Depuis quelques jours, il se produit en Afrique du Sud, des attaques xénophobes contre les étrangers notamment envers des immigrés africains. Les Sud-africains accusent ces derniers d’être hauteurs de crimes,délits mais aussi responsable de la criminalité dans le pays.
Ainsi des violences sont fomentées contre eux qui ont vu ainsi leurs commerces saccagés; biens pillés et maisons cambriolées. Ces agissements des Sud-africains ont suscité une vague d’indignations auprès de plusieurs responsables gouvernementaux africains comme les autorités nigérianes qui ont interpellé les dirigeants Sud-africains sur la sécurité de leurs ressortissants qui ont été nombreux à être victimes de ces actes xénophobes. Étant nombreux à vivre dans le pays et surtout à Johannesburg, les Nigérians comme d’autres ressortissants africains comme les Zimbabwéens sont la cible d’actes xénophobies depuis plusieurs jours.
Le rejet des Sud-africains à l’égard des autres immigrés africains perçus comme indésirables dans le pays est une triste réalité pour la nation arc-en-ciel. En effet, les Sud-africains noirs ont une courte mémoire pour agir ainsi contre les autres immigrés africains quand on sait que pendant les périodes sombres et difficiles de l’Apartheid, ceux-ci ont réclamé l’appui , le soutien moral et l’aide matérielle des autres africains qui depuis leurs pays ont mener des actions becs et ongles pour que cesse leur oppression vis-à-vis des blancs présents dans leur pays et qui les opprimaient.
Mais désormais sorti du joug de l’oppression blanche depuis plus de vingt ans; la réconciliation opérée entre eux et les blancs sud-africains et de surcroit, le nouvel essor économique de leur pays; ces derniers ne pensent plus vouloir le faire partager aux autres Africains venant de pays défavorisés économiquement et espérant occuper un emploi dans le pays qui a amélioré pour ces derniers leurs conditions de vie. Comme quoi, on oublie facilement ceux de personnes qui vous ont fait du bien du moment où vous commencez à jouir de l’aisance économique et sociale dans votre pays. Réalité malheureusement dommageable pour des millions de Sud-africains noirs à la mémoire encore assez courte.
Par Christian LOUHOU KINSANGOU
Melun, France.