ENSEIGNEMENT. « Avec l’augmentation des effectifs à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines, il y a un problème d’espace. Donc aujourd’hui, nous nous réjouissons des travaux de cet amphithéâtre qui sont très avancés pour accueillir les étudiants très prochainement », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique. Le Pr Delphine Edith Emmanuel.
C’est au cours d’une descente sur les lieux de la ministre Emmanuel, le 12 avril 2023, qu’elle a évalué le niveau d’avancement des travaux de cet amphithéâtre situé en face de la morgue municipale de Brazzaville. Cet amphithéâtre Tati-Loutard compte environ 1600 places et sera sous l’autorité de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash). Ce lieu recevra les étudiants dans des conditions plus commodes.
Tout est pratiquement bouclé au niveau des compartiments internes de l’amphithéâtre. La dernière main concerne un peu plus les compartiments externes. Le ministre a proposé que la voie d’accès soit latérale pour éviter celle de la morgue.
Elle a également rappelé l’épineux problème de la formation qualitative du capital humain, dans les meilleures conditions, est la clé de voute du développement du pays. La mise en service de cet amphithéâtre va aider à améliorer les conditions d’apprentissage des étudiants de la Flash dans le but de trouver un problème à l’épineux problème de pléthore avec ses conséquences.
La capacité d’accueil de cet amphithéâtre va s’améliorer avec l’opérationnalisation de l’amphithéâtre Tati-Loutard, dans un futur très proche. Ce qui va sans nul doute éradiquer le phénomène de manque de places qui est la cause du phénomène de désorientation des étudiants, d’une filière souhaitée à une autre non souhaitée. Ce phénomène prend de l’ampleur à l’Université Marien-Ngouabi avec des répercussions néfastes sur le parcours de ces derniers, au point de rendre difficile leur intégration dans le marché de l’emploi.
Jean-Baptiste Tati-Loutard est un écrivain et homme politique congolais. Il est né le 15 décembre 1938 à Ngoyo dans la commune de Pointe-Noire et est décédé le 4 juillet 2009 à Paris. Considéré comme l’une des voix majeures de l’Afrique francophone, il a publié une dizaine de recueils de poésie, des romans, des nouvelles et a obtenu divers prix.
Florent Sogni Zaou