La « Sélection officielle hors compétition » des Journées Cinématographiques de Carthage met en lumière chaque année des films africains et arabes de production récentes pour valoriser ces œuvres et révéler les talents du cinéma du sud dans toute sa diversité.
Pour cette édition des JCC 2019 ib Ayed la section Hors Compétition a mis en avant le cinéma arabe, maghrébin et tunisien.
Ainsi, “Avant qu’il ne soit trop tard”, premier long-métrage de fiction du jeune réalisateur tunisien Majdi Lakhdar, est l’unique film tunisien de cette sélection officielle hors compétition des JCC 2019. Il a été projeté jeudi 31 octobre en première mondiale durant une« séances spéciale ».
Le film, raconte l’histoire d’Ali, qui vit avec sa famille dans maison en ruine et qui risque l’effondrement . Lui, consacre ses jours à creuser sous la maison pour chercher un trésor supposé s’y cacher… Mais, la maison qui abrite la famille s’effondre, et Ali se retrouve face à sa réalité, et à la famille qu’il a oublié d’aimer et de sauvegarder. Entre illusion et dure réalité, il devra faire face, « avant qu il ne soit trop tard »à ses vrais problèmes et à sa famille
Le seul documentaire de cette sélection est “ Into Studio Masr ”, premier long métrage documentaire de la réalisatrice égyptienne Mona Assaad réalisé et produit en 2019.
Projeté dimanche 27, mardi 29 et jeudi 31 octobre, il retrace le combat d’un groupe jeune cinéphile qui décident en 2000 de racheter et moderniser les mythiques “Studio Masr” temple du cinéma égyptien mis en ventre en 2000. Retour sur une aventure qui a duré 15 ans. Un film riche en histoire et en passion pour le cinéma.
“ Les égaré de Said Khallaf ” (Maroc-2019) est un film qui raconte à travers l’histoire de Mourad, plusieurs aspects de la société marocaine actuelle: injustice sociale, inégalité de la répartition des richesses. Mourad victime d’un accident se trouve démuni et sa “masculinité “ tout comme son pouvoir est remis en question… Cette production a été projetée mardi 29, mercredi 30 et jeudi 31 octobre.
Quant au film “when we are Born “ de Tamer Ezzat (Égypte 2019), il s’agit d’une fiction composée de trois histoires parallèles, ou dans chacune le personnage principal se trouve face à des difficultés subies et non consenties. Chacun face à son propre défi et sa propre histoire mais tous unis par cet “empêchement” social et culturel… Les histoires se croisent en chansons qui expriment la bataille interne de chacune, et celle de tous pour se libérer et exister.
Le film a été projeté dimanche 27, lundi 28 et mardi 29 octobre.