RD Congo. La réconciliation Katangaise appelle à une réconciliation nationale !

RD Congo. La réconciliation Katangaise appelle à une réconciliation nationale !

OPINION. Le très chaleureux accueil reçu ce dimanche par Joseph Kabila Kabange lors de la messe clôturant le forum de réconciliation des élites du Grand Katanga à Lubumbashi assorti d’un tête à tête public entre ce dernier et son ancien frère ennemi Moïse Katumbi nous semble être une indication suffisante du succès de la démarche entreprise par l’Archêveque de Lubumbashi en vue d’amener les élites de la région cuprifere à restaurer leur concorde intracommunautaire. Cependant, au niveau du Consensus Nationaliste, nous estimons que cette réconciliation katangaise n’est pas moins un appel tacite pour l’amorce d’une dynamique de réconciliation nationale appelant notamment aussi bien des communautés ethniques antagonistes en Ituri, au Nord-Kivu et du Sud-Kivu que les Kasaiens et leurs oncles du Grand Bandundu à intérioriser la nécessité de s’investir pour une restauration de la concorde intercommunautaire en tant que ferment catalyseur du retour de la paix et stabilité dans notre grande nation qui ne fait que s’enliser dans la violence et la pauvreté au moment où ses petits voisins se développent en profitant de nos mesquines querelles intestines pour piller ses richesses nationales en intelligence avec la mafia des multinationales. Pour ce faire, il est à souhaiter que Son Excellence le Cardinal Fridolin Ambongo mette à profit la prochaine visite papale pour que le Saint-Père appelle les fidèles catholiques de l’Ituri, du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Kasaï et du Bandundu à se faire des promoteurs de la concorde et du vivre ensemble au sein de leurs communautés respectives pour le bénéfice d’une vaste dynamique de réconciliation nationale. Rappelons-nous que, dans sa prophétie de 1923, Simon Kimbangu avait dit, nous citons: … « . Des gouvernements des Blancs vont amener des gouvernements des Noirs à se faire des guerres. Le salut de notre nation tiendra de notre unité (Kintuadi). Fin de citation. Bonne réflexion. A suivre !!! Par Faustin Bosenge

RD Congo. Ni Joseph Kabila hier, ni Félix Tshisekedi demain ne sera la vraie cible du combat de notre peuple !

RD Congo. Ni Joseph Kabila hier, ni Félix Tshisekedi demain ne sera la vraie cible du combat de notre peuple !

OPINION. Albert Einstein affirmait que la folie consiste à faire chaque fois la même chose tout en s’attendant à un résultat différent. De 1960 jusqu’à ce jour, autant la mafia des multinationales qui fonde par définition sa prospérité sur la provocation des crises politiques évoluant vers des guerres civiles lui permettant de mieux piller nos ressources naturelles nous divise pour mieux nous asservir, autant nos élites politiques lui ont toujours facilité la tâche en dépensant plus de temps et de l’énergie à se tirer mutuellement dessus plutôt qu’à viser leur ennemi commun méconnu. C’est pourquoi, autant Mobutu était terrassé par la Conférence Nationale sans que rien ne change par la suite, autant Joseph Kabila a cédé le fauteuil présidentiel hier sans qu’aucune amélioration de notre situation s’en suive, autant Félix Tshisekedi quittera un jour le pouvoir tout en laissant derrière lui le même statu quo de la déchéance de notre Etat et d’une colonisation de facto de notre grande nation par ses petits voisins œuvrant en intelligence avec la mafia des multinationales aussi longtemps que nous saurons pas bien identifier la vraie cible de la lutte pour notre salut national qui n’est autre que la mafia des multinationales. Voilà pourquoi,au niveau du Consensus Nationaliste, nous conditionnons impérativement le succès de notre combat à une bonne identification de sa cible qui n’est autre que la mafia des multinationales. Voilà par où nous devons commencer pour faire des choses autrement afin d’arriver un jour à un résultat différent: celui de la restauration de notre grande nation. Bonne réflexion. A suivre !!! Par Faustin Bosenge

RD Congo. Et si Félix Tshisekedi, Joseph Kabila et Mbusa Nyamwisi détenaient les clés du retour de la paix à l’Est?

RD Congo. Et si Félix Tshisekedi, Joseph Kabila et Mbusa Nyamwisi détenaient les clés du retour de la paix à l’Est?

TRIBUNE. Autant il serait peu crédible de parler de la relance de notre agriculture et de l’industrialisation de notre économie sans un préalable retour de la paix sur toute l’étendue du pays, autant il est à se demander si les garants de notre sécurité nationale réalisent que le retour d’une paix durable à l’Est restera toujours très hypothétique même si un contingent de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est s’y ajoutait à celui des Ougandais, aussi longtemps qu’ils continueront à user des stratégies relevant de la guerre conventionnelle dans un contexte d’une guerre asymétrique, laquelle a la particularité de se s’articuler en une composante militaire, politique et psychologique. A notre humble avis, le tort de nos gouvernants est de se limiter à la seule solution militaire au détriment des approches politiques et psychologiques. Voilà pourquoi le Consensus Nationaliste implique notamment que le Président Félix Tshisekedi, son prédécesseur Joseph Kabila et le député honoraire Mbusa Nyamwisi, détenant chacun une des clés d’un retour d’une paix durable à l’Est, s’investissent ensemble dans une quête harmonieuse d’un solutionnement structurel de la question de l’Est. En effet, autant Félix Tshisekedi détient la clé de la solution militaire en sa qualité de Commandant Suprême ayant entre ses mains les rennes de nos forces armées, autant Joseph Kabila et Mbusa Nyamwisi peuvent respectivement être d’une très capitale contribution aux plans politique et psychologique en leurs qualités respectives de Commandant Suprême honoraire exerçant jusqu’à ce jour une certaine ascendance morale sur des hauts gradés des Fardc et d’un des leaders ethniques les plus écoutés de la zone du conflit dès lors que beaucoup de ceux que nous considérons comme des Adf ougandais ne sont que des compatriotes victimes des manipulations. Simon Kimbangu avait prédit que c’est notre unité qui sauvera notre nation. Bonne réflexion. A suivre!! Par Faustin Bosenge

Joseph Kabila et le seul cadeau que Félix Tshisekedi peut faire à la RDC

Joseph Kabila et le seul cadeau que Félix Tshisekedi peut faire à la RDC

OPINION. Au volant de sa jeep 4×4 rouge, il y a deux jours, Joseph Kabila a drainé une foule non négligeable au niveau du district de la Tshangu. Même si on connaît la propension des Kinois à acclamer et à glorifier n’importe qui, il faut reconnaître que les images de la scène sont assez surprenantes. Certaines personnes ont déclaré avoir été choquées par l’attitude de nos compatriotes acclamant et réclamant le retour du Raïs Kingakati. D’autres n’ont pas hésité à traiter ces compatriotes de tout et de rien… Quoi qu’on puisse penser de l’attitude des habitants de la Tshangu en particulier et des Kinois en général, le plus important ici est de se poser la question de savoir pourquoi de plus en plus de Congolais semblent réclamer le retour de Joseph Kabila. En lieu et place de gesticuler et d’avoir des réactions épidermiques, il faut plutôt s’interroger sur les causes profondes de ce que nous avons observé, il y a deux jours. Quand on prête attention aux propos tenus par la population de la Tshangu lors du passage de Joseph Kabila, l’on s’aperçoit que les gens en veulent à Félix Tshisekedi et à son pouvoir; ils lui en veulent tellement qu’ils sont prêts à accepter le retour de l’homme de Kingakati. Cela ne veut pas dire que tous ces gens apprécient nécessairement l’ancien président, loin de là. En fait, ils préfèrent l’ancienne époque où leur souffrance était loin d’être comparable à la situation dramatique qu’ils vivent aujourd’hui sous Tshilombo. Quelqu’un a écrit sur Twitter : « Félix Tshisekedi a réussi là où personne ne l’attendait : ramener Kabila au cœur des Congolais ». Il n’a pas tort. J’avais anticipé cette situation dès juin 2019 en faisant observer que Félix Tshisekedi et sa bande allaient finir par nous faire regretter Joseph Kabila. Dans les discussions privées avec plusieurs personnalités importantes du pays, y compris des gens qui gravitent autour de Félix, j’ai entendu des propos du genre : « Je ne pensais pas que j’allais dire un jour que l’époque de Joseph Kabila était mieux ». C’est dire à quel point le mandat usurpé de la Tshisekedie est une tragédie pour le peuple congolais. Après avoir soumis la RDC aux caprices du Rwanda et de l’Ouganda, détourné les maigres fonds de l’État et dépouillé le Congo et son peuple de tout sans aucun état d’âme, il reste une seule chose à Félix Tshisekedi : ne pas se représenter à l’élection présidentielle de 2023. C’est la seule réalisation de lui qui pourrait faire oublier, du moins temporairement, le génocide économique et social qu’il a commis en 4 ans de pouvoir. C’est le seul « cadeau » qu’il peut faire à ce pays et à son peuple après avoir détruit et sacrifié leur avenir pour un demi-siècle au moins… Par Patrick Mbeko

RD. Congo/Politique. Félix Tshisekedi, l’homme des divorces politiques

RD. Congo/Politique. Félix Tshisekedi, l’homme des divorces politiques

TRIBUNE. À un an de la présidentielle 23 – si elle se tient à date échue – « Fatshi Béton », ainsi que l’appellent ses affidés de l’Udps, a divorcé d’avec ceux qui l’ont politiquement soutenu, peu avant et pendant son séjour au palais de la Nation. Les épousailles entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, comme on s’y attendait, étaient un marché de dupes qui a fini par déboucher sur éclats de voix et rixes. Au point d’amener l’époux à demander le divorce tout de suite. Ainsi a été donc portée sur les fronts baptismaux l’Union sacrée dont la signature de l’acte de naissance a été fêtée dans les grands milieux de Kinshasa, à coup de billets verts et nuits blanches. Jean-Marc Kabund, le grand agitateur politique, qui soufflait bien sur les braises pour précipiter ce divorce, vient de tomber en disgrâce de manière déshonorante pour un secrétaire général du parti dominant. Son exclusion de l’Udps n’a même pas attendu que ce dernier présente sa lettre de démission comme vice-président de l’Assemblée nationale, tel il l’avait lui-même annoncé. Peu avant ces épisodes de politique politicienne assaisonnés aux kinoiseries, Vital Kamerhé, président de l’Unc, tant engagé aux côtés de Tshisekedi pendant les moments de braise pour déloger Joseph Kabila du Palais de la Nation, a été mis sous clef(à tort ou à raison?) pour une affaire de détournement de deniers publics. Comment Félix Tshisekedi n’a-t-il pas pu extraire son acolyte et ami de lutte des griffes des juges du tribunal de la Gombé, à Kinshasa? Pourquoi a-t-il fait le mort en n’accordant aucune compassion aux explications techniques de ces contrats que lui avait fait parvenir son ancien directeur de cabinet, à partir de sa cellule de la prison de Makala ? S’interroge t-on à l’Unc, où l’on estime que ce sont les pressions internationales qui ont amené Fatshi à fléchir, dans un cadre purement humanitaire, à la mise en liberté provisoire de Kamerhé, mal en point et obligé d’être évacué en France. Moïse Katumbi, le financier des opérations et combats politiques de Fatshi voire de l’opposition, notamment pendant la période pré électorale se ronge désormais les ongles après la rupture entre lui et son poulain… De l’avis des exégètes du landerneau politique national, Fatshi a ouvert plusieurs fronts qu’il aura du mal à refermer. Outre l’église catholique, à travers la puissance Cenco, ses principaux lieutenants politiques(Kamerhé, Kabund, Katumbi…) lui feront défaut pour rempiler à la tête du Congo. D’autant que le corps électoral de la RDC, comme ailleurs en Afrique, reste socio ethnique et régional. Difficile, dans ces conditions, qu’un président soit élu sans l’appui des autres puissants groupes ethniques du pays, notamment de l’Est de la république, Lubas, Ngalas, Kongos et Katangais… Fatshi dispose t-il, en dehors de « ses » Lubas naturels, des relais crédibles dans ces contrées? À Kinshasa, où le mouvement de réveil des églises pentecôtistes est plus influent que nulle part dans les pays francophones, Marc 9:23 est visible à tout bout de champ: « Tout est possible à celui qui croit « . Par Alphonse Ndongo Journaliste économique et financier.

RDC : les familles Chebeya et Bazana demandent la comparution de Joseph Kabila au procès

RDC : les familles Chebeya et Bazana demandent la comparution de Joseph Kabila au procès

Joseph Kabila comparaitra-t-il au procès du double assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ? La réponse sera connue lors de la prochaine audience fixée pour le 18 janvier prochain. En effet, les parties civiles, familles Chebeya et Bazana, en ont formulé la demande à l’audience du mercredi 12 janvier à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. En dehors de Joseph Kabila, les deux familles demandent aussi la comparution de toutes les personnalités citées par le prévenu Paul Mwilambwe. Le Ministère public a donné un avis favorable dans l’intérêt, a-t-il dit, d’un procès équitable pour élucider certaines zones d’ombre. Et la Haute Cour militaire de Kinshasa-Gombe a promis d’y répondre. Appelé à plaider pour conclure les débats, le collectif des avocats des parties civiles étale ses divergences. C’est l’imbroglio. Les uns sont venus pour plaider, tandis que d’autres pour soulever des exceptions comme c’est le cas des parties civiles familles Chebeya et Bazana avec Me Richard Bondo. Un autre avocat de la partie civile La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme plaide directement pour notamment le réajustement des dommages et intérêts. Toujours au procès Chebeya-Bazana, face à ces divergences d’intérêts entre les avocats des parties civiles, La Voix des sans Voix pour les droits de l’homme dit son étonnement et retire sa confiance placée en Me Jean-Marie Eley, qui ne pourra plus continuer de défendre les intérêts de la VSV. Sur place en pleine audience, elle l’a fait savoir à la Haute Cour militaire, par le biais des autres parties. Et la Cour lui a demandé de le lui signifier par écrit.

Congo Hold-Up : Joseph Kabila menace de porter plainte

Congo Hold-Up : Joseph Kabila menace de porter plainte

Joseph Kabila annonce qu’il va porter plainte contre la plate-forme des lanceurs d’alertes en Afrique, la société française Mediapart et 24 médias ainsi que les ONG internationales pour avoir souillé son honneur dans le cadre de leur enquête dénommée : « Congo hold-up ». Devant la presse jeudi 23 décembre à Kinshasa, le collectif des avocats de l’ancien président de la République a affirmé que cette enquête était sans aucun fondement, mais simplement diffamatoire et calomnieuse contre « une personnalité de premier plan en RDC et en Afrique » qui n’a causé aucun tort à « aucun de leurs pays ».  C’est le professeur Raphaël Nyabirungu qui dirige le collectif d’avocats de Joseph Kabila. « Congo Hold-up » est le titre de cette enquête menée par Mediapart avec EIC et ses partenaires, dix-sept médias dont RFI et cinq ONG. Elle porte sur des révélations des présumés détournements des fonds estimés selon cette enquête à 138 millions de dollars du trésor public, au bénéfice notamment de l’ancien président Joseph Kabila.

RD Congo. Assassinat de Chebeya : « Le général Numbi avait reçu l’ordre de Joseph Kabila », témoigne Paul Mwilambwe

RD Congo. Assassinat de Chebeya : « Le général Numbi avait reçu l’ordre de Joseph Kabila », témoigne Paul Mwilambwe

ACTUALITE. « Le général John Numbi avait reçu l’ordre du Président de la République Joseph Kabila [de tuer Floribert Chebeya]. C’est Christian Kenga me l’a rapporté », a témoigné mercredi 8 décembre le policier Paul Mwilambwe. Devant la Haute cour militaire siégeant en foraine à la prison militaire de Ndolo, Il confirme ses révélations faites auparavant dans les médias. Paul Mwilambwe est l’un des témoins clés dans l’affaire sur le double meurtre de Foliribert Chebeya et Fidèle Bazana. Il est de retour à Kinshasa, après près de 10 ans d’exil. Lors de son audition, il a chargé plusieurs personnalités dont le Président honoraire de la République Joseph Kabila et le général John Numbi. « Quand le téléphone sonne, le général Mponde répond. Ça c’est le général John Numbi qui appelle. Il parle en swahili. Est-ce que tu as déjà reçu l’appel du Raïs ? Le général Mponde dit non. Et quand le Raïs appelle, il pose la question au général Mponde ‘’est-ce que Mwilambwe est là ? Passe-le-moi. Et quand il me passe le Président au téléphone, celui-ci me dit en swahili de ne pas révéler au général Mponde tout ce j’ai vécu. La personne qui m’a informé c’était le président Kabila lui-même », relate Paul Mwilambwe. Selon le ministère public, le prévenu cherche à se disculper comme s’il n’avait pas joué un rôle dans ce crime. Pour les parties civiles, il faut que toutes les personnes citées comparaissent dans une confrontation. « On a demandé que ceux qui ont été cités comparaissent. C’est maintenant à la Cour de voir », a déclaré Me Peter Ngomo. Condamné par défaut pour assassinat, meurtre, désertion simple, terrorisme et association de malfaiteurs, le major Paul Mwilambwe comparaitra dans une confrontation avec certaines personnes citées à l’audience de demain vendredi.