Dakar/Sénégal : Le Président Denis Sassou N’guesso reçoit la Haute distinction

«Haute distinction à Son Excellence Denis Sassou N’guesso, Président de la république du Congo, pour sa contribution au démantèlement de l’Apartheid, sa participation active au rayonnement des belles lettres congolaises et son dynamisme dans la construction de l’Unité africaine», peut-on lire sur le diplôme que lui a décerné l’Association des Ecrivains du Sénégal (AES), le 7 novembre 2016 à Dakar au Sénégal.

Cette distinction a été remise à l’occasion du lancement officiel des activités marquant la 24ème édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, par le Premier ministre du Sénégal, M. Mohamed Boun Abdallah Dionne. Cette édition, dont le parrain est le Professeur Hamidou Dia, conseiller culturel du président de la République, porte sur le thème : « Paix et sécurité, le rôle de l’écrivain africain ».

Mahammed Boun Abdallah Dionne a indiqué qu’Hamidou Dia, le parrain de la 24ème édition de la Journée internationale de l’écrivain africain est un «homme de confiance qui doit à lui-même ce qu’il est. Discret et disponible, il est reconnu également pour son humilité». C’est l’homme qui a visité tous les domaines que la réflexion pouvait éclairer à l’image du philosophe grecque qui cherchait en plein jour avec sa lanterne la vérité.

La Nation vous célébrera désormais et vous honorera davantage

Le Premier ministre a indiqué que le président de la République, M. Macky Sall, leur avait demandé de lui proposer un format dans lequel les écrivains seront « mieux écoutés et entendus » pour le rôle primordial qu’ils jouent au sein de la société. Il a ajouté que «la Nation doit, en effet, vous honorer et vous célébrer, vous en êtes les dignes ambassadeurs. La Nation vous célébrera désormais et vous honorera davantage », avant d’inviter les écrivains à jouer un rôle efficace d’avertisseurs des périls de la société.

Pour lui, le rôle premier de l’écrivain doit être de pressentir l’éveil du peuple. « L’écrivain est maître de l’encre comme disait Senghor. Il est à la fois passeur de culture et couturier du genre humain». Au regard de ce rôle, a poursuivi le Premier ministre, l’homme de plume doit mesurer la portée de ce qu’il écrit, même si nous sommes dans le domaine de l’art, lequel est un lieu de liberté par excellence. Selon lui, il s’agit de souscrire dans la philosophie de l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry qui affirme que «être homme, c’est être responsable, sentir, en posant sa pierre, que l’on à bâtir le monde».

Le Congo-Brazzaville, un choix pas fortuit.

Le président de l’Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, a indiqué que le Congo Brazzaville a été choisi comme pays invité d’honneur de la 24ème édition de la Journée international de l’écrivain africain. Un choix qui, a-t-il appuyé, n’est pas fortuit. Il a rappelé que ce pays a déjà abrité en 1984, sous l’impulsion du président Denis Sassou Nguesso, le premier Congrès de jeunes écrivains afro-asiatiques.

« Pays d’écrivains et de culture, le Congo Brazzaville a vu naître des « monstres » de la plume comme Tchicaya Utam’si, Sony Labou Tansi, Jean Baptiste Tati Loutard, Sylvain Bemba… », a-t-il déclaré.

Cette journée a été initiée depuis 1992 par l’Association panafricaine des écrivains.

Florent Sogni Zaou

Pr Hamidou Dia, parrain de la 24ème édition

Conseiller culturel du président de la République, Pr Hamidou Dia est le parrain de la 24ème édition de la Journée internationale de l’écrivain africain. Poète, philosophe, essayiste, critique littéraire et critique d’art africain, le parrain, a rappelé l’écrivain Cheikh Hamidou Kane, a déjà à son actif, dans tous les domaines énumérés. Il est l’auteur de sept livres, cinq documentaires et quelques distinctions académiques qui témoignent de la richesse et de la diversité de sa créativité.

Docteur en littérature française (Phd) de l’Université Laval du Québec, Hamidou Dia, a rappelé Alioune Badara Bèye, reste profondément enraciné dans les valeurs les plus pérennes de son terroir. Cela, surtout en ce sens qu’il « maîtrise parfaitement les nuances de cette langue de conquérant et d’amour qu’est le Pular ». Pour M. Bèye, il s’agit de l’un des derniers Mohicans de « notre » littérature ainsi que l’un des « plus brillants » intellectuels du pays et de l’Afrique de manière générale.

Lauréat du Prix Jasmin d’argent de la poésie francophone et chevalier de l’Ordre national du mérite, Pr Dia, a informé l’écrivain, le Colonel Moumar Guèye, a un palmarès littéraire bien fourni. « Il a profondément étudié et contribué à une meilleure compréhension de son œuvre et des messages à travers le monde », a-t-il rappelé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *