Dix ONG et syndicats camerounais et français assignent le groupe Bolloré devant la justice française. Ils veulent obtenir l’application d’un plan d’amélioration des conditions de vie des travailleurs et des populations des plantations d’huile de palme exploitées par le groupe et ses filiales au Cameroun.
L’affaire remonte à 2013, sous la pression de Sherpa, Bolloré avait accepté de mettre en place sous l’égide de l’OCDE une série de mesure visant à combattre les pollutions inhérentes à l’exploitation des plantations, mais aussi à améliorer la vie des travailleurs. Le plan a connu un début d’application en 2014 avant d’être abandonné quelques mois plus tard.
Désormais, c’est le tribunal de grande instance de Nanterre qui devra déterminer si la promesse prise par le groupe Bolloré envers les populations du Cameroun et leurs ONG partenaires a valeur de contrat, et si ce contrat n’a pas été respecté.
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