Sénégal. De la prison à la présidence : Le destin extraordinaire de Diomaye Faye
L’histoire politique du Sénégal a connu un nouveau chapitre aujourd’hui avec l’investiture de Bassirou Diomaye Faye en tant que cinquième président de la République. L’ascension fulgurante de cet homme, âgé de 44 ans, n’a d’égale que son parcours atypique, marqué par un passage en prison et une carrière fulgurante au sein du mouvement « Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité » (PASTEF). Né en 1980 dans un village modeste, Faye a gravi les échelons de l’administration publique grâce à son intelligence et sa rigueur. Son engagement politique s’est cristallisé au sein du mouvement PASTEF dirigé par Ousmane Sonko. En 2023, Faye a été incarcéré pendant plusieurs mois suite à des accusations controversées de diffamation. Cette épreuve n’a fait qu’attiser la sympathie du peuple sénégalais qui voyait en lui un homme intègre et courageux. Libéré en 2024, Faye a porté la candidature de PASTEF à l’élection présidentielle. Sa campagne, axée sur la rupture avec le système et la lutte contre la corruption, a rencontré un écho retentissant auprès d’une population lassée par les pratiques politiques traditionnelles. Le nouveau président, se retrouve désormais à la tête d’un pays en proie à de nombreux défis, notamment économiques et sociaux. Son immense tâche sera de répondre aux attentes de ses concitoyens et de traduire ses promesses en actions concrètes. Le destin extraordinaire de Diomaye Faye, de prisonnier à chef d’Etat, ne manquera pas d’inspirer et de fasciner bien au-delà des frontières du Sénégal. Aboubacar Ouedraogo
Présidentielle au Sénégal: le candidat Habib Sy se retire au profit de Bassirou Diomaye Faye
Après le désistement de Cheikh Tidiane Dieye au profit de Bassirou Diomaye Faye mercredi, le candidat du Pastef, parti d’opposition dissous, c’est au tour du candidat Habib Sy et ancien ministre de faire de même. Le nombre de candidats passe donc de 18 à 17. « Je retire ma candidature au profit de Bassirou Diomaye Faye », a déclaré Habib Sy au côté du candidat du Pastef lors du passage de sa caravane, dans la commune de Linguere, à 300 km au nord de Dakar, cet après-midi. Celui qui a été plusieurs fois ministre et directeur de cabinet d’Abdullaye Wade justifie cette décision par un souci de clarté pour les électeurs et pour éviter une dispersion des voix de l’opposition au premier tour de la présidentielle de dimanche… Lire la suite sur RFI
Sénégal : Mr Ousmane Sonko du Pastef, nage dans des contrevérités et prône l’exclusion ethnique lors d’une sortie médiatique
TRIBUNE. On ne sait pas encore sur quel pied dansait Ousmane Sonko du Pastef, en critiquant le Président de la République, son excellence Mr Macky Sall dans son adresse à la nation du lundi 11 mai 2020. Ce dernier s’est exprimé en français et en wolof, oubliant de facto toutes les autres langues nationales. Le comportement du Chef de l’Etat a encore été fortement décrié sur l’ensemble du territoire national et dans la diaspora. Notre pays n’est nullement le monopole d’une seule langue. Il appartient à tous et à toutes sans aucune distinction. Mr Sonko qui était l’espoir d’une bonne frange de la population en arrivant à la troisième place lors des élections présidentielles, a raconté des faussetés aux sénégalais et aux sénégalaises lors de sa dernière sortie médiatique et pour quoi ? En effet, le président du Pastef, Mr sonko a fait une sortie malheureuse que beaucoup de nos compatriotes n’oublieront pas de sitôt. Selon lui, 99.99% des sénégalais comprendraient le wolof. C’est totalement faux. Cette déclaration est tout simplement indigne de quelqu’un qui cherche à gouverner un pays multiethnique et diversifié comme le Sénégal. Ce dernier a montré en plein jour, son visage d’intellectuel malhonnête. C’est également un manipulateur et lui confier le pays serait une erreur et une tragédie. Il est demandé à ses militants surtout à ceux de la diaspora, de revoir leur position car leur leader a montré ses limites et qu’il ne peut en aucun cas, gouverner notre pays. Ses compétences pour occuper le poste de Chef de l’Exécutif sont très limitées voire nulles. Pire encore, c’est un ethniciste dangereux pour la paix et la stabilité du pays. On doit se méfier de lui car il est capable de créer des conflits ethniques. Son discours est méprisant pour les autres groupes linguistiques car leurs langues ne sont pas prises en compte, dans leur propre pays. Une mesure contre Mr Sonko qui consisterait à demander à nos compatriotes de le sanctionner aux prochaines élections et aussi de suspendre leur cotisation pour le financement de son parti politique, est présentement à l’étude. Néanmoins, il peut repréciser sa pensée et demander pardon pour son comportement inadéquat et indigne d’un futur Chef de l’Etat. Le Sénégal est à la recherche d’un nouveau Président de la République. Pourtant, la constitution du pays reconnait au moins 6 langues nationales depuis belle lurette. Notre pays a soif d’Hommes d’Etat qui respecteront notre constitution et qui reconnaitront qu’on est dans un pays où vivent en harmonie, plusieurs groupes ethniques avec leurs langues et leurs cultures. Les services publics doivent servir l’ensemble des citoyens et des citoyennes dans toutes les langues nationales qui constituent nos richesses culturelles. Nous lançons un appel pressent à nos législateurs, pour que notre nation soit une terre avec plusieurs langues officielles. Il est grand temps qu’on se débarrasse également du français, une langue coloniale qui nous a fait plus de tort que de bien. Gondiel Ka (Chroniqueur, Montréal, Canada) Avec la collaboration de : de Dental Fulbé Canada, Kisal Deeyirde Pulaagu, Tabital Pulaagu Allemagne, Kibaaruji Pulaagu International, Fedde Pellital, Dental Faabatobe, Associazione Fulbe in Italia, Pulaar nder serwer Orange, Fedde Bamtore Pulaar et Fedde Darnde Lenol.