CONGO/Sommet des trois Bassins. Appel à Madame Lydie Pongault, Ministre de l’Industrie culturelle, artistique, touristique et des Loisirs

A l’occasion du Sommet des trois Bassins, prévu 2 au 28 octobre 2023, Guillaume Kouka, promoteur de visiterlecongo, appelle Madame Lydie Pongault, Ministre de l’Industrie culturelle, artistique, touristique et des Loisirs à organiser une concertation avec tous les acteurs du tourisme de la ville de Brazzaville pour mettre en place une stratégie pour accueillir au mieux les hôtes de la République: Appel à Madame Lydie Pongault, Ministre de l’Industrie culturelle, artistique, touristique et des Loisirs Madame la Ministre, Notre pays va accueillir du 26 au 28 octobre prochain, le Sommet des 3 bassins (Amazonie Congo et Bornéo Mékong). D’après les déclarations du gouvernement le pays va recevoir 1500 délégués venus du monde entier. Les professionnels de l’hôtellerie, de la restauration et de l’accueil ont attendu avec impatience votre appel à la mobilisation pour assurer la réussite de cet événement comme nous l’a demandé le Président de la République SEM Dénis Sassou Nguesso. Mais cet appel n’est toujours pas arrivé. A un mois de l’événement, je me permets donc de vous appeler à organiser une concertation avec tous les acteurs du tourisme de la ville de Brazzaville pour mettre en place une stratégie pour accueillir au mieux les hôtes de la République. Il est imaginable que des délégués venus du monde entier, foulent la terre congolaise sans que des activités comme des tours de la ville de Brazzaville, les croisières sur le fleuve Congo, des exhibitions de sapeurs ne leur soient proposés, etc. Les opérateurs privés peuvent organiser ces événements sans demander un seul sous au gouvernement. Nous demandons juste que le gouvernement crée les conditions et facilite notre travail et l’accès aux hôtes de la République. En espérant que notre appel sera entendu. Guillaume Kouka Promoteur de visiterlecongo
Congo-Littérature : Remise en selle de la Rentrée Littéraire du Congo (RELICO)

La sixième édition de la Rentrée Littéraire du Congo (Relico 2023), a eu lieu le 24 août 2023 à Brazzaville, en présence de plusieurs personnalités dont le ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault. Cette activité littéraire dénommée RELICO avait cessé de vivre du fait de l’impact de la Covid-19, après cinq éditions. Celle qui vient d’avoir lieu a été rendue possible grâce à Mme Bénédicte de Capelle. Six ouvrages ont été au centre de cette édition de relance de ce rendez-vous littéraire. Il s’est agi de « La poésie congolaise en mouvement » de Noël Ramata Kodia ; « Les jeunes années d’un producteur, la gomme, le pouvoir, énigmes et les genoux de la grand-mère » d’Abdallah Denis Sassou ; « Gahi ou l’affaire autochtone » d’Henri Djombo ; « Pouvoir, tradition, modernité-l’Ecole de Denis Sassou N’Guesso » d’Emile Gankama ; « Les stigmates » de Fidèle Lenormeux Biakoro et « Paul Pascal Gassackys, mon père » de Ferréol Gassackys. Après le mot d’ouverture, le président du Pen Centre Congo Brazzaville, Florent Sogni Zaou, a accordé la parole aux animateurs de la première table-ronde. C’est en effet le livre de Noël Ramata Kodia, intitulé, « La poésie congolaise en mouvement », qui a ouvert les hostilités. Ce livre, selon le présentateur Fidèle Lenormeux Biakoro, concerne une vingtaine d’auteurs. Il aborde les questions liées à l’amour, la mer, le lyrisme et le surréalisme, ajoutant que tous les poètes sont lyriques mais que certains parodiant les philosophes ont quitté la terre pour se réfugier dans les mots et pour évoquer une sorte d’insatisfaction de la vie. Florent Sogni Zaou, en ce qui le concerne, a fait la lecture du livre d’Abdallah Denis Nguesso titré « Les jeunes années d’un producteur, la gomme, le pouvoir, énigmes et les genoux de la grand-mère ». Il s’est appesanti sur la culture, l’art et la création contemporaines qui peuvent contribuer au développement. Dans « Gahi ou l’affaire autochtone » d’Henri Djombo, le lecteur, Rosin Loemba, a dit en substance, que l’autochtone dans la littérature congolaise s’inscrit avant tout dans une dynamique du vivre-ensemble au-delà des divergences sociologiques et culturelles. Présentant le livre d’Emile Gankama, Ferréol Gassackys a indiqué que cette biographie comporte neuf chapitres et plusieurs annexes. Celui de Ferréol Gassackys « Paul Pascal Gassackys » a été présenté par Obambé Gakosso. Cette activité ne s’est pas tenue en trois jours comme les précédentes. Avant de quitter la salle, le ministre de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, s’est réjouie de la reprise de cette activité. Elle a annoncé la reprise prochaine des bibliothèques qui ne sont pas réhabilitées dans les départements avant d’annoncer l’achat de vingt-cinq exemplaires de chaque titre présenté à cette édition. Florent Sogni Zaou
Congo/Musique : « Je déclare ouverte la 11ème édition du Fespam, que la fête commence et qu’elle soit belle », a déclaré Denis Sassou Nguesso

MUSIQUE. « Je déclare ouverte la 11ème édition du Fespam, que la fête commence et qu’elle soit belle », a dit le président de la république, Denis Sassou Nguesso, le 15 juillet 2023 à Brazzaville, à l’ouverture du Festival Panafricain de Musique, aux côtés de son épouse, en présence de plusieurs invités nationaux et internationaux et du ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Lydie Pongault. C’est dans le stade Alphonse Massamba-Débat que le Fespam a réécrit son histoire interrompue par la crise économique et le Covid-19. Cette édition se tient donc après huit ans d’interruption, sur le thème : « La rumba congolaise : envol de la base identitaire, vers les vestices du patrimoine immatériel de l’humanité. » Plus de quinze pays y sont représentés, parmi lesquels le Maroc. Le bal des discours a été ouvert par le maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, qui a qualifié sa ville de légendaire, qui connaît un bouillonnement culturel. Il a été suivi du mot du Commissaire général du festival, Hugues Gervais Ondaye, qui a quant à lui rappelé que le Fespam était réclamé par tous, du représentant de l’Unesco, Paul Coustere, qui a gaiement salué la fête de la musique africaine de Brazzaville. Le ministre de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, a dit en substance, à cette occasion, que ce festival était l’occasion de repenser ensemble la conservation du patrimoine musical, mais aussi de poser les bases qui permettront de structurer les industries culturelles et créatrices. Après le mot du ministre, l’espace a été pris d’assaut par des militaires qui sont entrés avec les drapeaux des cinquante et quatre pays africains, des groupes d’hommes et des femmes avec des tambours, des sagaies, des drapelets, des pagaies, vêtus de tenues bleus avec des tissus blancs sur le dos. Il sied de ne pas oublier le troublant passage de la jeune slameuse Mariusca qui a ouvert totalement la scène au monde musical. C’est donc à 20 heures et quatre minutes que le mythique orchestre, « Les Bantous de la capitale » est monté sur scène, du haut de ses 64 ans d’âge, pour ouvrir l’ambiance musicale. Ainsi a-t-on vu danser Diesel Gucci, Sidiki Diabaté qui a osé marcher jusqu’au chef de l’Etat et lui a fait un don de son chapeau après avoir interprété l’hymne nationale congolaise sur scène ; de Ferré Gola venu de Kinshasa pour la circonstance, qui a salué le couple présidentiel avec sa célèbre chanson, « Vita-Imana » ; de Tidiane Mario et de Roga-Roga qui a remis le public sur la scène au rythme du 24 juin 2023 avec sa chanson “Bokoko”. Cette édition se tient avec un budget de deux milliards de FCFA. Elle a été lancée, sur le double plan national et international, en mai dernier à Sibiti au Congo et à Paris en France, sous l’œil vigilant du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Le programme général de cette activité prévoit un symposium, des ateliers de formation, et de sensibilisation sur la mise en œuvre de la réglementation en matière de protection des biens culturels. Un marché de la musique africaine (MUSAF) avec une exposition des instruments traditionnels de musique africaine et une croisière sur le fleuve Congo sont également prévus. La partie scientifique de ce festival est également riche avec des panélistes qui vont parler de l’influence de la rumba congolaise à travers le monde. Quatre axes seront développés, les assises identitaires de la rumba congolaise, son rayonnement dans le monde, sa relation avec la littérature et les autres arts et les stratégies à peaufiner pour la promotion et la sauvegarde du genre musical. Des sous-thèmes sur la musique et le cinéma-média ainsi que la dynamique de la coprésence dans la production musicale sont aussi prévus. La première édition du Fespam a eu lieu en 1996 sous le président Pascal Lissouba avant de redémarrer après la guerre civile de 1997. C’est une structure de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) transformée en Union africaine (U.A) en 2000, pour la promotion de la musique. Florent Sogni Zaou
Congo. Lettre ouverte à Madame Marie-France Lydie Pongault

« Madame la Ministre, Depuis 2012, le Congo s’est fixé pour objectif de faire du Tourisme la deuxième source de revenu de l’Etat en portant sa part à 10% du PIB. Au Forum sur les PPP organisé par le gouvernement congolais en mai dernier, la ministre du Tourisme et des Loisirs sortante, Madame Hermela Destinée Doukaga, a déclaré que, 10 ans après la rédaction du premier PND, le Tourisme était encore embryonnaire et que sa part dans la création de la richesse nationale ne dépassait pas les 3%. Madame la Ministre, Votre feuille de route est donc très claire : construire une véritable économie autour de la culture, de l’art, du tourisme et des loisirs. Une économie qui contribue de manière significative au budget de l’Etat et qui crée des emplois. Ces deux éléments seront les principaux baromètres de votre action. Madame la Ministre, La société civile et les acteurs du secteur sont à votre disposition pour vous accompagner. Pour notre part, cela fait plusieurs années que nous proposons des analyses sur la situation de l’économie touristique dans notre pays et que nous proposons des solutions: structuration et branding de la Destination Congo, ciblage du marché touristique international, mise en place du e-visa, promotion et défense de la réputation de la Destination Congo, etc. Madame la Ministre, Jusqu’à présent la doctrine du développement du tourisme de notre pays était d’investir dans les infrastructures d’accès et les équipements des sites naturels. Le volet touristique du PND 2022-2026 prévoit d’investir 800 milliards de f cfa (dont 200 milliards de f cfa sur fond propre) dans la création des voies d’accès et dans l’aménagement et l’équipement des ces sites. Nous proposons une rupture avec cette doctrine et nous vous proposons d’investir dans la Destination. Que voulons nous dire, quand nous disons qu’il faut investir dans la Destination Congo? Le tourisme ce n’est pas l’aménagement du territoire, le tourisme ce n’est pas non plus l’environnement. Le Tourisme ce n’est pas non plus la culture ou les loisirs. Ces éléments ne sont que des outils au service d’une cause. Le Tourisme est une prestation de service où le touriste est au centre de la création de la chaîne de valeur. Il n’y a pas de tourisme sans touriste. Ce sont les touristes qui font une destination. Sans touristes vous ne pouvez pas gagner de l’argent grâce à vos sites naturels, vous ne pouvez pas valoriser votre culture, votre arts ou vos loisirs. Sans touristes vous ne pouvez pas remplir vos avions, vos hôtels ou vos restaurants, etc. Souvenons-nous de ce qui s’est passé ces trois dernières années. Avec les restrictions de voyage que les Etats ont pris pour freiner la propagation du virus, les activités touristiques mondiales ont baissé de plus de 50%. Il faut donc remettre le touriste international au centre de la stratégie du développement des activités touristiques. Il faut donc investir sur la qualité de notre accueil. Donner aux touristes internationaux la bonne information sur notre pays, leur faciliter l’accès sur le territoire (en réformant le visa d’entrée sur notre territoire , bien l’accueillir dans nos aéroports et nos hôtels, lui faire vivre la meilleure expérience possible sur notre territoire, etc. Madame la Ministre, Les choses sont relativement simples. Si le Congo veut gagner de l’argent et créer des emplois grâce au Tourisme, il doit faire venir un maximum de touristes internationaux. 100 000 touristes en plus sur notre territoire et qui dépense chacun 1 000 000 de f cfa pendant son séjour, ce sont 100 milliards de f cfa qui sont directement injectés dans l’économie nationale. Soit 1,6% de point de PIB en plus. Madame la Ministre, “Comment faire pour faire venir le maximum de touristes internationaux dans notre pays pendant votre mandat ?” est la question qui doit être au centre de votre politique dans ce nouveau ministère. Nous avons des réponses à cette question. Nous visiterlecongo, mais aussi les nombreux acteurs du secteur. C’est pourquoi, nous vous demandons solennellement d’organiser au plus vite une concertation nationale avec tous les acteurs du tourisme de notre pays. Guillaume KOUKA Promoteur de visiterlecongo Elikia Conseil et Développement »
Congo/Culture : Lydie Pongault exhorte à la contribution au Produit Intérieur Brut

RENCONTRE. « J’attire votre attention sur l’exigence qui est la nôtre de contribuer au produit intérieur brut. Je suis sûre que chacun d’entre nous apportera tout le dynamisme nécessaire pour relever les défis qui pointent à l’horizon », a dit avec force au cours de la rencontre entre le ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault et les directeurs généraux sous-tutelle, le 14 octobre 2022. Elle a indiqué qu’elle demandait à tous de l’excellence et non de la simple efficacité, dans une belle ambiance de travail. Elle a exhorté tout le cabinet à exploiter convenablement les éléments de réflexion et d’action. Le but n’a pas été seulement de les rencontrer mais également d’échanger avec eux pour bâtir ensemble des stratégies. C’est ainsi qu’elle s’est mise à l’écoute de l’inspecteur général du Tourisme et de l’Hôtellerie ; du directeur général du Tourisme et de l’Hôtellerie ; de la directrice générale des Loisirs ; du directeur général de l’Office national de la promotion touristique ; du directeur général du Patrimoine ; du directeur général des Arts et des Lettres ; du directeur général du Livre et de la Lecture publique et des directions rattachées. Elle a de ce fait également tendu l’oreille au Commissaire général du Festival panafricain de musique (FESPAM) ; au directeur du Bureau congolais du droit d’auteur (B.C.D.A) et au directeur de la Bibliothèque nationale. Le ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs a ajouté en substance qu’en s’appuyant sur les industries culturelles, il faut innover, compter sur les différents secteurs du ministère. Selon elle, ces différents secteurs sont très porteurs pour l’essor économique du Congo. Il faut susciter un environnement favorable pour ces industries. Florent Sogni Zaou