Congo/INTERVIEW. Florent Sogni Zaou : La cinquième RELICO prévue les 7, 8 et 9 octobre 2021

PAGESAFRIK – La cinquième édition de la Rentrée Littéraire du Congo (RELICO) aura lieu les 7, 8 et 9 octobre 2021 à Brazzaville sur le thème : « Littérature, citoyenneté et responsabilité ». Entretien.

PAGESAFRIK : La cinquième édition de la Rentrée Littéraire du Congo (RELICO) se tiendra les 7, 8 et 9 octobre prochain à Brazzaville. Le confirmez-vous ?

Florent Sogni Zaou : La cinquième édition de la Rentrée Littéraire du Congo aura en effet lieu les 7, 8 et 9 octobre 2021 sur le thème « Littérature, citoyenneté et responsabilité ». Nous avons déjà reçu une vingtaine d’adhésions d’écrivains dont des anciens ministres. Nous pouvons dire que nous sommes déjà sur les escaliers. La cinquième édition est donc confirmée à ces dates.

PAGESAFRIK : Quelles sont les grandes articulations de cette nouvelle édition et à quoi doit-on s’attendre ?

FSZ : Pour parler de grandes articulations dans cette édition, je puis affirmer que nous sommes prêts. Nous allons jouer avec une cinquantaine d’assistants et de participants ?  Je pense que s’il n’y avait pas cette pandémie de Covid-19 qui coince autant l’humanité, on serait très loin. Qu’à cela ne tienne, il nous faut avancer. Vous ne pouvez pas vous imaginer la douleur que je ressens mais la santé commande tout.    

PAGESAFRIK : Le Congo a perdu cette année une des figures de la littérature congolaise, je veux parler de Dominique Ngoï Ngalla. Un hommage est-il prévu ? 

FSZ : Un hommage au véritable sens du terme. Je ne le pense pas. Mais nous poserons un acte à l’ouverture. Il est prévu une minute de silence et la lecture de son plus que célèbre poème intitulé, « Prière pour être enterré à Mandou ». C’est douloureux de penser à cet aîné aux côtés de qui j’ai passé quelques moments de ma vie. Qu’il repose en paix. Je le revois à l’hôpital militaire et à la maison, souffrant. Je le revois dans son lit, un jour avant son départ à Paris, gémissant et nous demandant de trouver rapidement un médicament pour calmer la douleur. Difficile. Dominique Ngoîe Ngalla était un homme très ouvert. Il suffisait d’arriver chez lui pour le vivre.

PAGESAFRIK : Deux prix Jean Malonga du mécénat et de création ont été décernés lors de la précédente édition. Qu’en sera-t-il cette année ?  

FSZ : Nous y pensons mais celui du mécénat risque de n’être pas attribué à cause des participants pas disponibles. Nous y pensons jusqu’à la veille. Nous y pensons.

PAGESAFRIK : La RELICO est organisée par le Pen dont vous êtes le président. Un mot sur cette organisation ?

FSZ : La Rentrée Littéraire du Congo est en effet organisée par le Pen centre Congo Brazzaville mais vous savez qu’un doigt ne peut pas laver la face. C’est pour cette raison que nous travaillons avec des partenaires à qui nous adressons nos remerciements pour leur assistance. Nous avons donc, La librairie Les Manguiers du journal Les Dépêches de Brazzaville, l’Association Culture Elongo que dirige le pharmacien Jean Blaise Bilombo Samba et la Fondation Mfumu Fylla « L’Altruiste» du fils de l’écrivain et aîné, Mfumu.

PAGESAFRIK : Un appel aux autorités ?

FSZ : Pourquoi pas ? Mais je pense que nous l’avons fait depuis que nous existons,  depuis la naissance de cette activité. Au Sénégal, c’est une activité budgétisée et c’est pour cela que les choses sont organisées avec une certaine force.

Toutefois, nous ne désespérons pas, nous savons que ce dossier sera lu et regardé avec une certaine attention un jour ou une  année. Le Congo est un grand pays de culture. Tout le monde écrit. Tout le monde chante. C’est la preuve.

Propos recueillis par Martin Kam

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