Congo Brazzaville/Ecair. Une relance renvoyée aux calendes congolaises

TRANSPORT. Annoncée pour mars-avril puis reportée en juin-juillet, la relance d’Ecair est à nouveau entrain de glisser. Pourquoi? Explications. Selon nos bonnes sources, les moteurs du TN-AJI immobilisé depuis 2021 à l’aéroport international Maya Maya à Brazzaville ont bien été extraits et déposés. Ils y sont encore à cause des problèmes d’intendance. En effet, « Ethiopian exige le paiement en totalité de la facture des frais de révision avant que les deux moteurs de l’avion de type Boeing ne lui soient envoyés à Addis-Abeba », confie notre source proche du dossier. Au delà de l’argent, c’est surtout la dégradation de la signature d’Ecair qui inquiète. À quoi ont donc servi tous les différents décaissements destinés à la relance d’Ecair? La directrice générale de la compagnie, en vacances à l’étranger, aurait le vague à l’âme, surtout en ces temps où ses agents ( Congolais et étrangers) n’ont toujours pas perçu leurs rémunérations du mois de juin. Il semble que le ministre des finances devrait débloquer de l’argent pour qu’ils soient payés. Une attente qui devient bien pénible pour les experts étrangers. Selon certaines indiscrétions, il semble que l’ex argentier du Congo, Rigobert Roger Andely, souhaitait relancer la compagnie Ecair en misant sur un nouveau top management… Par A.Ndongo Journaliste économique et financier, Brazzaville Congo.
Congo Brazzaville/Ecair. La relance de la compagnie retardée par des mauvais choix du top management

TRANSPORT AERIEN. d’achat de deux moteurs neufs pour un avion de type Boeing âgé de quelque 19 ans seulement cache t-elle une dépense qui pourrait profiter à certaines personnes? Selon des experts interrogés, les 2 moteurs de TN-AJI immobilisé sur le tarmac de l’aéroport international Maya Maya à Brazzaville doivent, en principe, être reconditionnés par les services de maintenance d’Ethiopian. C’est la meilleure solution- la moins onéreuse- pour Ecair. En attendant, il faut procéder à la location de 2 moteurs, le temps que ceux déposés pour leur révision auprès d’Ethiopian soient à nouveau exploitables. Hélas! Les vertus de l’infinement petit feraient-elles défaut au top management de « Mwana Mboka »( Ecair) qui aurait plutôt opté pour l’achat de moteurs neufs. S’il est vrai que l’on s’achemine vers l’achat de 2 moteurs neufs par le gouvernement congolais, « cela est absolument incompréhensible, sauf si derrière cette opération se cachent des pratiques de rétro commissions « , lâche, excédé, un cadre proche du dossier. Absurde lorsque l’on sait que c’est 15 millions de dollars us qu’il faut débourser pour l’achat d’un moteur neuf d’un avion de type Boeing dont la valeur résiduelle sur le marché se situe entre 15 et 18 millions de dollars us. Faut-il noter que TN-AJI a fait son premier vol en 2004. On ne met pas, selon les experts contactés, des moteurs neufs sur un avion de 19 ans! Par A. Ndongo Journaliste économique et financier.
Congo Brazzaville/Ecair. Mauvaise nouvelle. Le Boeing 737-700 TN-AJI n’est pas en état de navigabilité immédiate!

TRANSPORT AERIEN. Ecair alterne entre bonne et mauvaise nouvelle. Il ne faut surtout pas être adepte d’une stratégie de désenvoutement pour relancer cette compagnie à capitaux publics. Le top management doit juste s’ingenier à résoudre de nombreuses équations à plusieurs inconnus. Vivement que « Mwana Mboka » redéploie ses ailes. Des techniciens éthiopiens, dont nous annoncions l’arrivée dans notre récente publication, auraient fait un diagnostic non satisfaisant pour Ecair. L’avion, de type Boeing, immatriculé TN-AJI, n’ayant jamais été préservé, aurait un problème au niveau de ses 2 réacteurs. » Il va falloir les déposer pour les envoyer chez Ethiopian pour révision », confie un expert congolais en aéronautique. Le temps d’indisponibilitédes 2 moteurs, poursuit-il, sera dépendant de l’état dans lequel ils sont, après avoir fait une boroscopie ». L’alternative pour ne pas arrêter le processus de certification pour ce qui est de cet avion sera de louer des moteurs en attendant le retour de ceux de l’avion, relativise un autre expert en aviation civile. Pourquoi avoir fait venir le TN-AJI à Brazzaville alors que le redémarrage de la compagnie n’était pas du tout évident en 2021? Le Congo, même en situation d’assechement financier, n’aurait-il pas été capable de trouver 100 à 150.000 USD( 95 millions de fcfa) que Ethiopian exigeait pour sa préservation? En quoi consiste la préservation d’un avion dont nous parlions il ya un mois? Pour la petite histoire, la pandémie à coronavirus a conduit les compagnies aériennes à stocker et à préserver leurs avions. C’est une obligation réglementaire que les compagnies ont vis-à-vis des avionneurs( Airbus et Boeing) et motoristes. Un extrait d’ article du quotidien Ouest- France, paru le 30 avril 2020, nous édifie davantage sur le mode d’emploi de la préservation des avions. Faut-il noter, selon les experts en aéronautique, qu’un avion qui ne vole pas s’use. D’où la nécessité de la préservation. « …Pour éviter cette usure, 150 heures de travail sont nécessaires sur chaque appareil. Aussitôt que l’avion est parqué, les équipes de maintenance commencent à boucher tous les orifices pour éviter que des insectes voire des oiseaux s’y introduisent. Ils sont obturés par des caches rouges. Pourquoi rouge? Pour ne pas oublier un seul quand il faudra les retirer. Un minimum de carburant est laissé dans les réservoirs, pour éviter que les joints ne sèchent. Les trains d’atterrissage et des éléments de voilure sont soigneusement graissés. Le principal ennemi, c’est l’humidité qui peut provoquer de la corrosion. « L’humidité ambiante ne doit pas dépasser 60 %. S’il le faut, des déshumidificateurs sont placés dans la cabine. » Une fois par mois, les roues sont soulevées avec un cric, puis tournées, pour éviter qu’elles ne se déforment sous le poids de l’avion. Régulièrement, les réacteurs sont remis en route pour les faire tourner au ralenti. Les techniciens activent également les commandes de vols, afin de s’assurer que les éléments mobiles, comme les ailerons et la dérive, fonctionnent parfaitement. Dès la reprise des vols, les techniciens procéderont à la depréservation… » Ce que le TN-AJI aurait dû subir auprès d’Ethiopian. Faut-il noter que la première compagnie africaine pratiquait, en 2018, le prix de 100.000 USD pour le service de préservation voire de dépréservation. Le Congo ne pouvait-il pas trouver 100.000 USD en 2018 ou 150. 0000 dollars us en 2021 pour préserver cet avion? Selon nos informations, Ethiopian aurait demandé 150. 000 USD, soit 95 millions de fcfa. Silence de cimetière de Brazzaville. Que représentait cette somme par rapport à la valeur estimée de cet avion de type Boeing, entre 15 et 18 millions USD, c’est-à-dire entre 9 et 11 milliards de fcfa?
Congo Brazzaville/Ecair. Problème sur problème

TRANPORT AERIEN. Si à Brazzaville, la direction générale d’Ecair a pu trouver un terrain d’entente avec ses travailleurs auxquels elle payé 9 mois de salaire, en guise de droits, à Ecair Paris, sa représentation de droit français immatriculée au registre de commerce et des sociétés de Bobigny, les choses sont tout autre. La Cour d’appel de Paris s’est saisie de l’affaire, comme Ecair n’a pas « respecté son engagement de verser trois fois une somme de 360.000 euros destinés à couvrir l’intégralité du passif déclaré ainsi que les frais accessoires… », lit-on dans l’arrêt du 14 mars 2023 dont nous avons obtenu copie. Le film d’une bataille juridique qui risque de déboucher sur la liquidation pure et simple d’ Ecair Paris. Qui avait embauché des gens pour travailler dans représentation parisienne. Sur les fiches de paie de ces agents, il y a des cotisations patronales, des prélèvements de l’URSSAF (organisme français: union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et allocations familiales). Ecair Paris est inscrit au tribunal de commerce français sous le numéro 752 996 330. C’est donc une société de droit français. Lorsque les difficultés financières se font jour dès 2016, les salaires de tout le personnel ne sont plus payés. Si à Brazzaville, les travailleurs peuvent survivre grâce à la solidarité familiale, amis et connaissances, en France, les choses ne sont pas pareilles. Les mois passent et les agents d’Ecair Paris réclament le paiement de leurs arriérés de salaire à la direction générale à Brazzaville. Silence de cimetière. Le contact est rompu entre le siège de Brazzaville et sa filiale parisienne. Les agents, au nombre desquels figurent également 2 français, auraient proposé à la direction générale de les licencier pour motif économique. Ce qui leur aurait permis de s’inscrire à pôle emploi et de toucher des allocations de chômage. La direction générale n’ y est pas d’oreille. Une situation d’autant plus préoccupante pour un certain nombre d’entre eux qui avaient des crédits immobiliers sur le dos. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils portent le différend qui les oppose à Ecair devant les Prud’hommes. « L’erreur des conseils d’Equatorial Congo Airlines(Ecair) est d’avoir brandi la compétence du tribunal de Brazzaville, où est domicilié le siège de la compagnie », relève un expert en droit du travail. Une erreur qui risque de coûter cher à la compagnie. Une dernière audience de plaidoirie est prévue le 30 mai prochain à 14h. Stratégiquement Ecair aurait pu licencier les 3 travailleurs de sa filiale parisienne pour motif économique, afin d’être à l’abri des poursuites judiciaires aux conséquences plus importantes pour la compagnie.
Congo Brazzaville. Ecair. Un vol retardé pour la énième fois!

TRIBUNE. S’il est vrai que le principal enjeu de la certification d’Ecair est de relancer la compagnie, tout porte à croire que le nec plus ultra est de sortir le Congo de la liste noire de l’Union Européenne. À cela s’ajoutent des indelicatesses managériales qui retardent une fois de plus la relance de la compagnie. Brazzaville, 31 mars 2023. La relance des vols Ecair, imprudemment annoncée par le ministre des transports et de l’aviation civile, Honoré Sayi, et la directrice générale, Beyina Moussa, de la compagnie aérienne à capitaux publics congolais, n’est pas effective. Nous l’avons prédit dans une de nos récentes publications. Le TN-AJI immobilisé à l’aéroport international Maya Maya attend toujours l’arrivée des techniciens d’Ethiopian. Un autre gros souci à se faire, la situation du Boeing 757 immobilisé à Addis-Abeba depuis plusieurs années. « Ethiopian, selon une bonne source proche du dossier, n’a pas renouvelé son habilitation à entretenir cet avion ». Conséquence, « Il faudra maintenant le convoyer vers une autre destination qui détient l’habilitation à entretenir le B757″, ajoute notre source. Des dépenses supplémentaires que l’on aurait dû éviter. Il convient de noter que 4 avions d’Ecair avaient pu être rapatriés à Brazzaville, puis stockés. Pourquoi les avoir fait déstocker en même temps, dont 2 à Addis-Abeba et 2 à Johannesburg où un a été consumé par un incendié, alors que les caisses de l’Etat étaient désespérément vides pour supporter les factures de leur maintenance? La bonne démarche managériale n’aurait-elle pas été de faire partir en check, un avion après l’autre, en fonction des moyens financiers disponibles? En ce qui concerne la certification, elle se fait en 90 jours minimum à partir de la clôture de la phase 2. Apparemment, les personnes commises à la tâche ne retiendraient que les 90 jours tout en oubliant la précision « minimum « , confie, sous couvert d’anonymat, un exégète en matière d’aviation civile. « Un CTA( certificat de transporteur aérien), précise t-il, se délivre à l’issue d’un processus bien codifié. Il ne se donne pas avec complaisance. Les exigences des traités internationaux que le Congo a signés l’y obligent ». La certification engagée par le Congo vise aussi de le sortir de la liste noire de l’Union Européenne. D’où l’intérêt de mener la certification d’Ecair selon les règles de l’art, et conformément aux exigences de l’OACI( Organisation de l’aviation civile internationale), dont le siège est à Montréal au Canada, et de l’UE. Selon certaines indiscrétions, à défaut d’avoir ses avions prêts d’ici à juin 2023 voire au delà , Ecair envisagerait la solution de leasing, c’est-à-dire de location d’avion. « La réglementation est claire à ce sujet: On ne peut affréter un avion dans le cadre du transport que si on est déjà soi-même détenteur d’un CTA. En d’autre termes, Il faut avoir au moins un avion immatriculé TN en état de navigabilité pour se faire délivrer un CTA », fait observer notre expert en aviation civile. Par la suite, précise t-il, si votre avion est indisponible, vous pouvez en louer un chez un autre. Si vous voulez utiliser un avion appartenant à des tiers dans le cadre de la demande d’un CTA, cela est tout à fait possible. Mais cet avion devra de toute façon être d’abord immatriculé TN ( Congo) Le contrat de location devra préalablement être validé par l’ANAC. Autant d’impedimenta qui retardent encore la relance de « mwana mboka ». Prions Dieu Très Haut! Par A. Ndongo Journaliste économique et financier
Congo Brazzaville. Ecair pourrait relancer ses vols en mai-juin 2023

Les dernières informations obtenues à bonne source confirment l’arrivée imminente des techniciens d’Ethiopian, chargés du contrôle technique. Passé cette étape, les phases 3 et 4 de certification de transporteur aérien (CTA), en cas de conclusion positive, pourraient déboucher sur une probable relance dans 2 voire 3 mois. Nos deux dernières publications, sur les retards observés dans le process de certification d’Ecair, ont-elles amené le ministère des transports et de l’aviation civile, et le top management d’Ecair, à donner un coup d’accélérateur à ce dossier? Les techniciens d’Ethiopian, qui doivent remettre en état l’avion de type Boeing, notamment le TN-AJI immobilisé à Maya Maya depuis 2021, sont attendus à Brazzaville le 25 mars 2023. » Il en auront pour 1 mois et demi », croît savoir, sous couvert d’anonymat, un exégète en matière d’aviation civile. Comment a t-on agi avec un amateurisme bien dommageable, alors que l’on aurait pu stocker ou préserver cet avion étant donné que la relance de la compagnie n’était pas d’actualité, faute d’argent? Une telle hypothèse, renchérit notre expert, aurait pu être moins couteuse en termes de temps- quelque 10 jours- pour la mise à jour de l’avion. Préservation : mode d’emploi Pour la petite histoire, la pandémie à coronavirus a conduit les compagnies aériennes à stocker et à préserver leurs avions. C’est une obligation réglementaire que les compagnies ont vis-à-vis des avionneurs( Airbus et Boeing) et motoristes. Un extrait d’ article du quotidien Ouest- France, paru le 30 avril 2020, nous édifie davantage sur le mode d’emploi de la préservation des avions. Faut-il noter, selon les experts en aéronautique, qu’un avion qui ne vole pas s’use. D’où la nécessité de la préservation. « …Pour éviter cette usure, 150 heures de travail sont nécessaires sur chaque appareil. Aussitôt que l’avion est parqué, les équipes de maintenance commencent à boucher tous les orifices pour éviter que des insectes voire des oiseaux s’y introduisent. Ils sont obturés par des caches rouges. Pourquoi rouge? Pour ne pas oublier un seul quand il faudra les retirer. Un minimum de carburant est laissé dans les réservoirs, pour éviter que les joints ne sèchent. Les trains d’atterrissage et des éléments de voilure sont soigneusement graissés. Le principal ennemi, c’est l’humidité qui peut provoquer de la corrosion. « L’humidité ambiante ne doit pas dépasser 60 %. S’il le faut, des déshumidificateurs sont placés dans la cabine. » Une fois par mois, les roues sont soulevées avec un cric, puis tournées, pour éviter qu’elles ne se déforment sous le poids de l’avion. Régulièrement, les réacteurs sont remis en route pour les faire tourner au ralenti. Les techniciens activent également les commandes de vols, afin de s’assurer que les éléments mobiles, comme les ailerons et la dérive, fonctionnent parfaitement. Dès la reprise des vols, les techniciens procéderont à la depréservation… » Ce que le TN-AJI aurait dû subir auprès d’Ethiopian. Faut-il noter que la première compagnie africaine pratiquait, en 2018, le prix de 100.000 USD pour le service de préservation voire de dépréservation. Le Congo ne pouvait-il pas trouver 100.000 USD en 2018 pour préserver cet avion? Selon nos informations, Ethiopian aurait demandé 150. 000 USD, soit 95 millions de fcfa. Silence de cimetière de Brazzaville. Que représentait cette somme par rapport à la valeur estimée de cet avion de type Boeing, entre 15 et 18 millions USD, c’est-à-dire entre 9 et 11 milliards de fcfa? Par A. Ndongo Journaliste économique et financier.
Congo Brazzaville/Ecair. Le pacte de non-agression en question

TRANSPORT AERIEN. Voici, in extenso, l’article 2 du contrat transactionnel que tout agent d’Ecair doit respecter après avoir perçu 9 mois de salaire net correspondant au paiement de ses droits de licenciement Article 2 » M…….reconnaît ne plus faire partie de la société Ecair, reconnaît également que le lien contractuel avec la société Ecair est, à compter de ce jour, rompu et renonce à poursuivre la société Équatorial Congo Airlines SA en sigle « Ecair » devant toutes les instances tant judiciaires qu’administratives pour toute réclamation juridiquement fondée ou non, qui pourrait être introduite après signature du présent protocole en relation avec le litige qui en est objet ». Avant la relance de ses activités, Ecair va procéder à un nouveau recrutement, conformément au respect des normes de gestion. Vivement que les ratios d’exploitation soient respectés. Comme nous sommes au Congo, « pays de cas pour les hommes et de » CASES » pour les femmes(rires), j’en doute. » Par A.Ndongo Journaliste économique et financier
Congo Brazzaville. La danse du tango à Ecair

TRIBUNE. Y a t-il un commandant de bord pour faire redécoller l’avion de la compagnie Ecair? Entre Denis Christel Sassou Nguesso, Jean Jacques Bouya, Beyina Moussa, Innocent Dimi et Honoré Sayi, qui tient véritablement les manettes du cockpit ? Des questions alimentées par l’inquiétante cacophonie observée dans la gestion du dossier de relance de cette compagnie à capitaux publics congolais. Quand le ministre de la coopération internationale et du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, à l’occasion du forum sur le partenariat public-privé, tenu les 30 et 31 mai 2022, au centre des conférences de Kintélé, au nord de Brazzaville, apporte des clarifications sur le contrat signé entre le gouvernement congolais et la sud africaine Allegiance capital, en reconnaissant que « L’Etat s’est engagé à prendre en charge la dette sociale que nous devons régler, puisque ces obligations sont contenues aujourd’hui dans le pacte d’actionnaires qui a été signé par le nouveau conseil d’administration(Innocent Dimi, ndlr). Nous devons payer la dette bancaire d’Ecair qui est identifiée, et nous devons également payer la dette de l’Etat pour obtenir le Certificat de transport aérien (CTA), qui permettra à Ecair, une fois cette dette apurée, de pouvoir revoler », 5 mois après, c’est Jean-Jacques Bouya, ministre d’Etat, ministre de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, en séjour de travail en octobre dernier en Turquie, au cours duquel il a été reçu en audience par le président Recep Tayyip Erdogan, qui évoque le dossier de relance Ecair avec Ahmet Bolat, le nouveau pdg de Turkish Airlines. Contrat de partenariat technique ou autre? Rien n’est encore officiel. Un jour pair, Beyina Moussa, la directrice générale de la compagnie, s’ingénie, aux côtés de ses inséparables collaborateurs Wega, Bekolo et Itoua, à donner un coup d’accélérateur à l’obtention du Certificat de Transport Aérien. Concernant le CTA, la tâche s’annonce ardue. « Mobilisé pour faire aboutir le dossier d’obtention du CTA, l’expert en qualité, d’attente lasse à Brazzaville, est partie pour Abidjan, où l’attend une autre campagnie », croît savoir une source proche du dossier. Un jour impair, après l’échec du partenariat engagé avec la sud africaine Allegiance capital, des hypothèses de rapprochement avec des friqués de type arabe auraient été mises sur la table… Cette cacophonie dans la gestion du dossier de relance Ecair n’est pourtant rien comparée à la propension d’un quarteron de personnes, sans mandat ni ordre de mission, à jouer au commandant de bord, prêt à faire redecoller l’avion Ecair. Le ministre des transports, Honoré Sayi, en bon malin politique, préfère t-il se faire tout petit devant tous ces puissants, surtout que le dossier Ecair a déjà avalé 4 ministres des transports(Mokoki, Dimou, Ebouka Babackas, Tchicaya)? Selon de bonnes sources, des travailleurs Ecair, qui ne supportent plus ce pilotage à vue, ont dû ester en justice auprès de laquelle ils viennent d’obtenir gain de cause, avec en prime un dédommagement équivalent à 6 mois de salaire. « Problème sur Problème », c’est le titre d’une chanson de Koffi Olomidé dans son album V12. Par A.Ndongo Journaliste économique et financier