1. AUGUSTIN KABUYA :
« Le retard de la sortie du gouvernement n’est pas la faute du président Fatshi ni de la Première ministre mais c’est plutôt à cause de la constitution qui nous bloque ainsi nous devons obligatoirement la modifier en donnant la chance au président de concrétiser sa vision car un seul mandat renouvelable une seule fois ne suffit pas pour réussir à faire développer la Rdc, il faut bcp de temps »
2. EMMANUEL SHADARY :
« Révision ou changement constitutionnel : l’idée c’est de donner un mandat illimité au Président Félix TSHISEKEDI.
Et à propos de la modification de cette constitution, ce n’est pas la constitution qui vous demande de détourner de l’argent, ce n’est pas la constitution qui vous demande de voyager, ce n’est pas la constitution qui vous demande de priver la population du courant et de l’eau potable”.
3. STEVE MBIKAYI :
« Cher Emmanuel Shadari ,
Nous n’allons pas réviser la Constitution. Nous allons rédiger une nouvelle constitution à soumettre au référendum. C’est le souverain primaire qui va décider.
Personnellement, avec le Front Patriotique 2023 , nous avions levé cette option il y a 4 ans . Pendant un moment non suspect. Nous avions proposé de passer à une mandature de 7 ans ; Supprimer les institutions budgétivores, approuver la double nationalité sauf pour les pays limitrophes …Quant à la limitation ou non des mandats du Président de la République , le peuple souverain va trancher pcq la question lui sera posée. »
4. JEAN-CLAUDE MUTOMBO :
« Avant d’engager le débat sur le changement de la Constitution, je demande à Monsieur Mbikayi de réaliser cet exercice, car ce que les hommes politiques doivent prouver au peuple n’est ni leur peur, ni leur cupidité, encore moins leur irresponsabilité. Ce qu’on attend d’eux, c’est plutôt la démonstration de leur capacité à utiliser leur intelligence pour résoudre les problèmes de la société en général. Dans le contexte de la RDC, le pouvoir actuel est clairement confronté à son échec manifeste. Incapable de l’assumer, il cherche constamment des boucs émissaires. C’est pourquoi la Constitution est identifiée comme un obstacle à la gouvernance des incompétents et des irresponsables.
Pour être concret, j’invite Monsieur STEVE MBIKAYI et ses collègues à reconnaître une évidence : au Congo, notre problème ne réside pas dans les textes, mais dans les individus, suivis d’un manque de leadership visionnaire. Nous n’avons pas besoin d’un homme fort en opposition à la nation, aussi divin et messianique soit-il. En revanche, nous avons besoin d’institutions solides respectant les lois qui régissent notre État. »
Par Germain Nzinga