Le président sénégalais Macky Sall, face à la pression populaire pour qu’il respecte la Constitution et quitte ses fonctions à la fin de son mandat, semble avoir trouvé un stratagème : laisser le pays dans un vide institutionnel.
Après avoir proposé un dialogue national pour fixer la date de la prochaine élection présidentielle, Sall a déclaré qu’il quitterait ses fonctions le 2 avril, comme prévu, sans organiser l’élection de son successeur.
Dans un tweet sibyllin, il a déclaré : « Le Dialogue national a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date des élections présidentielles au Sénégal. Je remercie les forces vives pour ces assises. Toutefois je tiens à préciser que je quitterai mes fonctions au terme de mon mandat le 2 avril, comme je l’ai déjà indiqué. La date de mon départ reste absolument ferme. »