« C’est vraiment important qu’un artiste puisse étudier parce que quand on devient ambassadeur ou ambassadrice de la culture, il faut avoir une connaissance générale, c’est-à-dire, connaitre beaucoup de choses », a estimé Thérèse Kishila Ngoyi alias « Faya Tess ».
« Il faut savoir comment défendre son produit, comment défendre son travail. Et on ne peut arriver à le faire que si on a une bonne base. Pour moi, les artistes constituent le miroir pour éduquer la masse, pour éduquer la société. Si l’artiste n’a pas d’éléments dans sa tête comment peut-il éduquer la masse ou la société? », a soutenu l’ex-diva du groupe Afrisa International de Tabu Ley.
Dans une interview qu’elle a accordée au journal La Prospérité, Faya Tess s’est exprimée, par ailleurs, sur sa carrière assurant qu’elle a « vraiment un calendrier très chargé sur le plan scénique et discographique ».
Faisant l’inventaire de ses projets en cours et avenir, l’artiste a annoncé la sortie d’un nouvel album de 13 titres intitulé «Spécial» et très prochainement d’un autre opus, «Tempête noire», sa participation à deux grands festivals aux côtés des cubains à Lyon et à Toulouse, respectivement en septembre et en octobre. « Je pourrai aller aussi à Abidjan en Côte d’Ivoire pour une production avec la chanteuse Ivoirienne, Monique Seka », a ajouté celle que l’on surnomme aussi « La Sirène d’eau douce ».
Sur sa disponibilité à se produire dans son pays, la RDC, l’adepte et héritière de la rumba congolaise moderne a confié : « dès qu’il y a une opportunité qui se présente, je n’hésite pas de revenir dans mon pays et repartir ensuite pour assurer la promotion à l’international ».
Remerciant le public et tout particulièrement ses fanatiques qui avaient effectué le déplacement du complexe GB pour vivre et écouter ma musique en live, Faya Tess a affirmé que contrairement à ce que l’on pourrait penser, « ce sont plus des jeunes qui ont besoin de ma musique plus que les vieux ».
En ce qui concerne ses relations avec d’autres chanteuses congolaises, qu’elle a jugés excellents, la chanteuse a indiqué qu’elle soutient toujours « toutes les femmes qui se lancent dans la musique qui est déjà un métier difficile pour les hommes et trois fois plus difficile pour les femmes ».
Enfin, Faya Tess n’a pas oublié le style Fiesta et Tabu ley dont elle est le « produit ». A ce propos, voici ce qu’elle a déclaré: « Je ne fais que la continuité de cette belle mélodie qui est notre richesse avec ma façon d’être. Je pense que jusque-là les chansons que j’ai interprété, je les ai seulement féminisées». Et d’ajouter: « FAYA TESS appartient à une identité. Sa touche qui est la vraie rumba puisque, notre musique, c’est la rumba dont chacun essaie de le reproduire à sa façon. C’est à nous que les pères géniteurs ont laissé la charge de la rumba. Nous nous sommes des héritiers de cette rumba », a-t-elle dit.
Pour rappel, la chanteuse RD-congolaise, installée en France, a joué au Festival international des Etoiles (FIET) dont la neuvième édition a eu lieu récemment à Kinshasa.