Mali/Mali, AES : le nouveau drapeau de la confédération présenté au Président de la TransitionAES : le nouveau drapeau de la confédération présenté au Président de la Transition

Mali/Mali, AES : le nouveau drapeau de la confédération présenté au Président de la TransitionAES : le nouveau drapeau de la confédération présenté au Président de la Transition

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu en audience, ce lundi 24 février 2025, une délégation de ministres de la Confédération des États du Sahel (AES). L’objectif de cette visite était de faire le compte-rendu des rencontres récemment tenues à Bamako et de lui présenter le nouveau drapeau de la Confédération. À leur sortie d’audience, le porte-parole de la délégation, le Général de Brigade Célestin SIMPORE, ministre de la Défense et des Anciens Combattants de la République du Burkina Faso, a rendu un hommage vibrant aux Forces de Défense et de Sécurité des pays de l’AES, « qui se battent jour et nuit pour le retour de la paix, la sécurité, l’indépendance et la souveraineté réelle de nos trois États ». Il a précisé que cette visite faisait suite à la rencontre des délégations ministérielles et des experts, tenue à Bamako la semaine dernière. Alors que les experts se sont réunis pendant plus de cinq jours, les ministres, quant à eux, ont tenu leurs travaux sur une durée de 72 heures, a-t-il expliqué. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de la réflexion sur les négociations futures que l’Alliance devra mener avec la CEDEAO en vue de sa sortie de cette organisation. « Les travaux se sont bien déroulés, nous avons abouti à de bonnes conclusions que nous sommes venus présenter à Son Excellence le Président Assimi GOÏTA ce matin », a expliqué le ministre burkinabè avant d’indiquer avoir reçu des orientations claires du Président de la Confédération des États de l’AES. Les ministres sont exhortés à accélérer le processus, à être pratiques et pragmatiques, en vue de la consolidation de l’espace AES et de sa structuration, de sorte à « garantir l’indépendance et la souveraineté réelle de nos peuples ». Le Général de Brigade Célestin SIMPORE a également précisé qu’au cours de cette audience, le nouveau drapeau de l’AES a été présenté à Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA. « Un très beau drapeau qui sera porté à la connaissance de tous les peuples de l’AES », et qui sera célébré autant que possible. Dans les jours à venir, les ministres de l’espace AES vont se « réunir en commission avec les pays de la CEDEAO pour engager rapidement des négociations et tirer des conclusions », qui seront bénéfiques pour l’ensemble des peuples, a conclu le porte-parole de la délégation ministérielle.

Le Sahel : un enjeu de communication aussi crucial que celui de la sécurité

Le Sahel : un enjeu de communication aussi crucial que celui de la sécurité

TRIBUNE. La cabale médiatique, le lynchage verbal et la diabolisation dont sont victimes les leaders de la Confédération des États du Sahel révèlent trois grandes leçons. 1. Une guerre de l’information implacable Il existe bel et bien une guerre de l’information, parfois plus féroce et immorale que la guerre militaire. Elle repose sur la manipulation du langage, visant à discréditer les dirigeants sahéliens en les qualifiant de putschistes, juntes, marionnettes de Poutine ou encore nouveaux valets. Cette guerre de communication se traduit également par une couverture médiatique biaisée : soit en omettant délibérément certaines vérités, soit en véhiculant des contre-vérités. Par exemple, la récente déclaration du Premier ministre burkinabé sur la reconquête du territoire n’a pas eu d’écho significatif dans la presse internationale. Pourtant, le Burkina Faso, qui était au bord d’une prise de contrôle par les groupes terroristes, a restauré sa souveraineté sur plus de 70 % de son territoire. Ce succès aurait dû être un événement médiatique majeur, salué comme une victoire contre le terrorisme. Mais au lieu de cela, le silence domine. 2. Une hostilité systématique envers les nationalistes africains La deuxième leçon est l’hostilité presque instinctive envers les dirigeants nationalistes africains. L’histoire l’a déjà montré : avant d’être physiquement éliminés, Patrice Lumumba et Thomas Sankara ont d’abord été attaqués médiatiquement. Présentés comme des communistes ou des extrémistes, ils ont été accusés de tous les maux et livrés à la vindicte populaire. Aujourd’hui, l’histoire se répète. Lorsque le général Assimi Goïta, au Mali, décide de renégocier les contrats miniers, notamment ceux liés à l’or, aucun média occidental ne salue cette initiative comme une démarche de justice sociale ou de souveraineté économique. De la même manière, au Niger, les nationalisations d’industries sont perçues non pas comme une volonté de préserver les intérêts nationaux, mais comme une menace pour l’ordre établi. 3. L’impératif de renforcer la puissance des médias africains Enfin, la troisième leçon est l’urgence pour nos États de bâtir des médias puissants et influents. Il ne s’agit pas de propagande, mais d’un équilibre dans la transmission de la vérité. Il faut développer des médias capables de contrer les désinformations, de porter une voix crédible sur la scène internationale et d’offrir un regard alternatif sur les réalités africaines. Sans ce renforcement médiatique, nos nations resteront vulnérables dans cette guerre informationnelle. L’enjeu est clair : si nous voulons rétablir un équilibre des forces, nous devons investir massivement dans la communication et la souveraineté médiatique. Teddy Patou Journaliste et animateur radio.

La CEDEAO maintient les liens avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger : la libre circulation et les avantages économiques se poursuivent

La CEDEAO maintient les liens avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger : la libre circulation et les avantages économiques se poursuivent

Malgré le retrait du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger de la CEDEAO à compter d’aujourd’hui, la CEDEAO a annoncé qu’elle maintiendrait les avantages de la libre circulation et les avantages économiques pour les citoyens et les entreprises de ces pays. Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, la CEDEAO a déclaré qu’elle continuerait à reconnaître les passeports et les cartes d’identité nationaux portant le logo de la CEDEAO, et qu’elle maintiendrait le traitement préférentiel pour les biens et services en provenance de ces pays. Les citoyens de ces pays continueront également à bénéficier de la libre circulation, de résidence et d’établissement sans visa. La CEDEAO a déclaré que ces mesures sont prises dans l’esprit de la solidarité régionale et dans l’intérêt supérieur des populations, et conformément à la décision de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de maintenir les portes de la CEDEAO ouvertes au dialogue. La CEDEAO a mis en place une structure pour faciliter les discussions sur les modalités complètes de ses relations futures avec les trois pays. La CEDEAO a souligné que ces dispositions resteront en vigueur jusqu’à l’adoption par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, des modalités complètes de ses relations futures avec les trois pays. AES

Les passeports de l’AES entrent en circulation à compter du 29 janvier, officiel

Les passeports de l’AES entrent en circulation à compter du 29 janvier, officiel

Ouagadougou, 23 janv. 2025(AIB)-La Confédération des États du Sahel (AES) va mettre en circulation ses passeports, à compter du 29 janvier 2025, selon un communiqué lu jeudi par le ministre burkinabè en charge de la Communication Gilbert Pingdwendé Ouédraogo. Communiqué intégral « Dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route, en particulier les aspects relatifs à la libre circulation des citoyens, le Président de la Confédération des États du Sahel (AES) informe l’opinion confédérale et internationale de la mise en circulation des passeports de l’AES, à compter du 29 janvier 2025. Toutefois, les anciens passeports demeurent valables jusqu’à leur date d’expiration. Cependant, les citoyens de la Confédération AES détenteurs des anciens passeports arborant le logo de la CEDEAO en cours de validité peuvent les faire remplacer par des nouveaux passeports de l’AES conformément aux règles en la matière. En tout état de cause, le Président de la Confédération des États du Sahel (AES) rassure les populations de l’espace confédéral que toutes les dispositions utiles seront prises pour garantir l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens. Que Dieu bénisse l’AES et préserve ses citoyens! Fait à Bamako, le 23 janvier 2025. Le Général d’Armée Assimi GOITA »

Le Président du Ghana appelle à un retour de l’AES dans la Cedeao : « Trouvons une solution »

Le Président du Ghana appelle à un retour de l’AES dans la Cedeao : « Trouvons une solution »

Dans une récente interview, le Président ghanéen Nana Akufo-Addo a exprimé son souhait de voir les pays membres de l’Alliance des États du (AES) (le Burkina Faso, le Mali et le Niger) réintégrer la Cedeao. Soulignant leur rôle historique en tant que pays fondateurs, il a insisté sur la nécessité de repenser le fonctionnement de l’institution pour faciliter leur retour. « Ce ne sera pas facile, mais je reste optimiste », a-t-il ajouté, appelant à la recherche d’une solution pour résoudre cette crise.

Diplomatie et réconciliation : le Président de la Transition accorde une audience à une délégation ministérielle de l’AES

Diplomatie et réconciliation : le Président de la Transition accorde une audience à une délégation ministérielle de l’AES

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, ce mardi 17 septembre 2024, une délégation ministérielle de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette délégation était conduite par le Ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Son Excellence Abdoulaye DIOP, et le Ministre de la Réconciliation nationale, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Colonel Ismaël WAGUÉ. A leur sortie d’audience, des précisions ont été données sur l’objectif de cette visite au Président de la Transition. Selon Mohamed TOUMBA, Ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, a exprimé toute sa satisfaction d’être conjointement reçu par le Président de la Transition en marge de leurs activités à Bamako. Cette audience visait à rendre compte de ces rencontres qui se sont déroulées au cours de la semaine dans la capitale malienne. Le Général de Brigade nigérien a rappelé que les ministres de la Réconciliation des pays de l’AES ont effectué, le week-end dernier, un déplacement à Gao en vue de prendre part au lancement de la 3ème édition de la semaine nationale de la réconciliation, dont le thème portait sur la solidarité nationale à l’endroit des victimes des inondations. Un phénomène naturel qui touche tous les pays de la Confédération, cette année, en raison de l’abondance de la pluviométrie. Le lancement de cette édition de la Semaine nationale de la réconciliation a coïncidé avec la réunion des diplomates des pays de la Confédération des États du sahel, qui s’est tenue le 16 septembre à Bamako, date anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel, devenue, le 6 juillet 2024, la Confédération des États du sahel. Aux dires de Bakary Yaou SANGARÉ, Ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’extérieur, ils ont fait exprès de faire coïncider cette réunion avec ce premier anniversaire. L’objectif de cette rencontre des Ministres des Affaires étrangères était de faire le point des réalisations. Son Excellence SANGARÉ a rappelé les trois piliers sur lesquels est bâtie la Confédération des États du Sahel, à savoir : la Défense, la Diplomatie et le Développement. Dans le cadre de sa présidence, le Mali a soumis une feuille de route, validée par les autres pays membres. Il s’agissait donc de passer en revue cette feuille de route dans ses différentes articulations. Un total de 21 activités, dont 13 relevant spécifiquement de la diplomatie, ont été passées au peigne fin, a-t-il expliqué dans une interview accordée à la presse. Les ministres des Affaires étrangères travaillent à la coordination de la diplomatie dans l’espace AES. L’objectif est de parvenir à la mise en place d’une diplomatie unique où l’on puisse raccorder le violon et parler d’une seule voix. Selon Karamoko Jean-Marie TRAORÉ, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, cette grande rencontre des Ministres des Affaires étrangères intervient également à la veille de l’Assemblée Générale des Nations Unies. La coïncidence de ces deux rencontres majeures à Bamako : diplomatie et réconciliation, vise à montrer la place prépondérante que joue le dialogue dans le règlement des problèmes dont souffre le sahel. « Nous partons très satisfaits des échanges que nous avons eus ici à Bamako », s’est réjouie la délégation tout en rendant un hommage mérité aux Forces armées de Défense et de Sécurité des pays de la Confédération mais aussi aux populations de l’AES. Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a donné des orientations à ses visiteurs du jour pour la pleine réussite de leurs missions au service de la Confédération des États du Sahel.

De hauts fonctionnaires préparent à Bamako la réunion des ministres en charge des Affaires étrangères de l’AES

De hauts fonctionnaires préparent à Bamako la réunion des ministres en charge des Affaires étrangères de l’AES

De hauts fonctionnaires de la diplomatie du Burkina Faso, du Mali et du Niger, ont débuté des travaux préparatoires ce vendredi à Bamako en prélude à la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération des Etats du Sahel, Deux jours durant, ils examineront les projets de textes en lien avec le pilier diplomatie de la Confédération, ainsi que les actions et mesures relatifs à la coordination de l’action diplomatique dans les relations de la Confédération avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. Dans le discours d’ouverture, le Secrétaire général du ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Seydou Coulibaly, a invité les participants à travailler dans un esprit de solidarité et de fraternité, en vue d’une mise en œuvre efficiente des conclusions du dernier sommet de Niamey. La réunion de Bamako s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Confédération des Etats du Sahel, actée par les Chefs d’Etat du Burkina Faso du Mali et du Niger, lors du premier sommet des Chefs d’Etat de l’Alliance des États du Sahel tenu le 6 juillet 2024 à Niamey en République du Niger. AIB

L’Alliance des États du Sahel condamne la confiscation des avoirs du Niger par I’UEMOA et la BCEAO

Les ministres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont condamné la confiscation des avoirs financiers du Niger par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) qui constitue une violation flagrante des textes de l’Union. Les ministres de l’AES exigent la levée sans délai de cette mesure qui ne vise qu’à punir injustement un peuple dont le seul tort est d’aspirer à la pleine jouissance de sa souveraineté et à la prise en main de son destin »