Congo/REGARD SUR LE PASSÉ. L’Orchestre ORPHÉE JAZZ – 1961
RETRO. Créé vers la fin de l’année 1961, l’expérience de son chef OPHELE a été exaltante. L’orchestre a un support solide dans le milieu des ressortissants de Boundji et bénéficie particulièrement des apports techniques du talentueux guitariste Silvère Tsamas (évoluant également à la Fonction publique de l’état) D’ailleurs les répétitions de l’orchestre se tenaient chez lui. ORPHÉE JAZZ avait un style vraiment national dans les dissonances et les rythmes traditionnels, ce qui faisait de lui, l’orchestre le plus populaire de l’arrondissement 5 Ouenze à Brazzaville. Ses musiciens avaient réussi à former une équipe homogène et performante qui a permis la réalisation d’œuvres très appréciées : – Ophele (chef d’orchestre) – « Musulman » – Champroux – Deky ,(chant) – Pierrot- Nieckis (guitare lead et rythmique) – Francis Bitsoumanou « Celi Bitshou » (guitare basse,) – Loveline puis Domsis (percussions) Silvère Tsamas et Vital Balla (clavier et clarinette). En étant en osmose avec les mélomanes enthousiastes de Ouenze pendant les concerts populaires, et en faisant monter la fièvre de la rumba et parfois des rythmes tradi-modernes ces musiciens hissent le groupe à son véritable sommet. Puis les deux disques du groupe à l’image de la flamme qui l’habitait. « Phaté Marconi, le producteur musical français, a fait ses meilleures ventes en 1967 avec les quatre titres populaires ci-après : « Eugenie » – « Ba panzi sango » – « Carême » et « Ma Yolande » que nous écoutons ; L’exil du chef d’orchestre Ophele , au Nigéria, précipite la mort de l’orchestre incapable de se maintenir. Clément Ossinondé
COME MOUTOUARI « KOSMOS » souffle ses 80 bougies ( 25 juillet 1944 – 25 juillet 2024 )
ANNIVERSAIRE. De génération en génération, les musiciens de l’orchestre Bantous de la capitale, s’évertuent à entretenir la flamme de la musique congolaise. En effet, Côme Moutouari « Kosmos » qui assure depuis quelque années le leadership, commémore ses 80 ans ce 25 juillet 2024. La musique Bantous continue à devenir stable , depuis sa création, le 15 Août 1959, même, si les musiciens ont changé au fil du temps. La même démarche a survécu aux époques et générations : Jouer les musiques populaires du Congo et d’ailleurs et bien sûr la mère Rumba. Ainsi donc pour revenir à Moutouari Kosmos, notons que le 02 mai 1965, Les Bantous accueillent un très jeune chanteur. Il a été parrainé par le chanteur Célestin Kouka qui a suivi ses premiers pas en musique « Ebandeli ya mosala », sa première composition est tout un serment. Clément Ossinondé
FAYA TESS : Sans doute une des plus brillantes chanteuses de la rumba congolaise
Elle a même su dépasser un peu tous les styles » Rumba » et aborder avec bonheur des thèmes plutôt marqués par les interprétations des grands succès des Orchestres Congolais des deux rives du fleuve Congo. Bien sûr, après des brillantes œuvres sous son nom avec Tabu Ley Rochereau et l’Afrisa International. FAYA TESS , exemple typique d’une chanteuse hyper douée et qui a connue beaucoup d’années de gloire grâce à une formule et à des producteurs de grand talent. Clément Ossinondé
France/Musique. Joyeux anniversaire à VIVIANE ARNOUX
Personnage à part et véritable légende de l’accordéon dont elle adopte très jeune et avec laquelle elle fait des grandes prouesses avec son groupe et plus tard avec le célèbressime guitariste solo Antoine Nedule Monswet « Papa Noël « . Plusieurs grandes tournées en Europe et en Afrique ont donné l’occasion à VIVIANE de se consacrer dans plusieurs genres de musique. Il en a résulté plusieurs albums qui nous permettent d’entendre une artiste de grande classe entourée de la bonne section rythmique. Enfin, elle doit être considérée comme l’une des premières responsables de la vogue des interprétations des œuvres des grands accordéonistes congolais et angolais des années 50 aux éditions Ngoma. Bonne continuation mama VIVIANE. Clément Ossinondé.
France/Musique. Voici l’été et la Guinguette africaine de Suresnes
MUSIQUE. EN EFFET, La GUINGUETTE AFRICAINE DE SURESNES s’est donné pour objectif de porter gchaque année un projet d’envergure autour de l’engagement des jeunes. Cette année, Bravo ! KALY DJATOU pour la réalisation ce 20 juillet 2024 d’un grand concert consacré à la Rumba. KALY DJATOU qu’on ne présente plus, est en tout cas un admirable technicien de la guitare et de la chanson, capable d’en exploiter en solo toutes les ressources, de s’intégrer à une formation de studio ou de se mettre au service d’un vocaliste. Toutefois, tous les goûts seront permis : la danse sous toutes ses formes. Une programmation variées, de qualité et éclectique à découvrir le samedi 20 juillet 2024. Dore et déjà, Cette année encore les nombreuses activités riches en émotions et en surprises. Enfin, la Guinguette africaine de Suresnes à pour objectif de développer les relations intercururelles et de promouvoir les musiques, danses et actes culinaires africaines. Clément Ossinondé
La rumba cubano- congolaise : Regard sur le passé
RETRO. La rumba, la vraie, est celle qu’on joue, chante et danse aujourd’hui encore à Cuba, essentiellement dans les régions de la Havane et de Matanzas.Elle réunit le Chant, la Danse et la Percussion. Le chant possède une structure antiphonale ; un chœur à l’unisson et un interprète soliste se répondent. Les tambours sont à l’origine des caisses de morue en bois de tailles diverses (cayones) situées sur les trois registres : La Basse (tumbador) qui donne un rythme fixe, le médium (tres, dos) qui fait des variations sur ce rythme-base et l’aigu (quinto) qui se lance dans des improvisations. A Cuba, la rumba se divise en trois genres : Le Yambu, la Columbia et le Guanguanco, la forme la plus récente et qui est de loin la plus répandue. (sur un tempo rapide de tambours…) Nota : le Yambu étant le genre musical de la rumba congolaise actuelle . Mais revenons à la Rumba-Guanguanco et voici : » Los Munequitos de Matanzas « Clément Ossinondé
Regard sur le passé : La Madre RUMBA
RETRO. La RUMBA née à Cuba de parents Kongo. En effet, à côté de l’ensemble de musiques liées aux cultes Bantous existe la RUMBA. Mais la Rumba, la vraie, est celle qu’on joue, chante et danse aujourd’hui encore à Cuba, essentiellement dans les régions de la Havane et de Matanzas. Elle réunit le Chant, la Danse et la Percussion.. Le chant possède une structure antiphonale : un chœur à l’unisson et un interprète soliste se répondent. Les tambours sont à l’origine des caisses de morue en bois de tailles diverses (cayones) situées sur les trois registres : la basse (tumbador) qui donne un rythme-base et l’aigu (quinto) qui se lance dans des improvisations. La rumba actuelle à Cuba se divise en trois genres ; Le Guanguanco, la Columbia et le Yambu (proche de la rumba congolaise) Clement Ossinondé
Regard sur le passé : Celia Cruz & La Sonora Matancera
RETRO. Avec une brillante carrière et plus de 50 ans de métier, Celia Claridad Cruz Alonso « la guarachera de Cuba », est la figure féminine la plus importante dans l’histoire de la musique populaire cubaine. (21-10-1925 / 26-07-2003) Cuba, au début des années 40, apparaît une nouvelle forme d’orchestre qui va rapidement capter l’attention des musiciens, puis recueillir l’adhésion du grand public . Ce nouveau format musical sera aussi novateur que populaire car le « conjunto » (l’ensemble) est le résultat d’une lente gestation, sur laquelle ont pesé essentiellement les premiers sextettes de « Son » et les grands Orchestres de type jazz band. La bien-nommée « Air des ensembles de « Son » et de « Rumba » démarre donc sous d’heureux auspices. Elle donne ainsi le coup d’envoi d’une des plus brillantes étapes de l’histoire de la musique populaire cubaine. C’est ainsi que deux autres groupes, au styles différents, mais aux harmonies, au rythme et au timbre bien définis symbolisent également l’apparition de ce format La SONORA MATANCERA et le Conjunto Casino… Clément Ossinondé