« Le poids de la dette aujourd’hui fait que tous les efforts du gouvernement tournent autour de la restauration de l’économie macroéconomique et budgétaire », a dit la ministre Ebouka-Babakas après l’adoption du projet par les sénateurs. Cette adoption a eu lieu en présence du ministre des finances, Roger Rigobert Andely.
Pour elle, c’est pour cela que vous avez compris qu’en matière de comblement du gap, un effort sera mis à la fois sur des mesures internes comme je l’ai dit, amélioration de la performance des régies financières et un autre effort dans la capacité à négocier avec les partenaires techniques et financiers.
Pour elle, le gouvernement va aussi recourir, pour combler ce gap, aux marchés financiers sous-régional. La ministre a ainsi dit lors de la cérémonie d’adoption du nouveau budget 2021 qui est révisé à 1671 milliards 635 millions de fcfa en recettes et de 1521 milliards 15 millions fcfa en dépenses, soit un excédent de 150 milliards 620 millions fcfa.
Cette somme est destinée au financement du gap de trésorerie de 542 milliards 860 millions fcfa. Une baisse substantielle par rapport à la première loi des finances due non seulement à la conjoncture économique mais aussi aux mesures prises par le gouvernement pour assister les entreprises notamment, la baisse de certaines impôts et de certaines taxes douanières et des entreprises qui peinent aussi à se relancer à cause de la parafiscalité galopante.
Florent Sogni Zaou