RD Congo/Kipushi : Le Président Félix Tshisekedi a relancé la production de Zinc à la mine de KICO

RD Congo/Kipushi : Le Président Félix Tshisekedi a relancé la production de Zinc à la mine de KICO

Au deuxième jour de son itinérance dans le Haut-Katanga, le Président Félix Tshisekedi a relancé, ce dimanche à Kipushi, la production du Zinc à la mine de Kico ( Kipushi Corporation) située à 30 km de Lubumbashi. À l’arrêt depuis 1993, Kico qui est la mine de Zinc à la teneur la plus élevée au monde, soit 36 % de teneur en moyenne, découle d’une jointe-venture entre la Gecamines (38%) et Ivanhoe Mines (62%). Avec une production mensuelle de 45 000 tonnes de Zinc, Kico réalise une production annuelle de 540 000 tonnes et entend augmenter sa production d’ici au premier trimestre 2025. Dans son allocution de bienvenue au Chef de l’État, le Grand Chef traditionnel Kaponda Lubenge s’est dit heureux et honoré d’accueillir le Président de la République. « Longtemps plongé dans la pauvreté , Kipushi retrouve à nouveau la vie gràce à votre vision de développement », s’est exclamé le Grand Chef en langue Bemba. Pour sa part, la présidente du groupe Ivanhoe s’est réjoui de voir le Chef de l’État lancer la plus grande usine de production de Zinc en Afrique. La mine de Kico, a-t-elle dit , s’inscrit dans la suite de gros investissements de leur groupe. Le président du conseil d’administration de la Gecamines s’est rejoui de voir l’État congolais diversifier sa production minière. «  Dans 12 ans , l’État congolais deviendra l’actionnaire majoritaire de la mine de Kico avec des parts de 80% contre 32 actuellement », a-t-il precisé.

RDC – CEEEAC/TCHAD : le président Félix Tshisekedi a présidé la signature d’un accord politique entre le gouvernement tchadien et son opposition

RDC – CEEEAC/TCHAD : le président Félix Tshisekedi a présidé la signature d’un accord politique entre le gouvernement  tchadien et son opposition

Ce mercredi à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État Félix Tshisekedi, en sa qualité de Facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans la crise tchadienne, a présidé pour la troisième fois une cérémonie de signature d’un compromis politique entre le gouvernement du Tchad et l’opposition. Au terme de cet événement, le gouvernement tchadien représenté par le ministre des Infrastructures Aziz Mahamat Saleh et l’opposition ont convenu du retour au Tchad du Dr Hassan Barkai, Président de l’Union des forces démocratiques du Tchad (UFDT). « Trois ans après le début de la transition, nous sommes en phase de finalisation grâce au leadership du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Facilitateur dans cette transition. Cela est un exploit parce que plusieurs pays qui sont en transition sont encore loin », a déclaré Aziz Mahamat Saleh. « Nous félicitons ce compromis qui permettra aux opposants de rester en paix au pays. Et à travers cela, nous lançons un appel aux opposants qui sont encore en exil de rentrer au pays pour refonder ensemble notre nation », a conclu le ministre tchadien. De son côté, le Dr Barkai a exprimé sa joie de rentrer au Tchad après plusieurs années d’exil. « La situation politique au Tchad est plus calme après l’élection présidentielle. Aujourd’hui, le Tchad organise les élections législatives et locales pour finaliser la transition des institutions », s’est-il réjoui. Présent à cette cérémonie, le ministre congolais de l’Intégration régionale Didier Mazenga a félicité le Président Félix Tshisekedi pour la réussite de cette transition qui tend vers sa fin : « ce qui reste, c’est de poursuivre la mise en œuvre de la Feuille de route, l’organisation des élections provinciales et la mise en place des institutions du pays ». C’est le mardi 25 octobre 2024 que le Président Félix Tshisekedi a été désigné Facilitateur dans la crise tchadienne par ses pairs de la CEEAC.

RDC – FMI : accord préliminaire avec le FMI pour une facilité élargie de crédit et une facilité pour la résilience et la durabilité

RDC – FMI : accord préliminaire avec le FMI pour une facilité élargie de crédit et une facilité pour la résilience et la durabilité

Ce mercredi à la Cité de l’UA, le Président Félix Tshisekedi a reçu le Chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Calixte Ahokpossi. Ce dernier est venu lui annoncer la conclusion d’un accord au niveau des services concernant la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Pour M. Ahokpossi, « la mission du FMI et les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) sont parvenues à un accord préliminaire au niveau des services sur un nouveau programme économique et financier triennal soutenu par la FEC, pour un montant d’environ 1.77 milliard de dollars américains, et sur un nouveau programme triennal axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par la FRD, pour un montant d’environ 1.1 milliard de dollars américains ». « Les programmes seront ancrés sur le Programme d’actions du gouvernement (2024-2028) qui vise à favoriser une croissance forte et inclusive en rétablissant la paix et la sécurité, en s’attaquant à la cherté de la vie, en investissant dans les infrastructures, les secteurs prioritaires sociaux et dans l’agriculture en vue d’accélérer la diversification de l’économie et de stimuler la création d’emplois, ainsi qu’en renforçant la résilience au changement climatique », a fait savoir Calixte Ahokpossi. Présent à cette séance de travail, le ministre congolais des Finances, Doudou Fwamba, a affirmé que cet « accord marque une étape cruciale pour la RDC qui pourrait mobiliser jusqu’à 800 millions de dollars américains dans le cadre de l’appui budgétaire. » Selon Doudou Fwamba, ce financement est essentiel pour soutenir les efforts du gouvernement en matière de développement économique et de stabilisation financière, dans un contexte économique difficile. » Le ministre des Finances a également indiqué que ces programmes permettront d’améliorer les infrastructures et les services publics, tout en soutenant les initiatives visant à lutter contre la pauvreté.

Peut on réviser la Constitution sous état de siège ?

Peut on réviser la Constitution sous état de siège ?

Le 23 octobre dernier, Félix Tshisekedi, le président de la RDC , a annoncé sa volonté de réviser la Constitution en vigueur depuis le 18 février 2006. Le débat autour de la révision constitutionnelle en RDC intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu. Dans une circulaire datant du 11 octobre, l’Union pour la démocratie et le progrès social, le parti au pouvoir, a demandé à sa base de se mobiliser en faveur du projet de révision de la Constitution. Toujours au mois d’octobre, lors de son déplacement à Kisangani, dans la Tshopo, Félix Tshisekedi a affirmé que « l’année prochaine, une commission nationale sera installée pour réfléchir sur notre Constitution. » Les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sont placées sous état de siège depuis le 6 mai 2021. Ce régime exceptionnel, voulu par le président congolais, confie tous les pouvoirs aux autorités militaires… Lire la suite sur DW

RDC. États généraux de la justice, Félix Tshisekedi déclare : « notre justice sera purgée de ses fléaux »

RDC. États généraux de la justice, Félix Tshisekedi déclare : « notre justice sera purgée de ses fléaux »

Ce mercredi au Centre financier de Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi, en sa qualité de Magistrat Suprême, a procédé à l’ouverture des travaux des États Généraux de la Justice congolaise organisés par le ministère de la Justice et Garde des Sceaux sous le thème : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ». Durant huit jours, soit du 6 au 13 novembre 2024, près de 3 500 acteurs du secteur judiciaire, de la magistrature, des experts nationaux et internationaux, des activistes des droits de l’homme et des universitaires venus de divers horizons vont poser un diagnostic sérieux et réaliser une autopsie réelle de l’état de santé de la justice congolaise. « Cet événement crucial nous offre l’opportunité de scruter avec lucidité et honnêteté l’état de notre système judiciaire, d’identifier les défis qui entravent son fonctionnement et de tracer ensemble les voies de sa renaissance », a déclaré le Chef de l’État dans son discours d’ouverture. « Ma présence en ce lieu n’est pas un simple acte protocolaire ; elle est plutôt le symbole de mon engagement ferme à restaurer la justice de notre pays », a indiqué le Président Tshisekedi. Dans cette logique, le Chef de l’État a pris un engagement solennel et inflexible devant toute l’assistance : « notre justice sera purgée de ses fléaux pour que le salut du peuple congolais ne soit plus compromis par les intérêts égoïstes et corrompus », a-t-il assuré. Pour sa part, le ministre d’État, ministre de la Justice Constant Mutamba a énuméré les différentes faiblesses que connait la justice congolaise et a proposé des solutions en indiquant que « les présentes assises sont loin d’être un lieu de confrontation entre les parties prenantes mais plutôt un cadre de conscience politique. »

RD Congo. Le président Félix Tshisekedi a inauguré l’aéroport international de Bangoka rénové

RD Congo. Le président Félix Tshisekedi a inauguré l’aéroport international de Bangoka rénové

Arrivé à la fin de sa mission d’itinérance de quatre jours à Kisangani, province de Tshopo, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a inauguré , ce samedi, le terminal passager et les chaussées aéronautiques de l’aéroport international de Kisangani/Bangoka situé à 17 km du centre-ville. Sur financement du gouvernement de la république et l’appui financier de la Banque Africaine de Développement ( BAD), des travaux des génie civile ont été réalisés sur la piste et le tarmac dans l’objectif d’améliorer les conditions de sécurité des opérations aériennes sur l’aéroport. Après avoir coupé le ruban symbolique, le Chef de l’Etat a visité le terminal passager complètement transformé, répondant aux normes de sûreté et de sécurité aérienne. Le chef de l’Etat a été émerveillé de constater que tout le circuit de gestion des passagers aux départs et aux arrivées est équipé du matériel requis notamment des portiques et des détecteurs des métaux. Avec ses nouvelles infrastructures, l’aérogare peut gérer un flux de 300 passagers. Longue de 3500 m, la piste de Bangoka a été décapée et revêtue d’une nouvelle couche d’asphalte; sa largeur a été agrandie de manière à lui permettre de recevoir des avions de gros tonnage à l’instar du Boeing 767 ou l’Air bus A 330. Le tarmac de l’aéroport de Bangoka a été élargi et peut accueillir simultanément 10 avions dont 6 gros porteurs et 4 petits porteurs. L’aéroport de Bangoka est équipé de tous kes instruments d’aide à la navigation et du système de balisage diurne et nocturne. Pour le Vice-premier ministre et ministre du transport et voies de communication Jean-Pierre Bemba, l’inauguration de Bangoka résulte de la seule volonté du Chef de l’Etat de doter la RDC des infrastructures aéroportuaires répondant aux normes. C’est dans ce cadre qu’il a annoncé le début des travaux de rénovation de l’aéroport de Kavumu avant la fin de cette année , le début des travaux de l’aéroport international de N’djili au courant du premier trimestre 2025 et l’accélération des travaux en cours sur plusieurs aéroports. “ Aujourd’hui nous ne célébrons pas que la rénovation de l’aéroport de Bangoka mais le président de la République Félix Tshisekedi vient de poser la pierre angulaire pour la renaissance de cette province”, a-t-il dit. Pour sa part, le directeur général de la RVA Léonard NGOMA MBAKI a remercié le président de la République pour sa vision de doter la Rdc des infrastructures aéroportuaires modernes à travers les projets prioritaires de sécurité aérienne ( PPSI). Considèré comme un aéroport international de dégagement, Bangoka est appelé à fonctionner en mode H24. En plus du courant électrique de la Snel, la RVA est dotée de deux grands groupes électrogène de 540 Kva chacun. D’autres équipements seront installés dans les prochains jours tandis que des Cobus passagers sont en procédure de dédouanement.

RD Congo: les deux scénarios qui se profilent

RD Congo: les deux scénarios qui se profilent

TRIBUNE. Félix Tshisekedi a l’habitude d’utiliser des propos discourtois et très légers envers ses adversaires politiques. À Kisangani, il a qualifié les opposants d’« opposants ya nzala », oubliant qu’il était lui-même opposant. Il affiche ouvertement sa volonté de modifier la constitution pour s’éterniser au pouvoir, en se disant sûrement que personne ne pourra l’arrêter. Cette façon de faire et l’arrogance qui la caractérise risquent de lui être préjudiciables à court et moyen terme. Joseph Kabila était beaucoup plus malin. Il respectait les opposants et n’a jamais utilisé des propos désobligeants à l’égard de ceux-ci. Tout en régnant sur le Congo de Lumumba, il a toujours laissé une certaine marge de manœuvre à l’opposition politique. Dans nos républiques africaines qui n’ont de démocratique que le nom, c’est le meilleur moyen de contrôler ses adversaires politiques et d’éviter qu’ils soient tentés d’aller chercher du soutien ailleurs… pour en finir. On se comprend. Or Félix Tshisekedi, lui, semble déterminé à régner sur le Congo dans la terreur, poussant de plus en plus des gens sur le chemin de l’exil. Quand on connaît l’histoire politique troublée de la RDC, on ne peut que s’attendre à une radicalisation des positions, qui, à la lumière des tensions qui caractérisent le jeu politique congolais et régional, pourrait déboucher sur deux scénarios : soit Félix Tshisekedi réussit à s’imposer indéfiniment à la tête du pays par la violence, soit on le contraint à quitter le pouvoir par la force, avec tout ce que cela pourrait avoir comme conséquences pour lui-même, mais aussi et surtout pour le pays. À méditer ! Je bois mon lait nsambarisé Par Patrick Mbeko

RD Congo. Projet de changement de la Constitution : la Nouvelle société civile et l’opposition politique contre Felix Tshisekedi

RD Congo. Projet de changement de la Constitution : la Nouvelle société civile et l’opposition politique contre Felix Tshisekedi

La Nouvelle société civile congolaise estime que le projet du Chef de l’Etat pour la rédaction d’une nouvelle Constitution est inopportun pour le pays. Le président de la République, Felix Tshisekedi, a annoncé mercredi 23 octobre à Kisangani qu’il mettrait en place, l’année prochaine, une commission nationale multisectorielle pour proposer une nouvelle Constitution « adaptée aux réalités congolaises et rédigée par des Congolais ». L’actuelle avait été rédigée à l’étranger et par des étrangers, a-t-il souligné. Mais pour le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise, Jonas Tshiomblea, le pays vit sous l’état de siège, ce qui ne permet pas de changer ou modifier la loi fondamentale. Le projet de Felix Tshisekedi est aussi contesté par la plateforme politique Lamuka de Martin Fayulu. Selon Prince Epenge, porte-parole de ce regroupement de l’opposition, l’actuelle Constitution a cimenté l’unité du peuple congolais. « Autant le peuple avait dit non à sa modification sous le règne de l’ancien président Joseph Kabila, Il en sera autant sous le pouvoir de Felix Tshisekedi », a fait savoir l’opposant. Radio Okapi