TRIBUNE. Le Congo-Brazzaville parait comme être un pays trop généreux vis à vis des étrangers. En effet, beaucoup d’étrangers vivent au Congo-Brazzaville sans posséder une carte de séjour ou de résident.
Cela va, de plusieurs ressortissants venant des pays d’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal, le Mali, le Bénin, le Togo, la Guinée Conakry et la Mauritanie, mais aussi de certains pays d’Afrique centrale comme la Centrafrique, la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Cameroun.
Même beaucoup de ressortissants occidentaux comme les Français, Américains
Italiens, sans oublier les Chinois et les Libanais résident au Congo-Brazzaville sans
pourtant se préoccuper d’avoir en leur possession leurs documents de séjours.
Alors qu’à leur tour, les Congolais de Brazzaville qui vivent dans tous ces pays cités se doivent d’être conforme et respecter les législations relatives au séjours pour les étrangers
dans ces pays.
Mais cette réalité relève de la lassitude des autorités policières et gouvernementales
congolaises qui ferment les yeux devant ces comportements inciviques de ces étrangers
qui peuvent faire ce qu’ils veulent au Congo-Brazzaville ce que ces derniers ne pourront
admettre dans leurs pays respectifs.
A tout effet, l’immigration au Congo-Brazzaville doit être réguler et le contrôle des étrangers effectifs car tout étranger dans un pays se doit de respecter les lois sur son séjour dans le pays d’autrui et ce partout au monde.
Au Congo-Brazzaville par exemple, quatre vingt quinze pour cent du commerce
est aux mains de personnes étrangères. Ce qui est un fait rare dans beaucoup de pays du monde et cela n’est normal pour un pays comme le Congo-Brazzaville où les nationaux congolais doivent avoir des droits économiques et dont ils doivent en jouir.
Enfin, à ce jour, le Congo-Brazzaville accueil 12 pour cent des étrangers ce qui fait de lui
un pays à fort taux d’étrangers pour un pays qui à peine est moins riche économiquement
car classé par la Banque Mondiale dans la catégorie de pays à revenu intermédiaire
de la tranche inférieure avec un PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat de 6720 dollars en 2016.
Christian LOUHOU KINSANGOU, Melun, France.