Pour le GT-RDC, République Démocratique du Congo est à un pas d’une transition exceptionnelle préconisée par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) pour la mise en place de la Quatrième République.
Pour les membres de Groupe ad hoc pour la Transition en République Démocratique du Congo (GT-RDC), la volonté clairement exprimée par le Président Félix Tshilombo Tshisekedi de réviser ou de changer la Constitution, lors de son discours de mercredi 23 octobre 2024 à Kisangani, lève le voile sur sa détermination de la mise en place de la Quatrième République.
Cette volonté est largement soutenue par des proches et groupes divers de l’UDPS et de l’Union sacrée dans le dessein de permettre au Président actuel de contourner la Constitution pour se pérenniser au pouvoir. Ce qui permettra aussi aux leaders de l’Union Sacrée de sauvegarder leurs gigantesques avantages matériels et financiers au détriment du Peuple Congolais qui vit dans l’insécurité totale et dans une pauvreté meurtrière et démoniaque. Cette décision de toucher la Constitution vient briser totalement l’unité et la cohésion nationales déjà fragiles. Le Pacte national est définitivement rompu et ouvre la voie à la mise en place d’une transition exceptionnelle pour sauver la République Démocratique du Congo à l’agonie.
En prenant le risque d’annoncer de manière ferme la révision ou le changement de la Constitution, sans donner des arguments solides sur la motivation de cette décision, le Président Félix Tshilombo Tshisekedi vient d’ouvrir une véritable guerre des tranchées politiques qui aura des conséquences désastreuses. Il s’est contenté de dire qu’il faut changer la Constitution parce qu’elle a été écrite à l’étranger et par des étrangers. Sa détermination n’étant pas dictée par une vision politique claire et nette depuis le début de son pouvoir en 2019, la République Démocratique du Congo va entrer dans une nouvelle grande zone de turbulence politique qui risque d’accélérer la balkanisation de fait du pays occupé déjà à l’Est par la coalition AFC-M23 appuyée par des armées de pays voisins. C’est vraiment une question de vie et de mort qui vient appuyer la vision d’une transition exceptionnelle préconisée clairement par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) depuis 2012.
1.Mr Félix Tshilombo Tshisekedi est désormais face au dilemme de l’histoire d’un Etat de droit et d’un Etat anarchique
L’histoire de l’UDPS se résume principalement par l’histoire de deux slogans d’un parti politique qui se réclame être l’aîné de l’opposition, à savoir « l’Etat de droit et le Peuple d’abord ». Nous vivons le scandale de l’échec du pouvoir de l’UDPS dans la mise en œuvre de ses deux slogans. Le Président Félix Tshilombo Tshisekedi a prêté serment en promettant de respecter scrupuleusement la Constitution qui, dans son article 70, souligne que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Si vraiment la mise en place d’un Etat de droit fait partie du projet de société de l’UDPS, ce dernier decrait préparer dès à présent son départ du pouvoir en 2028. Ce qui lui permettra de sortir par la grande porte comme Joseph Kabila.
L’unité et la cohésion nationales étant totalement brisées, le Président actuel doit avoir le courage de prendre un engagement solennel devant tout le Peuple Congolais qu’il ne briguera pas un troisième mandat. Ainsi, il devra trouver des arguments solides pour justifier et mener des réformes cruciales pour la mise en place de la Quatrième République en tenant compte de propositions des uns et des autres, dont celles du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC). Jamais la crise congolaise n’a été aussi grave comme aujourd’hui. Mr Félix Tshilombo Tshisekedi doit avoir une conscience lourde face au verdict de l’histoire.
Si le Président Félix Tshilombo Tshisekedi tient à réviser ou à changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir, il doit bien se rappeler de tout ce qui a été fait avec l’UDPS aussi pour empêcher à Joseph Kabila de toucher la Constitution dans ses stratégies de se maintenir au pouvoir. La crise sera certainement très grave avec une partie du territoire déjà occupée à l’Est avec la complicité de pays voisins. La révision ou le changement de la Constitution doit se faire dans le cadre d’un vrai consensus national face à tous les grands enjeux du moment.
2. La transition préconisée par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) devient un impératif vital pour vite sauver le Congo
Il n’y a plus de doute possible, la République Démocratique du Congo est désormais à un pas d’une transition exceptionnelle préconisée par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC). Cette vision est aussi appuyée par le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC).
Pour rappel, depuis 2012, le MPDC et la 3C-RDC préconisent une transition exceptionnelle pour sortir la République Démocratique du Congo de sa longue et grave crise multiforme. Ils insistent sur le fait que le pays a pris un mauvais départ depuis la mise en route du processus démocratique en 2006. Et cette crise s’est accentuée de manière inquiétante depuis le deal électoral de décembre 2018. Comme ils ne cessent de le souligner, diriger c’est savoir lire les signes des temps et anticiper. La Troisième République a fait faillite avec à la clé le bilan d’un génocide silencieux de plus de 12.000.000 de Congolais. C’est un grand dilemme : ou la RDC et son peuple disparaissent, ou le Peuple Congolais se met debout maintenant pour sauver son pays dans le cadre d’une grande vision de refondation nationale. Tous les fondements de l’Etat congolais sont ébranlés par la médiocrité et l’incompétence de la classe politique congolaise. Le tribalisme, la corruption, la violence, l’intolérance politique et le vol des ressources de l’Etat sont devenus la clé de la pire gestion du pays. Le plan de balkanisation de fait de la RDC s’est accéléré face à l’impuissance du gouvernement congolais.
Un consensus national s’impose d’urgence à toutes les forces vives congolaises face à l’impuissance du Gouvernement congolais d’arrêter le plan accéléré de balkanisation de notre pays à l’Est. Toutes les forces vives congolaises doivent se mettre ensemble pour un nouveau Pacte national permettant de sauver d’urgence et maintenant la République Démocratique du Congo qui est en train de sombrer avec son peuple. Les institutions nationales issues du chaos électoral de décembre 2023 sont déjà à bout de souffle, piégées, infiltrées et gangrenées par la médiocrité et la trahison. Il faut d’urgence un consensus national qui permettra de mettre en place une transition exceptionnelle visant à jeter les bases de la Quatrième République en République Démocratique du Congo. Une transition exceptionnelle qui permettra des réformes titanesques et globales urgentes pour sauver le pays déjà en agonie. Il faut un changement radical urgent de tous les paramètres politiques, sécuritaires, économiques, culturels, sociaux et environnementaux en République Démocratique du Congo.
3. Les urgences d’une transition exceptionnelle
La République Démocratique du Congo a d’urgence besoin d’une transition exceptionnelle, car la paix, l’unité, la cohésion et la sécurité nationales sont totalement brisées. Et le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée est incapable de relever tous les défis régaliens et existentiels. Toutes les forces vives congolaises, dans un véritable élan de consensus national, doivent se mettre ensemble pour sauver la République Démocratique du Congo. Une transition exceptionnelle s’impose notamment d’urgence pour :
- Mettre en place de manière impérative et urgente un mouvement d’unité nationale inédit pour arrêter le génocide congolais de plus de 12.000.000 de morts, récupérer des territoires occupés à l’Est et anéantir le plan très avancé de balkanisation de la RDC. La mise en place des institutions de la transition s’impose à cet effet (Gouvernement et Parlement de Transition).
- rétablir d’urgence l’unité et la cohésion nationales brisées, sans lesquelles nous ne pouvons pas gagner la guerre internationale qui nous est imposée pour finaliser la balkanisation de la RDC.
- rétablir dans leurs droits et redonner une vie de dignité à plus de 8.500.000 Congolais déplacés de force et vivant comme des réfugiés abandonnés sur le sol de leurs ancêtres (ce qui fait dire aux ennemis de la RDC que notre pays est un Etat en faillite qu’il faut balkaniser) ;
- arrêter l’effondrement en cours de la Troisième République en jetant les bases de la Quatrième République par des réformes profondes et globales titanesques des institutions du pays (du statut d’un Etat réservoir et ustensile, la RDC doit devenir le Grand Congo du 21ème siècle, un Etat fort, prospère et stable, partenaire des nations, poumon vert de l’humanité et nouveau poumon spirituel de l’humanité, dans sa mission prophétique définie par Frantz Fanon de gâchette de l’Afrique qui a la forme d’un revolver (un revolver de la justice, de la paix, de la sécurité, de la solidarité et du développement de l’Afrique). Le Grand Congo du 21ème siècle devra être au cœur d’un nouvel humanisme, eu égard à la nouvelle reconfiguration mondiale multipolaire brutale, rapide, injuste et piégée. Il faut donc une nouvelle Constitution qui correspond à la mission prophétique du Grand Congo. La Constitution doit être l’émanation du génie d’un peuple et l’expression de son identité profonde.
4. L’écrivain et leader Armand MAVINGA TSAFUNENGA reste toujours la meilleure personnalité de la diaspora capable de diriger le Gouvernement de Transition exceptionnelle
Le GT-RDC suit de près toutes les propositions d’une transition exceptionnelle faites dans la diaspora congolaise. Toutes les consultations du GT-RDC permettent d’identifier la personnalité de la diaspora congolaise la mieux qualifiée pour diriger une transition exceptionnelle tant réclamée par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC).
Armand MAVINGA TSAFUNENGA sort toujours du lot de par sa personnalité et notamment ses propositions depuis 2006 pour une transition exceptionnelle en République Démocratique du Congo. Le GT-RDC a utilisé des critères objectifs pour le choix de la personnalité de la diaspora congolaise, à savoir :
- Être un grand visionnaire, un pilote qui sait où il amène le Peuple Congolais et son pays à bonne destination ;
- avoir un cœur hors de périmètre cellulaire de la haine, de la rancune, de l’intolérance, du tribalisme et de la vengeance ou des règlements des comptes ;
- être un acteur patriote de l’unité nationale et de la cohésion sociale nationale ;
- avoir un programme pertinent pour cette transition de plus ou moins trois ans ;
- être capable de prendre des décisions importantes et difficiles, de concevoir et de mener des réformes cruciales pour la sécurité et le décollage de la RDC ;
- ne pas être impliqué dans des crimes humains, financiers et économiques ;
- être capable de concilier les intérêts du Peuple Congolais à ceux parfois diamétralement opposés des pays voisins, des puissances traditionnelles et émergentes ainsi que des multinationales ;
- avoir un esprit de justice, de constance et de probité morale permettant de gérer honnêtement des ressources du pays, comme l’avait fait le premier Président de la République, Mr Joseph KASA-VUBU ;
- ne pas avoir été candidat ou candidate à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, et n’être pas impliqué dans la gestion critique et chaotique des institutions du pays.
Le GT-RDC ne cessera de plaider pour un consensus national urgent pour éviter notre suicide collectif. Faute de quoi, nous risquons de vivre impuissants à la disparition du Peuple Congolais et de la République Démocratique du Congo.
Fait à Aix-la-Chapelle, Allemagne, le 11 novembre 2024
Pour le GT-RDC
Josué KALENGELA
Rapporteur adjoint.