Afrique/Tunisie. Le pansement de la blessure

Afrique/Tunisie. Le pansement de la blessure

IMMIGRATION. L’AMITIE ne se force PAS. Les propos RACISTES du Président tunisien KAIS SAIED à l’égard des SUBSAHARIENS étaient SINCERES. Ce dernier n’a fait qu’exprimer sa VRAIE pensée, il est donc inutile de se faire des accolades HYPOCRITES bien que la bonne intention du Président bissau-guinéen UMARU EMBALO en visite de courtoisie à Tunis soit louable. Sur cette photo le sourire est absent des lèvres du GOBINEAU tunisien. Il faut cesser de s’aventurer sur des terres HOSTILES. Par Nysymb Lascony

Tunisie rapatriement : Une première vague de 135 ressortissants maliens accueilli à Bamako

Tunisie rapatriement : Une première vague de 135 ressortissants maliens accueilli à Bamako

C’était un ouf de soulagement pour ces Maliens visiblement épuisés de regagner le bercail et de fuir les nombreuses agressions dont ils ont été victimes ces dernières semaines en Tunisie. Selon le président de l’association des étudiants et stagiaires en Tunisie, Ould Saleck BACHIR, il ne fait pas bon d’être noir dans les principales villes en Tunisie. Des subsahariens sont licenciés par leurs patrons ou expulsés de leurs logements par leurs propriétaires. Des jeunes Tunisiens agressent les hommes de couleur en présence de la Police sans qu’elle intervienne. BACHIR s’inquiète surtout du sort des étudiants à deux mois des examens. Pour cet autre étudiant, Mahamadou Diarrisso, il dit avoir été vandalisé par des jeunes Tunisiens et déposé pratiquement de tous ses biens. Ajoutant que la vie en Tunisie est devenue un véritable calvaire par les africains à la peau noire. Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel Sadio Camara a exprimé toute son indignation et l’inquiétude du gouvernement malien face à cet acte d’une autre époque contre les subsahariens en général et les Maliens en particulier en terre tunisienne. Le ministre CAMARA a souligné que le gouvernement a déploré et condamné cet acte qui n’honore ni les autorités tunisiennes, ni le peuple tunisien. Ainsi, il a salué le travail remarquable du ministère chargé des Maliens établis à l’extérieur et l’Ambassade du Mali en Tunisie pour le travail abattu depuis le déclenchement de cette crise. Le ministre des Maliens établis à l’extérieur, Alhamdou AG ILYENE, a pour sa part remercié le président de la transition, le colonel Assimi GOITA pour son investissement personnel pour que cette opération de rapatriement se passe bien. ‘’ Tout à l’heure, nos ressortissants seront conduits à la maison du migrant. De là-bas, des moyens seront mis à leur disposition pour les permettre de rejoindre dans les meilleures conditions leur ville et village’’, a-t-il précisé. Avant d’ajouter que la liste reste toujours ouverte à l’ambassade pour les Maliens désirants revenir au bercail. Il faut rappeler que la semaine derrière, le ministère des Maliens établis à l’extérieur et celui des affaires étrangères avaient convoqué le chargé des affaires de l’ambassade de la Tunisie au Mali, pour lui signifier que la sécurité des Maliens résidents en Tunisie est une grande préoccupation pour le gouvernement malien et de tout mettre en œuvre pour que cette sécurité soit garantie.

Libye. “Comme si les portes de l’enfer s’étaient ouvertes”

Libye. “Comme si les portes de l’enfer s’étaient ouvertes”

IMMIGRATION. Nous venons d’assister fin cette semaine à la 36e rencontre internationale Sant’Egidio organisée à Rome sous le thème “Le Cri de la Paix” et la plupart de participants sont restés sous le choc suite au témoignage très poignant de mademoiselle Esther, une jeune fille africaine, originaire de la région du Nigéria secouée par le Boko Haram et qui raconte l’enfer vécu dans les prisons de Libye. Ici l’Afrique se fait le bourreau de l’Afrique. L’africain prend un vilain plaisir à torturer son frère africain jusqu’à sa dernière énergie de résistance. Je vous invite donc à écouter le récit raconté de sa propre bouche. “Quand j’ai quitté mon pays, mon seul objectif était de me sauver. Il n’y avait pas de moyen légal pour partir, alors j’ai payé une connaissance qui m’a conduite en Libye. Le premier lieu où on m’a retenue a été la prison de Saba’a. C’est là que j’ai commencé à comprendre que j’étais en danger. Dans ce lieu il n y avait aucune sécurité. Nous étions traités sans humanité, comme des esclaves et personne ne pouvait nous aider. Au long de six années passées dans cette prison, j’ai été victime de violences de toutes sortes et de maltraitances. J’ai été enlevée, kidnappée et conduite au centre de détention de Tripoli. Nous étions un grand nombre de femmes. Nous dormions par terre. Il y avait très peu de nourriture. Bien souvent on ne recevait qu’un petit pain et de l’eau sale une fois par jour. Tant de fois nos bourreaux venaient prendre certaines d’entre nous pour les violenter et les torturer. On entendait leurs cris de torture qu’elles subissaient. C’était terrible. J’ai vu de filles mourir juste à côté de moi. J’avais tellement maigri et j’étais malade. Mes geôliers aussi se disaient que j’allais mourir et ont décidé de me jeter dehors. Quand certains d’entre nous ont eu la possibilité de partir en bateau, ils n’avaient en tête que la libération de ces tortures. Évidemment nous avions tous très peur de traverser la mer. Presque personne ne savait nager. Mais on était tous convaincu d’une chose : le risque de mourir en mer était préférable aux souffrances de camps de détention. À de tels moments j’ai supplié Dieu de me sauver et j’ai eu la grâce d’être inscrite sur la liste des couloirs humanitaires depuis la Libye. Et je suis arrivée à Rome depuis juillet dernier avec la communauté Sant’Egidio. Je ne sais vous décrire ma joie quand on m’a annoncé que j’allais partir de la Libye. C’est comme si la porte de l’enfer s’était ouverte et que je voyais un peu de lumière, les anges de Dieu ouvrir les portes de la prison. C’était le début du salut pour moi et pour tous ceux qui étaient embarqués avec moi. Je voyageais cette fois-ci avec des papiers d’identité, avec un visa, on m’a accueilli avec des fleurs et des sourires. Aujourd’hui je vis une vraie RÉSURRECTION et je rends grâce à mon Dieu et aux anges humains qu’il m’a envoyés pour me sauver.” Par Germain Nzinga

Laconiquement, les arabes n’ont-ils pas perdu le nord?

Laconiquement, les arabes n’ont-ils pas perdu le nord?

OPINION. Les arabes vivent un tiraillement psychologique aigu et souffrent atrocement au point d’être totalement paralysés et spectateurs d’eux-mêmes. La remise en question, déficiente totalement dans l’éducation familiale et scolaire, est responsable de la désorientation psychologique des arabes. Un véritable drame. L’absence de la remise en question emprisonne l’arabe dans la religion afin de se justifier qu’il est bien orienté sur le véritable chemin. Un délire fantastique. Ce mécanisme de désorientation se manifeste à plusieurs niveaux : 1. La religion L’arabe est tiraillé entre les lois de sa propre religion (limitantes) et la liberté individuelle selon les droits internationaux de l’homme. Souffrant des contradictions, il a ainsi commencé à se convertir à d’autres religions (l’islam, le christianisme, le bahaïsme) et courants spirituels plus oxygénés (boulisme, soufisme) ou bien à l’athéisme et l’agnosticisme. Tristement et malgré sa nouvelle foi, l’arabe se retrouve de nouveau à vivre en dichotomie. 2. L’immigration vers l’Occident Cette vague volcanique de l’immigration des jeunes arabes aux pays occidentaux est motivée essentiellement par la recherche de la liberté individuelle. Seulement lorsqu’ils y arrivent, ils sont exclus et finissent par retourner dans la bulle religieuse. 3. Le vestimentaire L’arabe est complètement dissocié, il s’agrippe à n’importe quelle corde selon les occasions pour ne pas s’anéantir. Vêtement occidental pour le quotidien et traditionnel pour les fêtes religieuses. 4. La robe blanche, le voile, le caftan Lors du mariage les mariés doivent être occidentaux (costume, robe blanche avec le voile) et traditionnels (caftan, djellaba) à la fois. Une véritable dislocation. 5. La musique traditionnelle et occidentale Les arabes s’amusent en boite de nuit et dans les fêtes du plaisir avec la musique occidentale, alors que dans les mariages cette musique est absente et remplacée par la musique traditionnelle. 6. Admirer et haïr l’Occident L’arabe se plit en quatre pour ressembler aux occidentaux : peau blanche, cheveux raides, spontanéité, amour de soi, bon vivant et ainsi de suite. En même temps, il ne souhaite que du malheur à l’Occident qu’il considère mécréant. 7. Le plaisir et les interdits religieux Les arabes transgressent toutes les minutes les lois religieuses afin d’obtenir du plaisir. Par la suite, la culpabilité fait surface mais est rapidement rachetée par une pratique religieuse (lire les textes sacrés, prier, faire l’aumône). Cette stratégie arabe est une devise quotidienne. C’est de la triche « hallal ». 8. L’illusion identitaire L’arabe vole, ment, boit de l’alcool, pratique le sexe libertin, et même pendant ses pratiques irréligieuses, il clame sa religion comme étant la meilleure et la seule acceptée par Dieu pour accéder au paradis. Deux cerveaux dans un seul crâne. 9. L’aveuglement Dans les pays arabes, nous trouvons des maisons et des structures (maisons de prostitution, bars, production de vin…) en marche. Malgré cette réalité, l’arabe rappelle avec fierté que son pays est religieux et qu’il faut respecter sa culture conservatrice. 10. L’utopie religieuse et le rêve d’enfant L’arabe vit à des années lumières des principes de sa religion et pourtant il est convaincu que sa religion est le seul salut au monde. Les arabes sont-ils incapables de se demander pourquoi les gens fuient la religion ? Peut-on fuir ce qui nous procure plaisir et sérénité ? À moins que l’arabe ne soit masochiste ? 11. Le mariage de « Al Fatiha » et le concubinage « hallal » Nouveau phénomène en expansion dans le monde arabe. Une ruse ingénieuse pour donner une note « hallal » à la liberté sexuelle. Véritable dissonance cognitive. 12. Les banques religieuses sans intérêts Là encore, les banques arabes ont trouvé la ruse pour être conformes à la religion en gagnant d’importants intérêts convertis « hallal ». Véritable mascarade. Laconiquement, tant que les arabes attendront encore les miracles religieux et garderont la remise en question (le cogito) en off, ils continueront d’être consumés totalement. Docteur Jaouad Mabrouki Psychiatre, psychanalyste de la société marocaine

L’AFRIQUE EN MARCHE (petit précis pour les ignorants)

L’AFRIQUE EN MARCHE (petit précis pour les ignorants)

TRIBUNE. En 1970, le Pr MARSHALL MCCLUNG de l’université de TORONTO, au Canada, donna une leçon magistrale intitulée « THE ALL WORLD IS GOING ORIENTAL ». C’était à l’occasion de la remise d’un DOCTORAT HONORIS CAUSA au grand maestro DUKE ELLINGTON. Ce dernier se servit de cette citation comme introduction pour sa suite « AFRO-EURASIAN ECLIPSE ». C’est cette suite que j’écoute pour tuer le temps pendant mes longues escales. Tout cela pour dire qu’un GRAND changement de direction s’est opéré dans le monde, seuls les petits PRETENTIEUX journaleux-politicards refusent de le constater. NOUS sommes à BOLE INTERNATIONAL AIRPORT, à ADDIS-ABEBA, ETHIOPIE. C’est l’un des plus IMPORTANTS hubs aéroportuaires sur la PLANETE TERRE. Toute l’AFRIQUE y converge pour aller vers d’autres destinations parce que ETHIOPIAN AIRLINES dessert 122 destinations dans le MONDE. J’y fais escale 4 à 5 fois par AN à cause de mes activités professionnelles. Les PASSAGERS (ultra majoritairement AFRICAINS) sur les photos ci-contre vont à destination de la CHINE (première usine du monde, même MARINE LEPEN y fait confectionner ses T-shirts de campagne électorale), INDE (première puissance informatique et pharmaceutique du monde), TURQUIE (première usine de l’Europe et de l’Orient), INDONESIE, MALAISIE, DUBAI. Les vols à destination de LEUCODERMIE enregistrent peu de passagers BECAUSE THE ALL WORLD IS GOING ORIENTAL. Quand certains candidats à l’élection présidentielle en FRANCE préconisent d’INTERDIRE les transferts de fonds vers le MALI ou d’autres pays africains INSOUMIS en représailles, qu’ils sachent que c’est leur PROPRE pays qui sera pénalisé économiquement BECAUSE THE ALL WORLD IS GOING ORIENTAL. En dehors du FROMAGE, VIN et CHAMPAGNE, leur pays n’exporte plus grand chose. 85 % de l’émigration AFRICAINE se fait en AFRIQUE. La diaspora MALIENNE de FRANCE est SALARIALE, donc PAUVRE. Les plus RICHES diasporas MALIENNES sont celles d’AFRIQUE CENTRALE (Congo, R.D.C, Gabon, Angola) et de Côte-d’Ivoire parce que celles-ci sont COMMERCANTES. 90 % des VEHICULES (voitures et motos) qui transportent les AFRICAINS proviennent d’ASIE (Japon, Chine, Inde, Indonésie). Les moyens de transports les plus empruntés par les populations AFRICAINES se nomment DJAKARTA, TOOK TOOK, de fabrication indonésienne et indienne. Même le gros stock d’ARMES utilisé par les TERRORISTES et les REBELLES provient de RUSSIE, AZERBAIDJAN, UKRAINE… Ceci étant je suis un GROS consommateur de FROMAGE et de VIN. Mais en cas d’EMBARGO, ces produits seront immédiatement remplacés par du MANIOC et du SODABI. Donc balle à terre. Par Nysymb Lascony

Jean-Luc Mélenchon dans un débat sur l'immigration : «Pourquoi attiser cette braise-là»

Jean-Luc Mélenchon dans un débat sur l'immigration : «Pourquoi attiser cette braise-là»

Jean-Luc Mélenchon a défendu dernièrement la vision de la France insoumise sur l’immigration dans un débat sur ce sujet à l’Assemblée nationale française. L’occasion pour ce dernier de plaider pour régler les causes du départ des migrants et leur permettre de «vivre et travailler au pays», souligner les apports de l’immigration pour la France et défendre une conception républicaine de la nation, appelant à «Faire France de tout bois».

Connaissez-vous l’hymne national marocain chanté à la maison ?

Connaissez-vous l’hymne national marocain chanté à la maison ?

TRIBUNE. Ce matin j’ai entendu l’hymne national chanté par les élèves d’une école à 200m de chez moi et j’ai eu la chair de poule d’entendre la voix de ces enfants innocents criant de manière stridente la fin de l’hymne national « Allah Alwatane Almalike » « Dieu, la Patrie, le Roi ». Mais en errant dans mes réflexions psychanalytiques, j’ai eu de nouveau la chair de poule malaxée à une terreur froide. En fait je me suis rendu compte que par cette activité du salut au drapeau, l’école « schizophrénise » davantage ces petits citoyens. Je m’explique. Hélas, à la maison l’enfant apprend l’hymne de l’immigration légale ou illégale « la’7 ‘rik », l’hymne de « quel pays ! Tu crèves, tu meurs, personne ne te vient en l’aide », l’hymne de « par Dieu si je pouvais quitter ce pays je le ferais immédiatement et je n’y remettrais plus jamais les pieds », l’hymne de « je préférerais vivre avec les juifs plutôt que dans ce pays », l’hymne de « pourquoi Dieu m’as-tu fais naitre dans ce pays ?», l’hymne des insultes à l’encontre des politiciens et des administrations et de tout le pays, l’hymne de « qu’il n’est ni aimé ni protégé par son pays ». En fait l’enfant entend chez lui un autre hymne marocain dont le texte est totalement opposé à celui qu’il vient de chanter à l’école. Un hymne qui ancre en lui la haine et le mépris de sa société et de son pays. Il entend l’hymne de la réalité, l’hymne de l’injustice, l’hymne de la disparité richesse/pauvreté, l’hymne du désespoir, l’hymne de la hogra, l’hymne de la violence, l’hymne de l’impuissance, l’hymne de l’irrespect, l’hymne de « citoyens privés de leurs droits de citoyenneté », l’hymne de son inexistence, l’hymne de la misère, l’hymne de la faim, l’hymne de « l’incapacité de l’accès aux soins lorsqu’il est malade ». Il vit l’hymne de la toxicomanie, l’hymne de la violence parentale, l’hymne de sa propre violence, l’hymne de l’indifférence. Déjà l’enfant est complètement dissocié et « schizophrénisé » par les paradoxes de l’éducation des parents, l’éducation religieuse, l’enseignement scolaire et la schizophrénie sociale. Déjà il a appris à ne pas aimer son pays et qu’il doit le quitter le plus rapidement possible. Alors, l’école vient, dans tout ce contexte de paradoxes, bouleverser l’esprit de l’enfant et lui apprendre à aimer son pays ! Je me demande si l’école et ses cadres aiment leur pays et ne seraient-ils pas prêts eux-mêmes à le quitter s’ils en avaient la possibilité ? Docteur Jaouad MABROUKI Psychiatre, Expert en psychanalyse de la société marocaine et arabe