Le dialogue social est un atout pour façonner l’avenir du travail que nous voulons, a soutenu l’OIT
«L’avenir du travail doit se fonder sur des considérations d’humanité, de justice sociale et de paix. Sinon, nous nous dirigerons vers un avenir sombre, un avenir dangereux», a déclaré Guy Ryder, le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Le patron de l’agence onusienne s’est exprimé ainsi à l’issue d’un colloque de deux jours sur l’avenir du travail tenu récemment au siège de l’OIT à Genève (Suisse).
«Nous devons maintenant traduire nos réflexions en résultats concrets», a-t-il lancé à l’auditoire lors de cette manifestation à laquelle ont participé plus de 700 personnes dont d’éminents économistes et universitaires, des représentants des gouvernements et des partenaires sociaux (organisations d’employeurs et de travailleurs).
Dans son mot, le DG de l’OIT a aussi attiré l’attention des participants sur le fait que «nous devons répondre aux préoccupations de ces jeunes qui se demandent s’il existe un avenir du travail pour eux».
A propos des jeunes, notons que dans le cadre de ce colloque, une session spéciale a été consacrée à la manière de façonner l’avenir du travail pour ceux-ci, à travers le thème : «Comment les jeunes d’aujourd’hui perçoivent le travail de demain et comment ils participeront à l’édification de l’avenir que nous voulons».
Au cours de cette table ronde, les participants se sont ainsi intéressés particulièrement à la transition vers la vie active, à l’organisation du monde du travail et à sa réglementation.
Considérés comme le moteur de l’économie et de la société, «les jeunes d’aujourd’hui représentent la prochaine génération qui assurera l’intendance de notre planète», a soutenu l’OIT.
Dans une note publiée avant la tenue cette rencontre, l’organisation rappelait aussi que ces derniers «représentent les futurs dirigeants de nos gouvernements et des organisations d’employeurs et de travailleurs». Par conséquent, ils ont un rôle important à jouer dans la discussion sur la façon dont l’avenir qui doit être le nôtre en tant que société doit être modelé», pouvait-on lire sur le site officiel de l’agence.
Si l’avenir du travail est un enjeu mondial qui mérite une réponse mondiale, Guy Ryder a rappelé à l’auditoire que cela supposait aussi de «prendre en considération la diversité des situations» des 187 Etats membres de l’organisation, rappelant à l’occasion la nécessité de tous de partager leurs expériences respectives.
Au cours de son intervention, le directeur général de l’OIT a souligné, par ailleurs, la nécessité de promouvoir l’innovation et le développement tout en préservant les objectifs sociaux de l’Organisation.
A noter que de milliers d’internautes ont participé via Internet et les réseaux sociaux à ce colloque organisés sur le thème «Le dialogue global: l’avenir du travail que nous voulons».
Pour rappel, l’OIT est instance tripartite qui rassemble les gouvernements, les syndicats et le patronat.