La sixième édition de la Rentrée Littéraire du Congo (Relico 2023), a eu lieu le 24 août 2023 à Brazzaville, en présence de plusieurs personnalités dont le ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault.
Cette activité littéraire dénommée RELICO avait cessé de vivre du fait de l’impact de la Covid-19, après cinq éditions. Celle qui vient d’avoir lieu a été rendue possible grâce à Mme Bénédicte de Capelle.
Six ouvrages ont été au centre de cette édition de relance de ce rendez-vous littéraire. Il s’est agi de « La poésie congolaise en mouvement » de Noël Ramata Kodia ; « Les jeunes années d’un producteur, la gomme, le pouvoir, énigmes et les genoux de la grand-mère » d’Abdallah Denis Sassou ; « Gahi ou l’affaire autochtone » d’Henri Djombo ; « Pouvoir, tradition, modernité-l’Ecole de Denis Sassou N’Guesso » d’Emile Gankama ; « Les stigmates » de Fidèle Lenormeux Biakoro et « Paul Pascal Gassackys, mon père » de Ferréol Gassackys.
Après le mot d’ouverture, le président du Pen Centre Congo Brazzaville, Florent Sogni Zaou, a accordé la parole aux animateurs de la première table-ronde. C’est en effet le livre de Noël Ramata Kodia, intitulé, « La poésie congolaise en mouvement », qui a ouvert les hostilités. Ce livre, selon le présentateur Fidèle Lenormeux Biakoro, concerne une vingtaine d’auteurs. Il aborde les questions liées à l’amour, la mer, le lyrisme et le surréalisme, ajoutant que tous les poètes sont lyriques mais que certains parodiant les philosophes ont quitté la terre pour se réfugier dans les mots et pour évoquer une sorte d’insatisfaction de la vie.
Florent Sogni Zaou, en ce qui le concerne, a fait la lecture du livre d’Abdallah Denis Nguesso titré « Les jeunes années d’un producteur, la gomme, le pouvoir, énigmes et les genoux de la grand-mère ». Il s’est appesanti sur la culture, l’art et la création contemporaines qui peuvent contribuer au développement.
Dans « Gahi ou l’affaire autochtone » d’Henri Djombo, le lecteur, Rosin Loemba, a dit en substance, que l’autochtone dans la littérature congolaise s’inscrit avant tout dans une dynamique du vivre-ensemble au-delà des divergences sociologiques et culturelles.
Présentant le livre d’Emile Gankama, Ferréol Gassackys a indiqué que cette biographie comporte neuf chapitres et plusieurs annexes. Celui de Ferréol Gassackys « Paul Pascal Gassackys » a été présenté par Obambé Gakosso. Cette activité ne s’est pas tenue en trois jours comme les précédentes.
Avant de quitter la salle, le ministre de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, s’est réjouie de la reprise de cette activité. Elle a annoncé la reprise prochaine des bibliothèques qui ne sont pas réhabilitées dans les départements avant d’annoncer l’achat de vingt-cinq exemplaires de chaque titre présenté à cette édition.
Florent Sogni Zaou