
Décédé le 20 Août 2016 à l’âge de 81 ans, Célestin Kouka – pour citer Audifax Bemba – restera à jamais le plus grand et le plus populaire baryton (voix masculine intermédiaire entre le ténor et la basse) de la musique congolaise. Raffinement et classe dans sa voix harmonique.
Il serait temps de découvrir à nouveau ce chanteur exceptionnel, un artiste que les puristes avaient tendance à ne considérer que comme une vedette de la chanson. Célestin Kouka a possédé toutes les qualités d’un grand vocaliste de la rumba, en particulier une admirable technique vocale. Egalement compositeur de grand talent et excellent marcassite.
Célestin Kouka a écrit à partir de décembre 1956, date de son intégration dans l’OK Jazz dix merveilleuses chansons qui lui ont permis de se faire connaître d’un large public. Il a marqué en effet de sa forte personnalité la ligne mélodique de l’OK Jazz et à travers sa merveilleuse discographie aux Editions Loningisa de 1957 à 1959 :
– Février 1957, disque n°180 – « Mawa ya Hotelet » – « Ezali se bofela »
– Juillet 1957, disque n°187 – « Georgina wa bolingo » – « Kosengela bolingo mabe »
– Septembre 1957, disque n°203 – « Oboyi ngai likambo te » – « Tika nabala ye »
– Février 1958, disque n°221 – « Nayebi bolingo » – « Kedenke malembe »
– Février 1959, disque n°249 – « Natikali ngai moko » – « Panchita es mi cancion »
Ces enregistrements rarement réédités sont introuvables dans les circuits des disquaires actuels. Toutefois, ci-après trois sur les cinq chansons que nous avions pu obtenir auprès d’u mélomane de bonne volonté.