La reprise économique en Afrique subsaharienne serait généralisée

Les perspectives de reprise économique en Afrique subsaharienne seraient généralisées, mais à des rythmes variables selon les pays et les régions.

La croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait se redresser en 2017, soutenue par la reprise de l’économie mondiale et la remontée des cours des matières premières, a indiqué la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère marocain de l’Economie et des finances.

Selon le FMI, le PIB global de l’Afrique subsaharienne devrait enregistrer une croissance de 2,6% en 2017 après 1,4% en 2016, a relevé la DEPF soulignant que toutefois que les perspectives restent entourées de grandes incertitudes sur le plan international.

« La reprise économique en Afrique subsaharienne serait généralisée, mais les rythmes de croissance resteront inégaux selon les pays et les régions », a-t-elle indiqué dans la dernière note de conjoncture.

La DEPF a ajouté que les pays importateurs de pétrole devraient enregistrer une croissance soutenue de 3,9% en 2017 après 3,4% en 2016, tirée par une reprise en Afrique du Sud (0,8% après 0,3%). Tandis que les pays exportateurs de pétrole devraient voir leur croissance se redresser en 2017 (0,9% après -1,4%), menée par le Nigeria (0,8% après -1,5%), suite à la remontée des cours pétroliers.

Dans sa note, la DEPF a aussi indiqué que les pays de l’Afrique de l’Ouest continuaient d’enregistrer des taux de croissance élevés, citant le cas, en particuliers, des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dont la croissance devrait s’établir à 6,1% en 2017 après 6,1% en 2016.

« L’expansion se poursuivra à la côte d’Ivoire (6,9% après 7,5%), au Sénégal (6,8% après 6,6%), au Mali (5,2% après 5,4%) et au Burkina Faso (6,1% après 4,5%). Le fort potentiel de croissance de la région ouest-africaine offre de grandes opportunités pour un pays comme le Maroc », a-t-elle précisé.

Et de rappeler que le Maroc a adressé en février dernier une demande officielle d’intégration à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans le but d’approfondir ses relations avec cette région.

« Cette organisation, qui compte actuellement 15 pays membres, constitue un marché extrêmement prometteur, avec un PIB global de plus de 700 milliards de dollars (environ 30% du PIB du continent) et une population de près de 350 millions d’habitants », a relevé la DEPF.

Dans sa note, la Direction des études et des prévisions financières a également rappelé que le Maroc et le Nigeria ont annoncé mi-mai le lancement d’une étude de faisabilité pour la construction d’un gazoduc entre les deux pays qui devrait traverser douze pays et fournir de l’énergie pour toute la région ouest-africaine et, in fine, pour l’Europe.

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