Le Président du Ghana appelle à un retour de l’AES dans la Cedeao : « Trouvons une solution »
Dans une récente interview, le Président ghanéen Nana Akufo-Addo a exprimé son souhait de voir les pays membres de l’Alliance des États du (AES) (le Burkina Faso, le Mali et le Niger) réintégrer la Cedeao. Soulignant leur rôle historique en tant que pays fondateurs, il a insisté sur la nécessité de repenser le fonctionnement de l’institution pour faciliter leur retour. « Ce ne sera pas facile, mais je reste optimiste », a-t-il ajouté, appelant à la recherche d’une solution pour résoudre cette crise.
Crise à la CEDEAO : les pays de l’AES menacent de se retirer
Un sommet de la CEDEAO s’est tenu dimanche 10 décembre, en l’absence de quatre pays membres dirigés par des Transitions militaires. L’objectif officiel était d’évaluer les avancées ou les manquements de ces pouvoirs transitoires, mais de nombreux observateurs estiment que la levée ou non des sanctions économiques et financières contre le Niger constituait la quintessence de ce sommet. Ce sommet a été marqué par l’absence des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qui ont annoncé leur intention de se retirer définitivement de la CEDEAO et de l’UEMOA. Cette décision est une réponse aux sanctions que ces pays ont subies de la part de la CEDEAO, qui les accuse de ne pas respecter la feuille de route de la transition démocratique. Les pays de l’AES ont également envoyé un signal fort aux douze autres pays membres de la Cédéao, en organisant un conclave à Bamako pour explorer les pistes de réflexion relatives à l’intégration économique et monétaire des trois états. Cette initiative montre que les pays de l’AES sont déterminés à poursuivre leur coopération, malgré les pressions de la CEDEAO. AES
La Cédéao a présenté à l’UE ses idées sur l’opération militaire contre le Niger
Le président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le ministre nigérien des Affaires étrangères au sein du gouvernement du président Mohamed Bazoum destitué par les putschistes ont présenté aux chefs de la diplomatie européenne leurs idées sur une possible opération militaire de la Cédéao contre le Niger. C’est ce qu’a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell lors d’une conférence de presse à l’issue d’une rencontre informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Tolède, en Espagne. « La participation des leaders africains a été très utile, ils ont présenté la vision africaine de la situation au Niger et les possibilités du déploiement militaire sur le terrain », a déclaré Josep Borrell… Lire la suite sur AIB
Niger : la Cédéao rejette l’idée d’une transition de trois ans des militaires
Les pays ouest-africains opposés au coup d’Etat au Niger ont rejeté l’idée d’une transition de trois ans maximum lancée par les militaires qui ont pris le pouvoir, signe qu’une sortie de crise par la voie diplomatique semble encore lointaine. «Une période de transition de trois ans est inacceptable», a affirmé Abdel-Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le 21 août. «Nous voulons que l’ordre constitutionnel soit restauré le plus rapidement possible» au Niger, a-t-il ajouté dans une interview à Al-Jazeera, réaffirmant la position inflexible de l’organisation régionale depuis le coup d’Etat du 26 juillet… En savoir plus sur RT France
Alpha Blondy/CEDEAO : Non ne faites pas cette GUERRE contre le NIGER!!
Afrique/France. Une douche froide
POINT DE VUE. Depuis le coup d’Etat au Niger, les médias hexagonaux ont adopté une rhétorique guerrière en incitant OUVERTEMENT la CEDEAO à intervenir MILITAIREMENT au NIger en insistant sur sa « PERTE » de crédibilité. La FRANCE est dans une position TRES délicate au SAHEL. Sa hiérarchie militaire préfère laisser les AFRICAINS faire le SALE boulot à sa place, redoutant une série de manifestations HOSTILES dans TOUTE l’Afrique où son impopularité ne cesse de croître. Sauf que depuis quelques jours, le Président du Nigeria et Président en exercice de la CEDEAO, BOLA AHMED TINUBU, a changé de fusil d’épaule en privilégiant la voie DIPLOMATIQUE. Contrairement à certains pays « francophones » de la CEDEAO dont les dirigeants sont à la SOLDE de l’ELYSEE, l’écrasante majorité des sénateurs NIGERIANS est FERMEMENT opposée à l’option militaire. Le débat fait RAGE dans les médias locaux. Les sénateurs de 7 Etats du nord du NIGERIA sont montés au créneau pour exprimer leur opposition. Le nord du NIGERIA est majoritairement peuplé de HAOUSSA, peuple aussi nombreux au NIGER voisin. Or l’armée nigériane est dominée par des officiers supérieurs HAOUSSA, qui ont eux-mêmes battu le RECORD de coups d’Etat en Afrique entre 1966 et 1993. L’AFRIQUE a été certes balkanisée géographiquement, mais pas CULTURELLEMENT. Les HAOUSSA du NIGERIA comme ceux du NIGER sont sous l’autorité d’un seul chef, MUHAMMADU SA’AD ABUBAKAR, l’émir de SOKOTO. C’est l’un des hommes les plus PUISSANTS du continent qui peut à tout moment changer le cours de l’HISTOIRE. Il a mis en garde le Président BOLA AHMED TINUBU sur une éventuelle intervention de l’armée nigériane au NIGER considéré comme un pays frère. Les PSEUDOS spécialistes du SAHEL qui défilent sur les plateaux de télévision ignorent COMPLETEMENT cette réalité SOCIO-CULTURELLE parce que leur vision COMMUNE se limite à L’URANIUM et au PETROLE. La TROISIEME guerre DITE mondiale ne partira certainement pas de l’UKRAINE, mais du NIGER, si jamais l’option d’une intervention militaire se précise. TOUS les potentats FRANCAFRICAINS qui gouvernent les ENCLOS coloniaux africains seront balayés tour à tour par des MILITAIRES. Les révolutions de PALAIS et les coups d’Etat vont s’enchaîner à un tel point qu’aucune organisation sous-régionale ou continentale ne parviendra à éradiquer cette GANGRENE. Qui vivra verra ! Par NGOMBULU YA SANGUI YA MINA BANTU LASCONY
Ultimatum de la Cédéao au Niger: «Le Tchad n’interviendra jamais militairement»
Le Niger est toujours plongé dans l’inconnu. L’ultimatum de la Cédéao expire demain, dimanche 6 août. Les États-membres se préparent à une éventuelle intervention militaire dans le pays. Pendant trois jours et jusqu’à hier, vendredi, les chefs d’état-major étaient réunis à Abuja, au Nigeria, pour définir le profil d’une « éventuelle intervention » armée. Il semble que la force soit prête. Il s’agit en fait de la force d’attente, validée en décembre dernier, à la conférence des chefs d’État de la Cédéao. Un contingent d’abord pensé pour le maintien de la paix et pour la lutte contre le terrorisme, mais dans le cas du Niger, ces soldats devraient avoir un mandat robuste, incluant donc l’usage de la force, avec des actions offensives autorisées. Le dispositif doit passer par terre, par mer et par air, même si, selon un participant, les opérations de terrain pourraient être plutôt ciblées dans un premier temps… Lire la suite sur RFI
Les événements commence à se précipiter en Afrique de l’Ouest
TRIBUNE. Le début de cette semaine semble très mouvementée et il convient de se donner un regard holistique pour voir d’une manière coordonnée les événements qui se déroulent au Sahel et qui ont tous un lien intrinsèque significatif sur la paix de tout le continent noir. Phase numéro 1. Deux jours après le coup d’état à Niamey, la France par la bouche de son président ne s’est pas contentée de condamner fermement le putsch, le président Emmanuel Macron a convoqué un Conseil de défense sur le Niger insinuant en des termes clairs sa volonté d’intervention militaire au Niger sous le fallacieux prétexte de sécuriser les ressortissants français. Après le soulèvement de la population de Niamey, brûlant les drapeaux français et allant jusqu’à mettre le feu à l’ambassade de France à Niamey, l’Elysée a menacé de répliquer de manière “immédiate et intraitable” contre quiconque s’attaquerait à la France et à ses intérêts. Phase numéro 2 La CEDEAO et l’UEMOA se réunissent à Abuja et annoncent une batterie de mesures de sanctions sur l’économie nigérienne et l’embargo sur la liberté de circuler des nouveaux officiels nigériens et de leurs familles. Exigeant en même temps le retour aux fonctions du président déchu Mohamed Bazoum avec un ultimatum d’une semaine faute de quoi l’usage de la force et l’intervention sur le territoire nigérien ne sont plus à exclure. Phase numéro 3 Le nouveau gouvernement nigérien voit la main cachée du pouvoir colonial derrière le sommet d’Abuja et met en garde la France contre toute volonté d’intervention militaire, lançant à l’occasion une mobilisation de l’armée nigérienne jusqu’à l’appel des réservistes. La tension devient palpable. Un autre communiqué à la radio nationale nigérienne suspend le commerce de l’Uranium avec la France. L’embargo, qualifié d’ »inhumain et immoral », a également été rejeté par l’Algérie et la Libye, qui ont manifesté leur désapprobation avec cette décision controversée de la CEDEAO. Dans un geste de solidarité envers le Niger, trois pays voisins, à savoir la Guinée, le Burkina Faso et le Mali, ont décidé de ne pas appliquer les sanctions imposées par la CEDEAO. Phase numéro 4. Au soir de ce lundi 31 juillet, trois événements sont annoncés qui risquent de mettre le feu aux poudres : La Guinée avertit que toute intervention militaire au Niger entraînera la dislocation de la Cedeao, réaffirme sa vision panafricaniste et invite la Cedeao à se focaliser sur les enjeux socio-économiques stratégiques plutôt que de se préoccuper du sort des présidents déchus. Secundo il y a le lancement d’une coalition militaire Mali-Burkina Faso-Niger qui rejette en bloc toutes les sanctions de la CEDEAO contre le Niger et rend claire sa position contre les velléités militaires de la France dans une déclaration conjointe lue par le Ministre d’Etat Abdoulaye Maïna et dont le point 4 stipule : « Toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali ». En termes clairs le Mali et le Burkina Faso entreront conjointement en guerre si le Niger est attaqué militairement. S’il faut ajouter à cette donne la décision très risquée de Macky Sall d’avoir arrêté et jeté Ousmane Sonko en prison ce même lundi et d’avoir dissous son parti politique le Pastef, nous sommes là en face d’un enchaînement d’événements détonateurs qui risquent d’embraser tout le Sahel et d’entraîner la déstabilisation de toute la sous-région. Au moment même où l’unité africaine semble aller en lambeaux, les africains ignorent jusque là, que derrière ce qui se passe au Mali et au Niger, il se profile un autre conflit armé d’une plus grande envergure entre l’OTAN versus la Russie/Chine, lequel conflit peut se transformer en une guerre mondiale plus sanglante et plus meurtrière que celle qui se déroule en Ukraine. L’Occident faisant de la Cedeao son bras séculier en Afrique et la Russi/Chine derrière la coalition Mali/Burkina Faso. Les deux camps détenant déjà des bases militaires sur place s’y sont sérieusement préparés. Ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux marque le début d’un tournant géopolitique décisif en Afrique et dans le monde, capable d’entraîner inévitablement un renversement de rapports de force. La possibilité de perdre l’Afrique est devenue un cauchemar et une question de vie ou de mort pour l’Occident. Ce qui ne se passera pas sans grande casse. Il faudra s’attendre à une guerre meurtrière pour le contrôle de l’hégémonie mondiale et pour l’avènement d’un monde multipolaire dont le théâtre des opérations est en train de se dessiner en Afrique au Sahel. Les événements sont en train de se précipiter et l’euphorie populaire et panafricaniste ne suffira peut-être pas pour résister à l’adversaire. Une réflexion stratégique et la mise en place des dispositions tactiques devraient déjà être au centre de préoccupations des élites africaines. Par Germain Nzinga