Congo-Brazzaville : concert de Jessy B, lauréate du Prix Découvertes RFI 2023, le jeudi 13 juin à l’Institut français
RFI organise le concert de JESSY B, lauréate congolaise du Prix Découvertes RFI 2023, à l’Institut français du Congo-Brazzaville le jeudi 13 juin prochain. Dans une grande soirée festive animée par Juliette Fievet, en présence de Jean-Marc Four, directeur de RFI qui remettra officiellement son prix à la lauréate, RFI fait entendre la vitalité de la musique et du rap congolais. A la suite du concert, annonce un communiqué parvenu à notre Rédaction, la journaliste et animatrice Juliette Fievet enregistrera en public 2 épisodes de l’émission « Légendes Urbaines » dédiés à la scène du rap congolais, qui seront diffusées sur RFI et France 24 : 1ère émission : JESSY B & les amazones : le rap au féminin au Congo 2ème émission : Place aux rappeurs du Congo Ce concert sera diffusé sur l’antenne de RFI à l’occasion d’une soirée spéciale le jeudi 27 juin, précise la même source. Cet événement est organisé en partenariat avec l’Institut français du Congo-Brazzaville
Congo-Brazzaville: cinq jours sans électricité dans la capitale
De longues coupures d’électricité pendant des jours entiers, notamment dans les quartiers nord de Brazzaville où les citoyens ne peuvent pas regarder la télévision, charger leurs téléphones ou mener leurs activités liées à la fourniture d’électricité… voilà une situation qui rend le quotidien des habitants très difficile. Juste après le Centre national de radio et de télévision (CNRTV), tous les quartiers de la capitale du Congo-Brazzaville sont devenus des zones fantômes à la nuit tombée. On n’y voit aucune étincelle comme dans cette boulangerie, pourtant très fréquentée, où fabriquer du pain n’est plus chose facile. Darel est un des gérants de cette entreprise : « Pendant cinq jours d’affilée nous n’avons pas eu le courant et cela a été difficile pour nous. Hier, nous n’avons pas pu travailler par manque d’électricité. Et, le groupe électrogène consomme trop de gasoil par rapport à nos bénéfices, ça n’a pas marché », a-t-il déploré… Lire la suite sur RFI
La question morale, la gangrène de la corruption et la moralisation de la vie politique et de la vie publique au Congo-Brazzaville
Une société humaine, quelle qu’elle soit, est toujours régie par des normes : normes juridiques, normes sociales, normes morales. Les pères fondateurs de la République rêvaient d’institutions fondées sur la vertu, et partant, d’une République immaculée, c’est-à-dire, irréprochable, fondée sur l’intégrité morale, l’obligation de désintéressement, le dévouement à l’intérêt général, l’honnêteté et le respect scrupuleux de la loi. Comme l’écrivait Fred KUPFERMAN dans un article publié en 1984 dans le n° 31 de la Revue Pouvoirs « LaRépublique s’est tracé un devoir moral. Elle exige des citoyens, vertu et engagement. Elle demande à ses magistrats d’être purs, à ses fonctionnaires d’être intègres, inaccessibles aux influences, incorruptibles. Elle engage tous ses serviteurs à exercer un sacerdoce ». On le voit, la République commande une gouvernance vertueuse. Dans une République, les acteurs politiques sont d’abord et avant tout, des militants d’une cause. Le désintéressement est leur principale qualité. Ils sont voués à l’intérêt général et au sacrifice. Ils sont guidés par l’éthique de la conviction ; leur conception de la politique repose sur un idéal moral. Ils entrent en politique pour servir l’intérêt général et non pas pour se servir et servir les intérêts de leurs familles, clans, ethnies ou régions d’appartenance. Les valeurs moralesfont les nations. Au Congo-Brazzaville, à contre-courant de cette tendance générale, beaucoup d’acteurs politiques manquent trop souvent de civisme et sont peu enclins au dévouement à l’intérêt collectif. Ils sont hantés par le goût du pouvoir pour le pouvoir. Ils ne pensent qu’à une chose : le pouvoir, les avantages et les privilèges du pouvoir. Ils n’ont qu’une seule idée en tête : se servir. Ils entrent en politique par souci alimentaire, pour faire carrière ets’enrichir à des fins personnelles. Uniquement préoccupés par la recherche du confort matériel et de l’argent facile, ils sont la proie de tentations auxquelles un très grand nombre d’entre eux cèdent facilement. Ils mangent à tous les râteliers et pratiquent la « politique du ventre ». On assiste à un effondrement de l’intérêt général. Là est la principale cause de l’explosion des comportements déviants dans notre pays. Il faut aussi signaler que denombreux Congolais à la conscience fragile, victimes de la conception vénale de la politique véhiculée par le pouvoir congolais, ont succombé à l’appel de l’argent facile et se laissent entraîner par les eaux nauséabondes de la corruption. En effet, aujourd’hui, le Congo-Brazzaville est plombé par plusieurs maux colossaux dont l’explosion exponentielle des comportements déviants, que par euphémisme, l’Etat/PCT et ses idéologues désignent sous le vocable « d’antivaleurs », ce, pour éviter de parler du cancer de la corruption qui gangrène la société congolaise globale et dont les principaux entrepreneurs et bénéficiaires sont les milieux politiques et économiques. La présente communication se propose, d’une part, de remettre à l’endroit ce que le pouvoir a délibérément mis à l’envers, et d’autre part, d’esquisser une définition de la corruption, décrypter ses effets pervers et suggérer quelques actions prioritaires à mettre en œuvre, pour limiter au maximum la corruption dans notre pays, car, il n’existe pas de degré zéro de la corruption. I- De la définition des concepts de morale et de corruption :1-1 : Du concept de moraleLe sens du concept de morale varie avec les auteurs et leur vision du monde. Cependant, par delà les nuances, la morale peut être définie comme étant, l’ensemble des règles de conduite, des relations sociales, qu’une société se donne et qui varient selon la culture, les croyances, les conditions de vie et les besoins de la société. C’est dire qu’il n’y a pas une morale, mais des morales. A chaque vision du monde, correspond une morale spécifique. En français facile, la morale est l’obligation de faire le bien et l’interdiction de faire le mal. Plus largement, la morale est l’ensemble des obligations qui édictent les bonnes conduites à tenir dans une société donnée, obligations ayant pour but, le bien des membres de cette société. La morale renvoie donc à l’ensemble des règles ou normes dont chaque membre d’une société ou d’un groupe humain doit avoir conscience et a le devoir de respecter, en vue du bon fonctionnement de la société à laquelle il appartient. 1-2 : La corruption : essai de définitionDans les lignes qui précèdent, nous avons indiqué qu’une société humaine est toujours régie par des règles juridiques, des règles sociales et des règles morales. Dans cette optique, la corruption peut être définie comme un écart, c’est-à-dire, une déviance par rapport aux règles qui gouvernent une société. Plus concrètement, la corruption désigne toute situation où des moyens illicites et occultes sont utilisés pour obtenir un résultat que les procédures légales ne garantissent pas. Un acte est considéré comme corrompu, s’il n’est pas conforme aux normes juridiques, sociales et morales en vigueur. En un mot, s’il enfreint la loi. 2 Les voies et moyens de la corruptionLa corruption se manifeste à travers plusieurs voies et moyens dont voici quelques-uns : La fraude fiscale, la fraude douanière, la fraude électorale ; – les détournements des deniers publics ; -l’appropriation personnelle des biens de l’Etat ; – l’enrichissement illicite ; -l’embauche privilégiée par un dirigeant de ses parents proches, des membres de son clan, de son ethnie, de sa région d’appartenance, de ses clients ; – l’utilisation politique ou personnelle d’employés publics ; – le détournement du matériel de l’Etat (véhicules, médicaments des hôpitaux, logements de fonction, terrains non-bâtis de l’Etat) ; – la perception des commissions occultes sur les marchés publics ; – les rétrocommissions versées aux intermédiaires dans les transactions financières ; – le placement des fonds publics dans des comptes privés ; – l’attribution d’adjudications faussées (marchés de gré à gré) ; – la prise illégale d’intérêts ; – le trafic d’influences ; – les factures majorées (surfacturations) ; – les fausses factures ; – les faux frais d’études ; – les faux en écriture publique ; – la falsification de documents ; – l’auto-attribution des marchés publics, d’indemnités et avantages divers dans l’exercice de ses fonctions ; – la distribution d’enveloppes ou de mallettes
Congo-Brazzaville : les vraies raisons de l’empressement de M. Sassou et Cie de voter nuitamment une loi
LIBRES PROPOS. La nuit du 24 janvier 2024 a été épouvantable pour des députés congolais, sommés de se présenter au parlement le 25 janvier 2024 à 9h00 pour une réunion extraordinaire curieusement, sans ordre du jour. Tous étaient en vacances quand ils ont été joints par téléphones entre 18 et 22 heures. Nombreux ont cru au guet à pan. Connaissant les pratiques tordues du président Sassou et sa bande de véreux, plusieurs députés ont eu des insomnies jusqu’à l’arrivée au parlement. A l’Assemblée nationale, les députés ont reçu les documents du projet de loi portant modification de la loi n°39-2023 du 29 décembre 2023 portant la loi de finances pour l’année 2024. L’exposé des motifs dudit projet demandait aux députés de corriger ou réécrire l’article trente sixième, en intégrant « l’émission de bons et d’obligations sur le marché régional ». Cette mention avait été oubliée dans la première version de ladite loi. Une telle omission avait l’inconvénient de paralyser le ministre des finances dans les négociations des «…termes de la dette en vue d’obtenir les différents aménagements possibles ( annulation, rééchelonnements, refinancements, répofilage, etc.) et les appuis budgétaires et tout don, legs et fonds de concours ». Il faut être naïf de croire que le gouvernement et le Parlement puissent commettre une erreur de ce genre car, une démarche similaire a été adoptée dans le bradage de cent vingt un mille hectares aux Rwandais. Admettons que cela soit une erreur, y avait-il péril en la demeure au point de tenir une session extraordinaire avec 2/3 des députés pour analyser les documents et tout valider en une journée ? Les raisons profondes de ce travail à la hâte Il y a quelques temps, nous avons alerté que le Congo était sous les projecteurs et ses montages financiers en Europe via la Deutsche bank, Rothschild et autres devraient échouer parce que suspecté de blanchiment. Malheureusement, peu de gouvernants ont pris ces révélations au sérieux. Pourtant, les interventions des lobbyistes et autorités congolaises à coup de millions d’euros auprès des institutions bancaires européennes, pour l’émission obligataire depuis bientôt une année se sont soldées largement par un échec. Selon nos informations, la République du Congo espérait obtenir un milliard et demi à trois milliards et demi d’euros d’émission obligataire après les deux dernières revues positives du FMI et nonobstant l’élévation par Standard & Poor’s de la note de B- à B sur le court terme et de CCC+ à C sur le long terme, avec une perspective stable sur la base d’une amélioration notable de sa production pétrolière, le Congo n’a pu obtenir gain de cause sur l’émission obligataire. Déboutés en Europe et pris de cours par la date butoir de mars pour changer les anciens billets, les mafieux sont obligés de se tourner vers la sous-région où règne l’opacité couplé à la crainte des saisies des avoirs par Hojeij et autres créanciers douteux; d’où la convocation en urgence des députés. La République du Congo retardait le remplacement intégrale des billets de FCFA dans la CEMAC du fait d’un important stock de billets entre les mains des autorités mafieuses; il s’agirait d’un montant de 750 milliards de FCFA injustifiables. L’émission aurait eu pour but également de blanchir ce stock de vieux billets dans les banques locales : les actuels possesseurs, en les échangeant contre des titres, deviendraient des créanciers officiels et rémunérés de la République du Congo. Ces titres pourraient également être cédés, échangés ou revendus dès lors qu’ils seront côtés dans les bourses internationales… Dernier intérêt de cette opération, l’argent recueilli devrait permettre une énième restructuration de la dette congolaise. Les créanciers du Congo après décote, échelonnement des règlements, percevront une infime partie de ce qu’il leur est dû ; d’autres créanciers « bidon » de la République seront à 100% gagnants dans cette opération. Voilà la vraie raison qui taraude les esprits des gouvernants mafieux et incompétents du Congo qui ont peur d’être rattrapés. S’il est vrai que le président de l’assemblée, Isidore Mvouba encourageait la thésaurisation des fonds en reconnaissant à l’époque, « qu’ils cachaient l’argent » mais il sied de dire haut et fort, que les parlementaires qui accompagnent les mafieux sont indirectement complices des malheurs des congolais et de la politique de la terre brûlée que M. Sassou et son gouvernement perpétuent depuis des lustres. Le bilan positif de la gouvernance de certains leaders africains est légion. Même celui des putschistes comme Brice Oligui Nguema révèle qu’on peut mieux faire sans s’endetter. Les gouvernants doivent savoir qu’ils ne peuvent pas mentir tous les jours à leur peuple. Démosthène, penseur grec du IVè siècle l’avait déjà prévu : « il n’est rien qui vous fasse plus grand tort qu’un homme qui ment. Car, ceux dont la constitution réside dans les paroles, comment peuvent-ils, si les paroles sont mensongères, conduire une politique en toute sûreté ? ». Jusqu’à quand les congolais continueront-ils de rester dans une prison à ciel ouvert ou vivre dans la précarité quotidiennement alors que le sous-sol de leur pays est très riche ? Accepteront-ils d’être dirigés par des méchants gouvernants et inconscients et sans cœur ? En tout cas, l’opprimé ne doit pas s’attendre qu’on l’affranchisse, il doit arracher sa liberté et lutter par tous les moyens pour la conserver. Les ministres de cultes, les jeunes, les enseignants, les professionnels des médias bref les intellectuels sont appelés à la rescousse de la population. Ghys Fortune BEMBA DOMBE
La terre a des limites mais la médiocrité et le vol sont infinis au Congo-Brazzaville
LIBRES PROPOS. Il faut se méfier de l’amateurisme surtout couplé au vol des deniers publics. Il en résulte une sorte d’addiction que même un infirme cérébro-moteur peut comprendre. Qui ne voit pas l’étalage des richesses que déploient nos ministres, en villas multiples, en construction de villages modernes, poussant sur les cendres de cette authenticité traditionnelle qui nous ressourçait si agréablement. Le vol des ministres et de tous les petits nababs qui se servent gracieusement au Trésor Public s’explique par l’idéologie qui sous-tend la chose. Du jour où bien imprudemment on a laissé faire les premiers cas sans les réprimer, on a créé les bases d’une idéologie. Il faut être d’une naïveté bouffonne pour croire que le Président de la République, qui est cerné par une cohorte de malfaisants et de voleurs, puissent du jour au lendemain traquer ces éternels lèche-bottes. Trêve de plaisanteries ! Tous les congolais savent qu’une fois un ministre est nommé, parents et amis le somment de se servir car un brusque remaniement peut l’emporter. Alors quoi, il reviendrait dans les conditions sobres du passé. Résultat des courses et selon l’expression consacrée, « manger le fonctionnement du ministère au tiers ou quart », est devenue une chose entendue. Qu’attendre de ce pouvoir pour lequel la fidélité prime sur les compétences ? Que dire de la médiocrité ambiante quand on sait qu’il n’y a pas moyen de virer une grappe des ministres relevant du même parti, l’image du parti et du pouvoir en prendrait un coup. C’est cela qui bloque cyniquement la lutte contre les antivaleurs. C’est triste car du jour où cela a été évoqué, cela voulait dire que le phénomène était important. D’ailleurs, il est paradoxal qu’il n’y ait pas eu de suite en tout cas, significative jusque-là. Pourquoi avoir berné ses concitoyens avec un discours lénifiant sur le ver qui serait dans le fruit et revenir une année plus tard et vouloir rejouer le même sketch démagogique et vénéneux, de façon insidieusement habile et indigeste, alors qu’aucun congolais n’y prête la moindre attention. Embarras, voilà le diagnostic énoncé. Les réseaux sociaux ont le tournis depuis que le Général Gabonais, qui n’est pas centralien et qui est venu serrer les fesses devant notre Président à Oyo, a fait étalage d’un bilan de quatre mois absolument époustouflant, qui dépasse largement celui des 40 ans du pouvoir actuel, récité comme des psaumes par les thuriféraires de notre empereur bien-aimé. Il n’y a aucun doute, les voleurs font la loi au gouvernement dans notre pays. Être sans pitié comme c’est le cas aujourd’hui, il n’y a que satan pour soutenir la comparaison. Dans ce pays où la médiocrité est une seconde nature, la clochardisation accélérée des cadres au détriment des arrivistes ne peut pas s’arrêter. Qui plus est, il n’est pas rare d’entendre nos pauvres jeunes dont le Président aurait consacré l’année 2024 s’exclamer « Vieux wana alala kidiba aza na doctorat ! Somo hein !». Voilà le triste sort réservé à ceux qui caressent le doux rêve de transformer positivement ce pays. Que Dieu bénisse le Congo-Brazzaville. Laurent DZABAPrésident de la Dynamique VJ2R
TLS contact remporte un nouveau contrat au Cameroun, au Congo-Brazzaville, au Gabon, à Madagascar et au Nigeria
L’ouverture de nouveaux centres de visas pour la France en Afrique subsaharienne par TLScontact a été annoncée il y a quelques semaines. Un nouveau contrat a été remporté pour la gestion des demandes de visa en France au Cameroun, au Congo-Brazzaville, au Gabon, à Madagascar et au Nigeria. De nouveaux centres de visas pour la France dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne ont aussi été inaugurés, renforçant ainsi la présence de TLScontact dans la région. Les ouvertures comprennent des centres au Cameroun (à Douala et Yaoundé avec un centre satellite à Garoua), au Congo-Brazzaville (à Brazzaville et Pointe-Noire) et au Nigeria (à Abuja et Lagos). En parallèle, TLScontact a entrepris des rénovations dans ses centres existants au Gabon et à Madagascar et a étendu son service « Votre demande, chez vous », pour permettre aux demandeurs de visa de soumettre leur dossier à l’endroit de leur choix sans avoir à se rendre dans un centre de visas. Ce service, déjà disponible au Gabon, sera également proposé aux demandeurs de visa français à Lagos, Yaoundé et au Congo-Brazzaville. Le processus d’ouverture de ces nouveaux centres a nécessité une collaboration étroite au sein de l’organisation TLScontact et avec les autorités françaises, tant au niveau ministériel que sur le terrain. Une équipe dirigée par Antoine Rault, Directeur client, a joué un rôle essentiel dans la coordination quotidienne avec le client et les équipes opérationnelles sur le terrain pour surmonter les défis de dernière minute. TLScontact a adopté une approche de recrutement diversifiée, intégrant à la fois de nouveaux talents externes et favorisant les promotions internes. Au total, 76 nouvelles recrues ont été intégrées, et plusieurs employés de TLScontact ont été promus à des postes de direction. Notamment, 62% des employés dans les nouveaux centres sont des femmes, et l’équipe de direction pour la région est entièrement féminine. Un programme de formation complet a été mis en place pour les nouvelles recrues afin d’assurer le bon fonctionnement des centres dès leur ouverture. Les équipes ont bénéficié de formations virtuelles et en face-à-face couvrant tous les aspects des opérations. Des visites dans d’autres sites TLScontact en Égypte, au Cameroun, au Gabon et à Madagascar ont également permis aux équipes de mieux comprendre les processus en place pour la collecte des demandes de visa. Consciente des enjeux liés à cette expansion en Afrique subsaharienne, TLScontact a mis en place une équipe d’experts internes pour accompagner le lancement des nouvelles opérations. L’entreprise joue ainsi un rôle clé dans le secteur des visas,en pleine expansion en Afrique subsaharienne, avec un engagement continu envers l’excellence opérationnelle.
RD Congo. Le parc national d’Afrique le plus riche en biodiversité est détruit par la guerre menée par Kigali, déclare le Président Tshisekedi
Dans son allocution prononcée samedi 28/10 au Sommet des trois bassins au Congo-Brazzaville, le Président Félix Tshisekedi a appelé à « une collaboration efficace entre les pays qui abritent ces massifs forestiers qui représentent 80 % des forêts tropicales de la terre et équilibrent le bilan carbone de notre planète ». Ce Sommet de trois jours, organisé à Kintele, visait à établir des synergies et à favoriser la solidarité entre les pays des trois bassins forestiers dont le leadership est exercé par le Brésil, l’Indonésie et la République Démocratique du Congo (RDC). Ces pays sont les gardiens des plus grandes réserves de forêts, de tourbières et de biodiversité au monde. Ces nations et leurs partenaires envisagent de parler d’une seule voix à la COP28 pour amplifier leurs revendications collectives envers les pays de l’hémisphère nord, afin que ceux ci respectent leurs engagements financiers pour lutter contre le changement climatique irréversible avant que le monde n’atteigne un point de non retour. « Nos forêts sont la dernière ligne de défense pour une humanité confrontée au risque toujours croissant d’un changement climatique irréversible », a déclaré le Président Tshisekedi. S’adressant aux Chefs d’État et aux délégations officielles, aux représentants de gouvernements, d’institutions internationales, de donateurs, d’organismes de financement et d’experts du monde entier, le Chef de l’État a rappelé que l’une des réserves de biodiversité les plus précieuses au monde, le Parc National des Virunga, a été endommagée par la persistance du conflit dans l’est de la RDC. « La conservation de notre biodiversité et de nos forêts dans le Parc des Virunga fait actuellement l’objet d’un activisme armé qui endommage et détruit cet écosystème. Cela n’a pas été décidé à Washington, Paris, Bruxelles ou Londres. Cela a été décidé en Afrique, à Kigali plus précisément. C’est l’œuvre d’un frère africain. C’est pour vous dire qu’il faut bannir l’hypocrisie qui existe entre nous. Nous devons bannir les fléaux tels que le tribalisme et la haine d’autrui. Et c’est à ce moment-là que nous pourrons parler d’abattre nos barrières, de supprimer les droits de douane, etc. », a déclaré le Président Tshisekedi sous des applaudissements nourris. Le Parc national des Virunga est la zone protégée la plus riche en biodiversité d’Afrique, abritant plus d’un millier d’espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens, ainsi qu’un tiers des gorilles de montagne menacés dans le monde. Le Président Tshisekedi, qui se présente aux élections pour un second mandat en décembre 2023, prône la paix et la coexistence entre voisins conformément à ses valeurs « panafricanistes » et à son engagement en faveur de l’unité du continent. Le Président Tshisekedi a rappelé qu’au cours de ses cinq années au pouvoir, il a donné la priorité à « la nécessité pour nous de vivre en paix », de cultiver la solidarité et de développer des projets qui bénéficieront à nos populations respectives ». Le Chef de l’État a toutefois poursuivi : « Nous devons avoir le courage de nous regarder dans les yeux, entre Africains et nous dire qu’on ne peut pas s’appeler frères et se poignarder dans le dos en même temps ». La RDC appelle la communauté internationale à mettre en place des sources diversifiées de financement climatique, y compris la création d’un marché du carbone équitable avec un prix juste par tonne de carbone séquestré, comme mécanisme de gestion durable et de préservation des bassins forestiers tropicaux restants. « Il y a tellement de conditions autour de la mise en place d’un cadre juridique pour un marché du crédit carbone, mais nous sommes face à une urgence climatique », déclare Stéphanie Mbombo, Envoyée spéciale de la RDC pour la nouvelle économie climatique. Dans son discours, le Président Tshisekedi a annoncé qu’afin de rendre le marché moins risqué pour les investisseurs en RDC, il a « initié un certain nombre de réformes structurelles visant à renforcer le cadre juridique et la gouvernance climatique dans mon pays. Ces réformes visent à améliorer le climat des affaires, à structurer la mise en œuvre de notre contribution déterminée au niveau national et à faciliter la coopération bilatérale et multilatérale y afférente, à organiser le marché du carbone et à garantir sa transparence et son intégrité socio-environnementale. Une déclaration finale signée par les pays participants des bassins de l’Amazonie, du Congo, de Bornéo-Mékong et de l’Asie du Sud-Est à la suite de discussions au niveau ministériel et technique au cours du sommet de trois jours sera présentée à la COP 28, la 28ème Conférence des Nations Unies sur le climat à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, fin novembre.
19ème Plénière de la Commission technique du GABAC à Brazzaville
Jean-Baptiste Ondaye, Ministre de l’Economie et des Finances du Congo-Brazzaville et Président en exercice du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), a ouvert, vendredi 29 septembre 2023 à Brazzaville, les travaux de la 19ème Plénière de la Commission technique dudit Groupe. En présence d’André Kanga, Secrétaire permanent de cette institution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Dans son allocution, Jean-Baptiste Ondaye a rappelé que cette Plénière a été précédée de la réunion des experts provenant des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à savoir : le Cameroun ; la Centrafrique ; le Congo-Brazzaville ; le Gabon ; la Guinée Equatoriale ; le Tchad ; et d’un Etat membre associé, la République démocratique du Congo (RDC). En effet, pendant cinq jours, du lundi 25 au vendredi 29 septembre 2023, ces experts ont échangé dans le cadre de deux groupes de travail, à savoir : le Groupe de travail sur les évaluations et la conformité (GEC) et le Groupe de travail sur les risques, tendances et méthodes (GRTM). A ce titre, ils ont planché sur, entre autres dossiers, le Projet de règlement portant mise en œuvre des sanctions financières ciblées liées au financement du terrorisme et au financement de la prolifération des armes dans chaque Etat membre du GABAC ; le projet de Rapport d’évaluation mutuelle (REM) de la RCA ; le 2ème Rapport de suivi de la RDC avec demande de nouvelle Notation ; l’adoption du Rapport et des recommandations du Groupe de travail sur les risques, tendances et méthodes (GRTM), etc. Le Président en exercice du GABAC a indiqué qu’« outre les évaluations et au-delà de l’analyse des risques, des tendances et méthodes, les échanges entre experts ont porté également sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la 18ème Plénière de la Commission technique, tenue en avril 2023 à Libreville, au Gabon. Il ressort de cet examen de la mise en œuvre des recommandations que les résultats sont plutôt mitigés. L’inscription de certains pays déjà évalués suivant la procédure dite de l’ICRG du Groupe d’action financière (GAFI) est la conséquence de cet état de choses ». Le Ministre congolais de l’Economie et des Finances a saisi cette occasion « pour lancer un appel à l’endroit des Etats, afin que les efforts en cours, visant à faire de la sous-région une forteresse imprenable contre la criminalité financière organisée, avec sa cohorte de menaces d’ordre économique et sécuritaire, soient poursuivis avec plus de rigueur et de pragmatisme. En effet, l’urgence commande que soient davantage renforcées les synergies entre les acteurs étatiques et non étatiques. L’urgence commande que des moyens conséquents soient mis à la disposition des instances nationales et communautaires dédiées à la lutte contre ‘’l’argent sale’’ et ses sous-produits. L’urgence commande, enfin, que tout soit mis en œuvre en vue d’assurer le renforcement des capacités de l’expertise devant mener ce combat, à la fois rude et complexe, aussi bien au niveau des Etats qu’à l’échelle communautaire ». Dans la mise en œuvre du dispositif de lutte contre ‘’ l’argent sale’’, Jean-Baptiste Ondaye a évoqué les actions mises en œuvre par le Congo-Brazzaville, pays d’accueil de la 19èmePlénière, en vue de corriger les défaillances. Notamment : « l’achèvement du processus d’Evaluation national des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (ENR) ; la mise en place d’une Stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, assortie d’un Plan d’action triennal ; la promulgation de la Loi n°28-2021, du 12 mai 2021, portant régime juridique du gel des avoirs ou des actifs liés au terrorisme et à son financement ». Pour mémoire, le GABAC a été créé le 14 décembre 2000. Il est le prolongement, en Afrique centrale, du Groupe mondial d’action financière (GAFI), créé en juillet 1989. Son siège est à Libreville, au Gabon.