ecair qui sont à l’étranger, comme en témoigne la visite de la directrice générale de la compagnie aérienne à capitaux publics à Addis-Abeba et à Johannesburg? Selon un fin limier en aéronautique, ces avions endommagés ne pourront pas revenir au Congo avant une période comprise entre 6-10 mois au moins, car il faut beaucoup d’argent pour les remettre en état ». Faut-il noter que l’avion qui a subi d’importants dommages, suite à un incendie intervenu en Afrique du Sud n’était plus assuré. Par conséquent, des travaux d’envergure, bien coûteux, devraient être entrepris, sur fonds publics congolais, pour sa remise en état. Il faut également y ajouter les travaux de sa check controlled. La priorité ne serait-elle donc pas, dans ces conditions, la remise en état de navigabilité du TN-AJI immobilisé depuis janvier 2021 sur le tarmac de l’aéroport international Maya Maya? « Les 3,4 milliards de FCFA accordés par l’Etat congolais à Ecair suffisent pour lancer le processus du CTA auprès de l’ANAC », croît savoir un proche du dossier. Autre chose, après recertification de la compagnie, il faut songer au recyclage du personnel congolais à reambaucher.Pour calmer le jeu, le nouveau ministre des transports devra lancer des discussions directes et franches avec le personnel dont les contrats de travail n’ont jamais été résiliés depuis l’arrêt des activités d’Ecair en 2016. La dette sociale de 60 mois, reconvertie en 6 mois seulement, n’est toujours pas payée par la Caisse Congolaise d’Amortissement(CCA). En droit du travail au Congo, tant que les contrats de travail ne sont pas résiliés, les compteurs tournent. Ecair doit donc à ses agents tous les salaires à compter du mois d’août 2016 jusqu’à la rupture des contrats de travail. Ecair? On eût dit que le dossier Ecair est celui qui emporte certains ministres des transports? Une vraie patate chaude dont hérite Honoré Sayi. Parviendra t-il à relever ce challenge sans courir le risque de se heurter à la puissante directrice générale d’Ecair? L’avenir ne ment jamais. Par A.Ndongo Journaliste économique et financier
Congo Brazzaville/Transport aérien. Des faux pilotes sont-ils aux commandes des avions?

TRIBUNE. L’information publiée par le site Sacer, notamment la qualification douteuse de certains pilotes étrangers au Congo, nous a donné l’occasion d’enquêter sur le processus de qualification des pilotes par l’Agence Nationale de l’Aviation civile(Anac). Selon de très discrètes sources jugées de bonne foi, « Il n’existe pas un seul faux pilote dans le ciel congolais voire répertoire de l’Anac ». Le processus de qualification des pilotes obéit à un schéma professionnel très rigoureux, poursuivent-elles. L’authentification des licences des pilotes se fait auprès de l’autorité de délivrance de ladite licence, c’est-à-dire l’autorité de régulation du pays d’où est originaire le pilote concerné. Il faut noter que l’examinateur de l’autorité de l’aviation civile de ce pays fait passer le test en vol au pilote. S’il est concluant, alors l’autorité de l’aviation civile de l’Etat d’ou est originaire le pilote lui délivre la licence. Et c’est donc auprès de son alter ego étranger que l’Agence de l’aviation civile du Congo ( ANAC) demande l’authentification de la licence. Avant d’être aux commandes d’un avion, le pilote de ligne passe, au préalable, par les fourches caudines des services habiletés, comme décrit ci-dessus. Si cette vérification est concluante, s’en suit alors une évaluation technique sous forme d’essai de pilotage dans le ciel congolais, au terme de laquelle la décision est prise de lui accorder ou non la licence de piloter un avion au Congo. Un ukrainien, pilote d’Africa airlines, une compagnie à capitaux privés opérant en local, s’est vu refuser la licence. « Et pour cause, son vol d’essai avait été jugé peu convaincant », affirme, sous couvert d’anonymat, un expert de l’aviation civile. Selon nos informations, ukrainiens, marocains, gabonais et congolais sont les nationalités des pilotes aux commandes des avions au Congo. La compagnie Canadian s’est attachée les services des ukrainiens, tandis que Tac compte sur ses pilotes gabonais et congolais, et Africa airlines sur les marocains. Ces derniers, anciens de Royal Air Maroc, mis en congé technique pendant la période covid-19, ont dû subir le même schéma de qualification avant de s’offrir le ciel congolais, commente un proche des services de qualification auprès de l’Anac. En rapport avec la demande émise par l’autorité nationale de régulation du secteur aérien auprès de l’Iata(voir fac similé), nous n’avons pas encore pu obtenir copie de la réponse « par la négative », semble-t-il, de l’Association internationale du transport aérien. Nous y reviendrons dès que possible. Par A.Ndongo Journaliste économique et financier Brazzaville.
Transport aérien : Le Gouvernement du Bénin et Corsair scellent leur partenariat

Sous la présidence du Conseiller Spécial du Chef de l’État, Monsieur Johannès DAGNON, le Gouvernement du Bénin représenté par le Ministre des Infrastructures et des Transports, Monsieur Hervé HEHOMEY, a procédé, ce jeudi 21 juillet 2022 au Palais de la Marina, à la signature d’un accord avec la compagnie aérienne française CORSAIR représentée par son Président Directeur Général, Monsieur Pascal De IZAGUIRRE. La cérémonie de cette après-midi est l’acte officiel qui consacre l’agrément de la compagnie pour desservir la ligne Cotonou-Paris-Cotonou en vol direct. Cet accord intervient quelques jours après l’annonce, par le Gouvernement du Président Patrice TALON, de l’intégration de CORSAIR à la liste des compagnies désormais présentes à Cotonou. Le premier vol inaugural est prévu pour le 8 novembre 2022. Au cours de cette cérémonie fort simple, le PDG de CORSAIR, après avoir remercié le Chef de l’État et son Gouvernement pour la concrétisation de cette collaboration, a fait savoir qu’un grand pas vient d’être posé dans le développement des affaires au Bénin. « Conformément à notre plan stratégique, nous poursuivons notre développement sur le continent africain. Je salue et remercie les équipes du gouvernement béninois pour leur collaboration efficace et constructive qui a permis de concrétiser rapidement l’ouverture de cette nouvelle ligne. Le programme de développement culturel et touristique du gouvernement est très prometteur, il mérite d’être soutenu en créant les conditions de connectivité aérienne efficace pour un afflux vers la destination Bénin. Grâce à nos A330-300, nous allons proposer le confort de nos appareils à un prix très compétitif et élargir ainsi l’accès au transport aérien à un plus grand nombre de personnes », a-t-il déclaré. En synergie avec cette appréciation, le Ministre des Infrastructures et des Transports, Monsieur Hervé HEHOMEY, s’est dit très heureux de l’ouverture de la ligne Cotonou-Paris-Cotonou par la compagnie CORSAIR. « Cette desserte permet de démocratiser la destination Bénin et cadre parfaitement avec la vision du Gouvernement de faire du tourisme un véritable levier de développement. Elle positionne d’ores et déjà notre pays comme une destination touristique de premier plan. Je suis persuadé que les voyageurs bénéficieront davantage de services à des coûts compétitifs », a-t-il ajouté. CORSAIR croit, en effet, au développement touristique du Bénin, ainsi que le prévoit le Programme d’Action du Gouvernement de mettre en lumière la culture pour permettre au pays de devenir une référence culturelle en Afrique : un projet ambitieux, avec notamment plusieurs musées en construction (la rénovation du Fort portugais de Ouidah, le musée international du Vodoun, le musée de l’épopée des Amazones et Rois du Danxomè …etc.) ainsi que l’attraction que constituent les 26 Trésors royaux, restitués par la France en novembre 2021, qui sont présentement en exposition au Palais de la Marina. La compagnie CORSAIR va desservir Paris-Orly en vols directs depuis Cotonou. Elle proposera 3 fréquences par semaine (mardis, jeudis, dimanches) en vols directs, pour toute l’année vers la capitale française, une bonne nouvelle qui va contribuer à faciliter les déplacements entre le Bénin et la France, grâce à des prix très compétitifs. Ces vols réguliers seront opérés en Airbus A330-300 dotés de 3 classes de voyage (Business, Premium, Economy). Le nombre de fréquences pourrait être augmenté sur cette nouvelle ligne si la demande était au rendez-vous. Les ventes de billet sont d’ores et déjà ouvertes sur le site de CORSAIR et dans les agences de voyage. Cette nouvelle ligne permettra également à CORSAIR de soutenir le développement économique du Bénin avec des perspectives dans le transport de fret.
Congo Brazzaville. Ecair: Navigation à vue pour le Boeing 737-700!

TRANSPORT AERIEN. Selon une source proche de la Générale de Prestations de Services(GPS), la compagnie qui assure la sécurité du Boeing 737-700 TN-AJI, parqué depuis le 15 janvier 2021 à l’aéroport international Maya Maya, Ecair n’arrive pas à absorber ses arriérés de paiements qui s’élèveraient à une vingtaine de millions de FCFA seulement. S’il est vrai que la société de gardiennage n’est pas encore passée aux menaces, l’inquiétude demeure cependant. Pour la petite histoire, cet avion, selon nos sources, était parti en Hongrie en juin 2016 pour une check Control, avant de revenir à Brazzaville pour continuer l’exploitation. Après cette check Control, Jetairfly l’a envoyé à Bruxelles où il a été mis sous séquestre par ce partenaire, en raison des défauts de paiement des loyers d’exploitation. Le gouvernement congolais avait alors dû payer à Jetairfly sa créance, permettant ainsi au 737-700 de regagner Brazzaville en état de navigabilité. Au lieu d’être mis en leasing auprès d’une compagnie qui aurait pu reverser un loyer à Ecair, le Tn-Aji a été, au grand dam des experts en management en aviation civile, cloué au sol. Conséquence, il a progressivement perdu la validité de son certificat de navigabilité. En bon voyageur, il a été de nouveau convoyé à Addis-Abeba pour une nouvelle check Control. Il en revient le 15 janvier 2021 en option full potentiel, selon le jargon du milieu, pour opérer. Il est cloué au sol jusqu’à ce jour. Lorsque Ecair pourrait redecoller, le Tn-Aji devra repartir pour une nouvelle check avant d’être remis en exploitation. Pourquoi n’avoir pas pensé à une formule de location pour au moins amortir les frais des checks Control payés par l’Etat congolais, lui-même en panne sèche? Heureusement, les pétro dollars générés par la flambée du prix du brut sur le marché international pourront à nouveau être mis à contribution pour relancer Ecair. Par Alphonse Ndongo Journaliste économique et financier.