Le roman est un hommage appuyé à Kinshasa, capitale de la RDC (République démocratique du Congo) et à ses traditions. Il revalorise surtout la langue nationale, le « Lingala », un des éléments de la vie du peuple congolais à la dimension de son génie.
La langue nationale joue un rôle irremplaçable. Elle est le support, le véhicule de la culture, le garant de sa base populaire au stade de sa création et à celui de sa consommation.
En effet, Notre souveraineté recouvrée, c’est un devoir essentiel et premier que de revaloriser nos langues nationales, celles héritées de nos pères, sans pour autant mettre en cause l’unité profonde des nations africaines.
Qui est Ebamba, le véritable acteur du roman ?
Un jeune homme du nom d’Ebamba, loue un studio dans la parcelle de maman Mongala. Cette dernière tient à ce que son locataire épouse sa fille, Maguy, or Ebamba est déjà fiancé à Eyenga pour qui il doit verser la dot… L’histoire du roman se déroule à Kinshasa, ville de tous les mystères : Kinshasa Makambo, Kin-kiese,…
Richard Ali Mutu sectionné parmi les 39 écrivains de moins de 40 ans du « Projet Africa 39
En effet, Richard Ali A Mutu de la RDC fait partie de ces auteurs qualifiés de prometteurs et qui pourront redéfinir la littérature africaine.
Après un appel à candidatures, les trente-neuf écrivains de moins de 40 ans sélectionnés par le jury du projet rédigeront chacun une nouvelle ou un extrait de livre qui seront rassemblés dans une anthologie. L’introduction de cette anthologie sera écrite par Wole Soyinka, lauréat du prix Nobel de littérature. La prestigieuse maison d’édition Bloomsbury s’est engagée à publier l’anthologie en anglais d’ici octobre 2014. L’éditeur de renom, Ella Allfrey (OBE) éditera l’anthologie.
Le Projet Africa39 est une composante importante des programmes et des célébrations de la capitale Mondiale du livre 2014 attribuée à port Harcourt par l’Unesco. Le projet est le fruit d’un partenariat entre le festival Hay d’Arts et de Littérature SARL du Royaume uni et le Club de Lecture Arc-en-ciel de Port Harcourt au Nigéria. Le Projet Africa39, indique l’organisation, contactera et travaillera en liaison avec les prix de littérature africains, les associations d’écrivains, les magazines de littérature et les festivals littéraires. Africa39 vise à donner un aperçu du futur de la littérature africaine en faisant découvrir des jeunes africains aventuriers qui redéfiniront l’écosystème littéraire africain dans le futur. Le projet vise ainsi à promouvoir des œuvres qui mettent en exergue l’entière diversité et la complexité du continent africain.
Evénement littéraire important
La ville de Port Harcourt dans l’Etat de Rivers au Nigéria est la première ville en Afrique subsaharienne à avoir reçu le statut de la capitale mondiale du Livre en 2014 par l’UNESCO. Le Salon du livre de Port Harcourt est un évènement dédié aux écrivains, libraires, experts littéraires et à tous les acteurs clés de l’industrie littéraire. Les organisateurs estiment que ce Salon sera un important évènement littéraire panafricain et international qui contribuera à considérablement faire progresser le niveau littéraire, la littérature et l’édition en Afrique.
Pour être sélectionnés, les candidats ont envoyé une œuvre créative qu’ils considèrent comme leur meilleure œuvre de fiction. Il s’agit d’une nouvelle ou de l’extrait d’un ouvrage plus long de fiction. Les candidatures ont été revues par un panel qui a envoyé une première liste de 120 auteurs au jury final le 15 décembre 2013. Le comité d’évaluation comprenait de grandes figures de la littérature comme Elechi Amadi, Tess Onwueme et Margaret Busby.
Avec Patrick Kianimi