«Le capital humain constitue globalement la composante la plus importante de la richesse, tandis que le capital naturel en représente près de la moitié dans les pays à faible revenu», a souligné ce rapport qui étudie l’évolution de la richesse de 141 pays entre 1995 et 2014.
Selon le rapport, qui prend en compte le capital naturel (forêts et ressources minières, par exemple), le capital humain (revenus d’une personne sur toute sa vie), le capital produit (bâtiments, infrastructures, etc.) et les actifs étrangers nets, la richesse mondiale a progressé de 66%, passant de 690.000 à 1.143.000 milliards de dollars (en dollars constants de 2014 aux prix du marché).
Il faut toutefois noter que les inégalités demeurent substantielles. A titre d’exemple, dans les pays de l’OCDE à revenu élevé, la richesse par habitant est 52 fois supérieure à celle des pays à faible revenu, a constaté la BM.
En effet, le rapport constate un recul de la richesse par habitant dans plusieurs grands pays à faible revenu, ainsi que dans certains pays du Moyen-Orient riches en hydrocarbures et quelques pays de l’OCDE à revenu élevé touchés par la crise financière de 2009.
«Le déclin de la richesse par habitant est le signe d’un risque d’épuisement des actifs essentiels pour générer les revenus futurs, un point dont ne rendent bien souvent pas compte les chiffres de la croissance du PIB national», a expliqué la BM dans un communiqué.
Notons toutefois qu’en l’espace de deux décennies, plus d’une vingtaine de pays à faible revenu, dont la richesse se composait essentiellement de leur capital naturel en 1995, sont devenus des pays à revenu intermédiaire.
La Banque mondiale a précisé qu’«ils y sont parvenus en investissant les recettes issues du capital naturel dans des secteurs tels que l’infrastructure, mais aussi dans l’éducation et la santé, des secteurs qui accroissent le capital humain».
D’après les auteurs du rapport, si les investissements dans le capital humain et le capital produit sont cruciaux pour s’enrichir, il ne s’agit pas pour autant de liquider le capital naturel afin de produire d’autres actifs.
«Dans les pays de l’OCDE, alors même qu’il ne représente que 3% de la richesse totale, le capital naturel par habitant est trois fois plus élevé que dans les pays à faible revenu», ont-ils souligné.
Si la valeur du capital naturel a été multipliée par deux dans le monde, entre 1995 et 2014, la BM a indiqué que «cela est dû, entre autres, à la croissance des prix des matières premières ainsi qu’à la hausse des réserves des ressources naturelles jugées exploitables».
En revanche, le rapport a révélé que «la valeur des forêts de production a baissé de 9% tandis que la surface dédiée aux terres agricoles s’est étendue aux dépens des forêts».
Enfin, pour Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale, «s’ils renforcent et valorisent leur capital humain et leur capital naturel, tous les pays pourront s’enrichir et progresser. Le Groupe de la Banque mondiale intensifie ses efforts pour les aider à investir davantage, et mieux, dans leur population. Il ne peut y avoir de développement soutenu et solide si l’on ne considère pas le capital humain comme la composante principale de la richesse des nations».
Selon le rapport, qui prend en compte le capital naturel (forêts et ressources minières, par exemple), le capital humain (revenus d’une personne sur toute sa vie), le capital produit (bâtiments, infrastructures, etc.) et les actifs étrangers nets, la richesse mondiale a progressé de 66%, passant de 690.000 à 1.143.000 milliards de dollars (en dollars constants de 2014 aux prix du marché).
Il faut toutefois noter que les inégalités demeurent substantielles. A titre d’exemple, dans les pays de l’OCDE à revenu élevé, la richesse par habitant est 52 fois supérieure à celle des pays à faible revenu, a constaté la BM.
En effet, le rapport constate un recul de la richesse par habitant dans plusieurs grands pays à faible revenu, ainsi que dans certains pays du Moyen-Orient riches en hydrocarbures et quelques pays de l’OCDE à revenu élevé touchés par la crise financière de 2009.
«Le déclin de la richesse par habitant est le signe d’un risque d’épuisement des actifs essentiels pour générer les revenus futurs, un point dont ne rendent bien souvent pas compte les chiffres de la croissance du PIB national», a expliqué la BM dans un communiqué.
Notons toutefois qu’en l’espace de deux décennies, plus d’une vingtaine de pays à faible revenu, dont la richesse se composait essentiellement de leur capital naturel en 1995, sont devenus des pays à revenu intermédiaire.
La Banque mondiale a précisé qu’«ils y sont parvenus en investissant les recettes issues du capital naturel dans des secteurs tels que l’infrastructure, mais aussi dans l’éducation et la santé, des secteurs qui accroissent le capital humain».
D’après les auteurs du rapport, si les investissements dans le capital humain et le capital produit sont cruciaux pour s’enrichir, il ne s’agit pas pour autant de liquider le capital naturel afin de produire d’autres actifs.
«Dans les pays de l’OCDE, alors même qu’il ne représente que 3% de la richesse totale, le capital naturel par habitant est trois fois plus élevé que dans les pays à faible revenu», ont-ils souligné.
Si la valeur du capital naturel a été multipliée par deux dans le monde, entre 1995 et 2014, la BM a indiqué que «cela est dû, entre autres, à la croissance des prix des matières premières ainsi qu’à la hausse des réserves des ressources naturelles jugées exploitables».
En revanche, le rapport a révélé que «la valeur des forêts de production a baissé de 9% tandis que la surface dédiée aux terres agricoles s’est étendue aux dépens des forêts».
Enfin, pour Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale, «s’ils renforcent et valorisent leur capital humain et leur capital naturel, tous les pays pourront s’enrichir et progresser. Le Groupe de la Banque mondiale intensifie ses efforts pour les aider à investir davantage, et mieux, dans leur population. Il ne peut y avoir de développement soutenu et solide si l’on ne considère pas le capital humain comme la composante principale de la richesse des nations».