La croissance de la région Afrique subsaharienne devait se consolider pour atteindre 3,1 % en 2018 et 3,5 % en 2019, mais restera en deçà de sa moyenne de long terme, selon la Banque mondiale.
D’après ses récentes projections, au Nigéria, où le faible niveau d’investissements continue de peser sur l’expansion du secteur non pétrolier, le taux de croissance s’établira à 2,1 % cette année, et à 2,2 % l’année prochaine.
Dans son rapport sur les Perspectives économiques mondiales, la BM indique que « l’Angola devrait afficher une croissance de 1,7 % cette année et de 2,2 % l’année prochaine, à la faveur d’une disponibilité accrue de devises, de la hausse de la production de gaz naturel et d’un regain d’optimisme de la part des entreprises ».
Quant à l’Afrique du Sud, où la reprise de la confiance des entreprises et de la population est propice à l’augmentation des investissements et des dépenses de consommation, l’institution financière anticipe une croissance de 1,4 % en 2018 et de 1,8 % en 2019.
Globalement, la Banque mondiale indique que l’expansion de la production minière et la stabilité des prix des métaux devraient stimuler l’activité des pays exportateurs. Elle prévoit que « dans les pays pauvres en ressources naturelles, l’amélioration des conditions agricoles et la progression des investissements dans l’infrastructure devraient permettre à la croissance de rester vigoureuse ».
Martin Kam