Salon FrancoTech: M. ALJ plaide pour une francophonie économique créatrice d’emplois et de valeur ajoutée
Le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj a plaidé, jeudi à Paris, pour davantage d’échanges commerciaux entre les pays francophones. Intervenant lors de la session inaugurale du « Salon FrancoTech » (3-4 octobre), premier salon des innovations en français, M. Alj a fait observer que les pays de l’espace francophone disposaient d’atouts remarquables et d’énormes complémentarités, que ce soit en termes de ressources naturelles et énergétiques, qu’en termes de technologie et d’innovation ou encore de capital humain. Pour M. Alj si les indicateurs de croissance de la plupart des pays francophones sont au vert, la part des échanges entre ceux d’Afrique, par exemple, ne compte que pour environ 11% de leur commerce total, citant les chiffres de l’Observatoire de la Francophonie économique. Le président du patronat marocain a estimé que pour passer d’une simple francophonie culturelle à « une véritable francophonie économique », facilitatrice et porteuse de développement, la mise en place d’un certain nombre de mécanismes s’impose, notamment la mise en place d’ »une plateforme des opportunités des affaires ». « Cette plateforme est essentielle pour donner de la visibilité aux opérateurs économiques et promouvoir les mises en relation et partenariats. Pour le rendre encore plus impactant, cet outil pourrait être consolidé par un mécanisme de financement francophone », a expliqué M. Alj lors de cette session tenue sous le thème « Créer, innover et entreprendre en français ». Il a également souligné la nécessité d’une « fluidification des processus de visas » via la mise en place de fast-tracks pour les chefs d’entreprises au niveau des patronats. « Il est inacceptable qu’un chef d’entreprise se voit refuser son visa pour effectuer ses déplacements professionnels sur l’espace francophone. Il faut y remédier en urgence », a-t-il plaidé, soulignant l’importance de la densification des voies de circulation du commerce, à travers la mise en place de corridors maritimes et aériens et le développement de la connectivité économique et financière. « Au Maroc, nous avons construit, depuis plusieurs années, un socle très favorable au développement de la coopération avec nos partenaires européens et africains en termes de connectivité maritime : avec les ports de Tanger-Med, de Casablanca, de Jorf Lasfar et des futurs ports de Dakhla Atlantique et de Nador West Med, de connectivité aérienne : avec la Royal Air Maroc qui dessert la majorité des capitales des deux continents, ou encore en termes de connectivité financière avec trois banques marocaines présentes dans 24 pays africains et sur presque toute l’Europe », a-t-il noté. Et de préciser que « les opérateurs économiques marocains, toutes tailles confondues, opèrent aujourd’hui dans plus de 30 pays du continent créant, avec leurs partenaires locaux, de la valeur ajoutée partagée et des emplois pour la jeunesse africaine, selon la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a été précurseur à croire en l’Afrique ». « Afin d’augmenter leurs échanges commerciaux, les pays francophones du continent devraient adopter des politiques de diversification de leur production et accélérer leur industrialisation tout en profitant de l’énorme potentiel disponible en termes d’énergies renouvelables », a affirmé M. Alj, notant qu’à la CGEM, « nous œuvrons pour la promotion de cette diversification ». Le président du patronat français, Medef, Patrick Martin a, de son côté, indiqué que la dynamique entrepreneuriale dans les pays francophones, notamment en Afrique, est « remarquable ». Il a également mis en avant le rôle essentiel de la diplomatie économique, en soulignant que les entrepreneurs francophones se sont montrés pragmatiques et innovants, même dans des contextes diplomatiques parfois délicats et complexes. Dédié aux innovations en français, le salon FrancoTech s’inscrit dans l’esprit du XIXe Sommet de la Francophonie qui s’ouvre vendredi à la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts, au nord de Paris, avant de se poursuivre le lendemain au Grand Palais de la capitale française. Organisé par le Secrétariat général du Sommet de la Francophonie, en partenariat avec Business France et l’Alliance des patronats francophones, FrancoTech vise à dynamiser les échanges commerciaux et les flux économiques entre les acteurs francophones du monde entier, en particulier à travers la mise en valeur des offres, modèles innovants et des réussites entrepreneuriales modernes au sein de la francophonie. Ce grand événement réunit plus de 1.500 professionnels autour de 150 exposants provenant de près de 100 pays, pour stimuler l’innovation, les partenariats et réussites en français à travers notamment des panels, ateliers thématiques, rencontres B2B, un concours d’innovation et un espace d’exposition.
Francophonie : une photo qui en dit long…
TRIBUNE. Les rideaux du XIX e Sommet de la francophonie sont tombés et la photo de famille prise à l’issue de ce grand rendez-vous politique soulève un tas des questions très troublantes : – Dans l’ordre de préséance protocolaire, l’on constate qu’à la très proximité du couple présidentiel français, se positionnent le président rwandais et Louise Mushikiwabo, la secrétaire générale de l’OIF qui se veut également d’origine rwandaise. Chose agaçante: tout le monde sait que le Rwanda a déjà quitté la francophonie en devenant depuis 2009, membre à part entière du Commonwealth jusqu’au point d’organiser le 26 juin 2022 un sommet de Commonwealth à Kigali. Mais pourquoi et par quelle magie ce pays anglophone est-il mis par Paris au centre du dispositif de la francophonie jusqu’à pourvoir le poste du secrétariat général de l’OIF à une ressortissante de son pays? Jamais la diplomatie française n’a été aussi floue et douteuse qu’à cette première moitié du 21 e siècle. – L’on se souviendra qu’en 2022, la délégation de la RDC sur ordre de Tshisekedi avait décidé de boycotter la photo de famille de la francophonie au motif d’éviter de s’afficher avec Paul Kagame suite à l’agression de la RDC. Deux années plus tard c’est-à-dire ce vendredi 4 octobre 2024 et au moment même où le M23 et l’AFC ( téléguidés par le Rwanda) ont même renforcé leurs positions militaires sur le territoire congolais, curieusement le président Félix Tshisekedi accepte de s’afficher sur une même photo avec celui-là même qui tient depuis deux ans les villes congolaises de Bunagana et de Rutsuru sous son contrôle. Un revirement à 180 degrés difficile à expliquer mais qui néanmoins fragilise la RDC un peu plus davantage sur la scène internationale et forcément l’oblige de plus en plus à s’incliner devant son bourreau. – Il est obvie que la préséance protocolaire accordée à la délégation rwandaise devrait mettre la puce à l’oreille des services d’intelligence congolais pour appréhender le PACTE SECRET entre Paris et Kigali en filigrane de la géopolitique française actuelle en Afrique des grands Lacs. Ce qui devrait aider la délégation congolaise à être réaliste et à n’espérer plus rien tirer de bon et de constructif d’une telle organisation internationale qui privilégie sa diplomatie avec l’ennemi juré et le bourreau de la RDC. Quant à ce qui regarde l’espoir de voir se stabiliser la situation sécuritaire et économique de la RDC via des rencontres internationales de ce genre, ayons le courage d’avouer qu’après l’OIF 2024 = avant l’OIF. On a même l’impression que le pouvoir de la RDC se contente mordicus à se faire “petite”, à jouer profil bas et à refuser de manifester ce que devrait être sa puissance stratégique pour faire chanter le reste du monde. Pouah! Par Germain Nzinga
Exposition. L’œuvre de Saad Nazih s’invite à La La Lande de Paris
ARTS. Les cimaises de la Galerie La La Lande, située au cœur du quatrième arrondissement de Paris, abritent les œuvres récentes du plasticien marocain Saad Nazih autour du thème « Monoscape » du 4 octobre au 9 novembre 2024. Cette exposition, dont le vernissage de cette exposition aura lieu le 4 octobre 2024 à partir de 18 h, est l’occasion pour le public français de découvrir la touche onirique et lyrique de cet artiste qui a choisi dans ses œuvres d’exprimer sa perception du monde et de la société marocaine avec beaucoup de rhétorique et de métonymie. Tout comme un poète trouve refuge dans sa langue maternelle, l’artiste-peintre Saad Nazih se réfugie dans le monde de la peinture. C’est son seul et unique foyer, un territoire intouchable, un paradis retrouvé où il se sent en sécurité. Dans son univers pictural, cette approche esthétique devient un rituel sacré, un acte de représentation profondément personnel. C’est aussi ce que l’on retiendra de ce premier soloshow de l’artiste « Monoscape». Il s’agit d’un espace qui se veut l’antre secret de sa créativité, un lieu où le froid et l’obscurité nourrissent mes idées les plus étincelantes. Dans ce décor monochrome, il règne en maître, et façonne passionnément des scènes et des histoires méticuleusement pensées. «Comme les rêves, les tableaux de Saad Nazih ont une fonction cathartique pour notre cerveau. En superposant des objets dispersés sans connections logiques apparentes, ils constituent des rébus, des énigmes dont la signification est à chercher dans leur symbolisme, qui tourne essentiellement autour des nombreuses formes de pouvoir, religieux, politique, militaire, médiatique et capitaliste, ainsi que de l’oppression qu’elles exercent sur les hommes et le reste du vivant. Au centre de ces compositions, l’oncle de l’artiste, le corps à nu et vulnérable, est au cœur de ces visions et des questions qu’elles posent », indique à ce propos le curateur d’art contemporain Aurélien Simon. La précision des mouvements artistiques et les empreintes laissées par ce talentueux plasticien révèlent une harmonie, une originalité et une analyse surprenantes. Les motifs lyriques, saturés de couleurs parfois audacieuses, caractérisent les œuvres généreuses de cet artiste. Leur subtile sensualité ne manque pas de nous toucher, apportant ainsi une dimension supplémentaire à leur profondeur impressionnante. Ces créations enveloppantes nous introduisent dans un monde artistique plein d’émotions intenses et de réflexions sages. «Animant des paysages allégoriques, l’œuvre de Saad Nazih nous saisit à la fois par son opacité et son expression suggestive. Entre l’explicite et l’énigmatique, ses toiles nous transposent dans un monde fictif, aux confins de l’imagination et de la prédiction. À l’intérieur de ses paysages obscurs, les objets-symboles surgissent comme des rebus matérialisés, ressuscitant des images enfouies. Oeuvre-miroir, Monoscape reflète un imaginaire intime où pensées et vécus s’immiscent dans des scènes aux aspects surréels», explique la critique d’art Hannah Hartz. Pour elle, au fil de leur progression artistique, les peintures se débarrassent des détails inutiles et se transforment en paysages épurés. Elles mettent en vedette l’harmonie recherchée entre forme et texture, récit et composition. En jouant avec le vide et son pouvoir évocateur, les contours s’estompent pour laisser émerger des formes de plus en plus abstraites, évoquant ainsi une atmosphère mystérieuse et suggestive. «Décliné en nuances monochromes, le Noir devient la teinte emblématique agissant comme matrice silencieuse et apaisante. Rendant toute son éloquence à la substance-même de la peinture, Monoscape nous donne à voir l’échange tacite entre l’artiste et son œuvre, la transition de l’image mentale vers la représentation picturale. Le monde révélé par Saad Nazih se déploie dès lors dans un espace suspendu, cosmique, se constituant depuis des fragments multiples», poursuit-elle. Et si dans un monde où la société moderne nous pousse à une course effrénée vers le matérialisme et la superficialité, Saad Nazih, lui, se distingue en valorisant l’importance des petits plaisirs simples de la vie. Pour lui, la peinture n’est pas qu’une simple pratique artistique, c’est un refuge où il trouve la paix et la sérénité nécessaires pour préserver la pureté de son âme et sublimer le quotidien. A travers ses œuvres, on ressent une profonde connexion avec la solitude intérieure de l’être humain.
Les dessous de la Francafrique : 3 millions de dollars du contribuable Burkinabè Cachés dans des Djembés offerts gracieusement à l’Élysée !
INDISCRETION. Un soir à Ouagadougou, Robert Bourgi se retrouve avec le président Blaise Compaoré pour une mission insolite : transporter 3 millions de dollars pour Chirac et Villepin. Compaoré, connaissant le goût pour l’art de Villepin, propose de dissimuler l’argent dans quatre djembés. À Paris, Bourgi se gare dans la cour d’honneur de l’Élysée, un privilège rare. En présence des gendarmes, Villepin et sa secrétaire Nadine Izard récupèrent les djembés, remplis de petites coupures. Chirac, amusé, lance : « Blaise déconne, c’est encore des petites coupures! » Une anecdote révélatrice des coulisses de la Francafrique. AES
La France a « un des pires déficits de (son) histoire », Selon le ministre de l’Economie
Le nouveau ministre français de l’Economie, Antoine Armand, a jugé mardi que le déficit public de la France était « un des pires de (son) histoire ». « A part une ou deux années de crise exceptionnelle ces 50 dernières années, on a un des pires déficits de notre histoire. La situation est grave », a déclaré M. Armand sur la radio France Inter. Comme plusieurs autres Etats membres de l’UE, la France fait l’objet d’une procédure pour déficit excessif de la part de Bruxelles. Concernant une éventuelle hausse des prélèvements pour certaines grosses entreprises, dont le numéro un du principal syndicat patronal français Medef, Patrick Martin, s’est dit « prêt à discuter » sous conditions, le ministre a répondu: « Nous allons y travailler avec lui, avec l’ensemble des entreprises de toutes les tailles, avec évidemment les partenaires sociaux ». « Le dialogue avec les partenaires sociaux doit être repris », a ajouté le ministre. « Nous allons travailler à la hauteur de la gravité de cette situation. (…) Mon travail, c’est que les prélèvements éventuels qui existeront n’entravent pas notre croissance, n’entravent pas la création d’emplois », a-t-il indiqué. Le Premier ministre Michel Barnier avait évoqué dimanche des « prélèvements ciblés sur les personnes fortunées, ou certaines grosses entreprises » pour contribuer à redresser les finances publiques, fortement dégradées et menacées par une nouvelle dérive du déficit public cette année, après un premier dérapage en 2023, rapporte l’AFP. « Les gens qui ont des patrimoines très importants, qui parfois d’ailleurs ne payent pas beaucoup d’impôts, (…) on va le regarder dans les prochaines semaines (…): peuvent-ils contribuer davantage dans la situation que nous connaissons? », a précisé mardi le ministre de l’Economie. Le gouvernement français doit présenter début octobre, avec un retard inédit, un projet de budget pour 2025 avec l’objectif de tenter d’amorcer le redressement des comptes publics. A l’instar du chef du gouvernement, Antoine Armand a répété que les classes moyennes ne seraient pas concernées par une éventuelle hausse de la fiscalité. Un nouveau gouvernement marqué à droite a fait ses premiers pas lundi en France, avec un premier Conseil des ministres, deux mois et demi après des élections législatives anticipées qui n’ont dégagé aucune majorité et ont retardé l’élaboration du budget 2025. AFP
France : le journaliste congolais Ghys Fortune Bemba Dombe victime d’une agression au couteau dans le RER D
Ghys Fortune Bemba Dombe a été victime d’une violente agression au couteau, lundi 16 septembre, dans le RER D à Corbeil-Essonnes (France). Le journaliste congolais d’investigations a été poignardé par un homme âgé d’une cinquantaine d’années. Le fondateur du groupe de médias Talassa, qui présente une plaie au niveau de la nuque, a été transporté aussitôt à l’hôpital à la suite de cette agression sans que ses jours ne soient en danger. Ghys Fortune Bemba Dombe, par ailleurs écrivain et réfugié politique, « aurait été touché par un unique coup de couteau, porté par un autre homme », selon le quotidien régional français LeParisien.fr Ça a duré deux secondes « J’ai pris un livre dans mon sac, que je dois publier bientôt, pour le relire. J’étais absorbé par mon travail. Juste quand le train a stoppé à Corbeil-Essonnes, j’ai voulu ranger mes affaires. J’ai entendu parler, je ne sais pas ce qu’il a dit, ça a été très vite, et j’ai senti un coup derrière la nuque », confie-t-il à notre confrère. « Ça a duré deux secondes. Je me suis demandé ce que c’était et le sang a giclé. J’étais perdu. Le sang m’a fait peur. Je me suis retourné, je l’ai vu. J’ai couru et je suis descendu du train en criant. Je me demandais si c’était la carotide, mais non », se souvient-il. « L’auteur de cette agression au couteau, qui passait en comparution immédiate (mardi 17, DNR), a demandé un délai, de droit, pour préparer sa défense », rapporte Le Parisien.fr indiquant que ce dernier sera finalement jugé le 23 octobre et qu’il a été maintenu en détention. Martin Kam
Football/ L’Olympique de Marseille a trouvé un accord de principe avec Adrien Rabiot
Le milieu de terrain français, libre de tout contrat, se rapproche sérieusement du club phocéen, avec lequel il devrait signer un contrat de deux ans. Bien que privé de Coupe d’Europe pour la saison 2024-2025, l’OM s’est montré particulièrement ambitieux sur le marché des transferts. Après avoir déjà attiré des joueurs comme Mason Greenwood, Pierre-Emile Højbjerg, Jonathan Rowe, Valentin Carboni ou encore Geronimo Rulli, le duo Benatia-Longoria réalise un nouveau gros coup en enrôlant Rabiot. L’ancien joueur de la Juventus Turin, qui a suscité l’intérêt de clubs prestigieux tels que Manchester United, l’Atlético de Madrid, l’AC Milan, le Real Madrid et Al-Nassr, va finalement poser ses valises à Marseille. Le club, actuel deuxième de Ligue 1, a confirmé cet accord de principe, précisant que Rabiot, qui connaît bien la Ligue 1 et possède une solide expérience, devrait signer un contrat de deux ans après sa visite médicale. Sous la direction de Roberto De Zerbi, l’international aux 48 sélections (quatre buts) devrait jouer un rôle clé, notamment grâce à sa capacité à encadrer les jeunes talents du groupe. Grand de 1,88 m, le gaucher de Saint-Maurice a par ailleurs accepté de faire des concessions financières pour rejoindre les Phocéens, preuve de son engagement envers ce nouveau défi. Séduit par le discours de Medhi Benatia et enthousiasmé par le projet du club, Rabiot va apporter toute son expérience et son leadership au cœur du milieu de terrain marseillais. Un renfort de poids pour l’OM, qui ne cesse de se renforcer pour viser de nouveaux sommets malgré l’absence de compétitions européennes cette saison. Ya Willy.
Moonshot by TechCabal 2024 accueillera des conférenciers internationaux, des ministres du Royaume-Uni, de France, du Ghana, d’Égypte et d’autres
TechCabal, le principal organisateur de l’écosystème technologique, a officiellement annoncé sa deuxième conférence annuelle Moonshot by TechCabal, qui accueillera des conférenciers de huit pays, dont le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Égypte, le Ghana, l’Algérie, le Nigeria et d’autres. Prévu les mercredi 9 et jeudi 10 octobre 2024 au Eko Convention Center de Lagos, au Nigeria, l’événement réunira les leaders technologiques les plus audacieux. La conférence introduit également un nouveau contenu autour du gouvernement, de la politique et de la réglementation et accueillera une table ronde sur le commerce international. Parmi les intervenants confirmés pour la table ronde figurent Wale Edun, ministre des Finances du Nigéria, le Dr Bosun Tijani, ministre des communications, de l’innovation et de l’économie numérique du Nigéria, et Jonny Baxter, haut-commissaire adjoint britannique. Les autres intervenants notables attendus sont : Nankling Danfulani, Foreign Commonwealth & Development Office (FDCO); Michel Deelen, consul général du Royaume des Pays-Bas ; Florent Mangin , directeur du Développement Economique Régional, France ; Augustina Odame, directrice générale de la chambre de technologie du Ghana ; Sid Ali, CEO d’Algerie Ventures, Sunil Natraj – CEO de Jumia Nigeria, et de nombreux autres leaders d’opinion très accomplis. Alors que la part de l’Afrique dans le commerce mondial et intra-régional s’élève respectivement à 3% et 13%, cette table ronde ministérielle panafricaine fournira une plate-forme permettant aux principales parties prenantes du commerce d’échanger des idées, de partager les meilleures pratiques et de forger des partenariats qui stimuleront le commerce numérique et l’accent sur l’intégration économique. Une discussion au coin du feu sur « Le rôle de la technologie dans la croissance de l’économie nigériane » avec le Dr Bosun Tijani et Wale Edun ; ainsi qu’une table ronde ministérielle avec le Dr Bosun Tijani pour discuter du paysage de l’économie numérique du Nigeria et du projet du ministère, sont également prévus. Reconnaissant la tendance croissante des startups africaines à s’aventurer sur les marchés mondiaux, le thème de Moonshot by TechCabal 2024 est : Building for the World, qui aborde les défis et les opportunités auxquels les fondateurs et opérateurs africains sont confrontés alors qu’ils naviguent dans les complexités de l’expansion mondiale. Grâce à cet événement, plus de 3 500 délégués bénéficieront d’informations pratiques et opportunes de la part de dirigeants d’entreprises mondiaux et africains expérimentés, qui partageront des stratégies pour créer avec succès des entreprises de classe mondiale dans divers secteurs allant de la fintech au commerce, en passant par les énergies renouvelables, le changement climatique, la politique technologique, l’IA. , télécommunications, cloud et plus encore. Titre sponsorisé par Sabi, le principal fournisseur d’infrastructures de commerce numérique pour l’Afrique, Moonshot présente trois pistes de contenu supplémentaires aux cinq pistes de l’année dernière: The Future of Commerce, Big Tech & Enterprise, Emerging Tech Fest, Startup Festival et Creative Economy. Ces nouvelles pistes incluent : FUEL: la conférence des investisseurs – Offrant des opportunités de comprendre le paysage de l’investissement au Nigeria et en Afrique, et de se connecter avec des investisseurs et des startups de haute qualité. Conférence sur le gouvernement, la politique et la réglementation – ce volet réunira des ministres et leurs représentants de tout le continent pour discuter et convenir d’actions politiques concrètes qui stimuleront la croissance de l’économie numérique et favoriseront la confiance et la collaboration. Clean & Climate Tech – Se concentrer sur l’industrie africaine des technologies climatiques à croissance rapide et ses opportunités. En outre, la conférence panafricaine de deux jours présentera de nouveaux formats, notamment des démonstrations et des tables rondes qui montreront comment une technologie innovante relève des défis critiques. Les participants peuvent également s’attendre à un engagement accru des investisseurs avec des sessions dans le salon des investisseurs et un espace dédié aux pitchs de startups. De plus, des opportunités de réseautage élargies seront disponibles à travers divers événements sociaux, mixages et rassemblements hors conférence conçus pour favoriser des connexions et des collaborations significatives. Tomiwa Aladekomo, CEO de Big Cabal Media a déclaré: « L’écosystème technologique dynamique de l’Afrique brise les frontières et redéfinit ce qui est possible sur la scène mondiale. Alors que nous nous rapprochons du Moonshot de TechCabal de cette année, nous nous concentrons sur l’exploration de questions cruciales sur la manière dont l’Afrique construit pour le monde et sur la manière dont nous pouvons tirer parti de politiques concrètes pour améliorer l’économie numérique. Cette conférence mettra également en lumière les secteurs en plein essor, tels que la technologie climatique, qui a capté un tiers du financement des startups de l’année dernière – un signal clair sur la direction que prend l’avenir. » « Nous sommes impatients de constater le grand impact de ce rassemblement, où les esprits les plus audacieux du continent et les acteurs mondiaux se réuniront pour faire avancer l’écosystème technologique africain. Les discussions et les synergies qui auront lieu à Moonshot ont le potentiel de façonner l’avenir de l’innovation africaine sur la scène mondiale. » TechCabal est la principale publication technologique en Afrique, fournissant des rapports, des données et un contexte qui aident les investisseurs et les professionnels du monde entier à comprendre où se trouve la technologie africaine et où elle va. L’événement inaugural Moonshot s’est tenu en octobre 2023 à Lagos, attirant plus de 2 600 participants et 85 conférenciers de premier plan de toute l’Afrique et d’ailleurs. Les points forts comprenaient le concours TC Battlefield, où un total de quatre millions de nairas en prix en espèces ont été attribués au gagnant, truQ, et au finaliste, Jamit. En outre, le ministre nigérian des communications, Bosun Tijani, a dévoilé son plan visant à former 3 millions de talents techniques à travers le pays au cours des quatre prochaines années. S’exprimant sur l’inspiration derrière le thème de cette année, Muyiwa Olowogboyega, rédacteur en chef de TechCabal, a déclaré : « Au cours de la dernière décennie, nous avons été au cœur de la narration des histoires technologiques africaines, documentant les défis, le courage, les succès et les échecs. Alors que les startups africaines continuent de se développer à l’échelle mondiale, Moonshot est notre façon de rassembler l’écosystème pour faire face aux complexités de l’expansion mondiale. Les défis liés à la mise à l’échelle de l’innovation sont universels, et nous nous engageons