Congo. Gouvernement: Adoption de la nouvelle loi des finances 2021

Congo. Gouvernement: Adoption de la nouvelle loi des finances 2021

« Le poids de la dette aujourd’hui fait que tous les efforts du gouvernement tournent autour de la restauration de l’économie macroéconomique et budgétaire », a dit la ministre Ebouka-Babakas après l’adoption du projet par les sénateurs. Cette adoption a eu lieu en présence du ministre des finances, Roger Rigobert Andely.  Pour elle, c’est pour cela que vous avez compris qu’en matière de comblement du gap, un effort sera mis à la fois sur des mesures internes comme je l’ai dit, amélioration de la performance des régies financières et un autre effort dans la capacité à négocier avec les partenaires techniques et financiers. Pour elle, le gouvernement va aussi recourir, pour combler ce gap, aux marchés financiers sous-régional. La ministre a ainsi dit lors de la cérémonie d’adoption du nouveau budget 2021 qui est révisé à 1671 milliards 635 millions de fcfa en recettes et de 1521 milliards 15 millions fcfa en dépenses, soit un excédent de 150 milliards 620 millions fcfa. Cette somme est destinée au financement du gap de trésorerie de 542 milliards 860 millions fcfa. Une baisse substantielle par rapport à la première loi des finances due non seulement à la conjoncture économique mais aussi aux mesures prises par le gouvernement pour assister les entreprises notamment, la baisse de  certaines impôts et de certaines taxes douanières et des entreprises qui peinent aussi à se relancer à cause de la parafiscalité galopante. Florent Sogni Zaou

Congo-Pnud : Evaluation de la contribution de l’institution au plan cadre des Nations unies

Congo-Pnud : Evaluation de la contribution de l’institution au plan cadre des Nations unies

Le ministère du Plan et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont organisé conjointement, le 15 décembre dernier à Brazzaville, la réunion du comité de pilotage du programme cadre de coopération (CPD) 2020-2024, en vue d’évaluer la contribution spécifique du PNUD au plan cadre des Nations unies pour le développement au Congo. Le représentant résident du PNUD au Congo, Maleye Diop, a mis en évidence les objectifs visés par cette réunion, qui a consisté à savoir apprécier les progrès accomplis pour l’atteinte des résultats escomptés du programme et tirer les enseignements pour l’année 2021, identifier les principaux goulots d’étranglement impactant sa mise en œuvre, renforcer la concertation entre les différents acteurs et forger les synergies et complémentarités avec les autres partenaires, tout en assurant une appropriation nationale. Selon lui, toutefois, les efforts fournis laissent apparaître des perspectives encourageantes, même s’il faut redoubler d’efforts et si on voulait accélérer les progrès vers l’atteinte des objectifs de développement durable (Odd) à l’horizon 2030. Il a en outre souligné qu’avec le leadership du ministre en charge du Plan et de la direction technique de la direction du plan et du développement, le CPD du PNUD  a été préparé de façon participative et approuvé par le Conseil d’Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement en 2019 et couvre la période 2020-2024. Selon la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babakas, la mise en œuvre de ce  cadre de coopération devra traverser cinq années pour produire les résultats escomptés. A chaque année, il bénéficiera d’atouts, mais subira des contrecoups tant les opportunités identifiées pourront être mises à mal par la survenance des risques non maitrisés au départ», a-t-elle indiqué à l’ouverture. Le pilier 1 portant sur la gouvernance et la consolidation de la paix et de la sécurité, correspondant à l’axe 1 du PND 2018-2022 et le pilier 2 relatif à la diversification économique durable et la résilience des institutions et des communautés vulnérables aux changements climatiques et aux crises, correspondant à l’axe 3 du PND 2018-2022, nous poussent à aller de l’avant dans la mise en œuvre du programme, a-t-elle fait savoir. A ce sujet, elle a fait savoir que le gouvernement a signé avec le PNUD deux projets en phase avec l’axe N°1 du PND 2018-2022. Le premier, pour une durée de six mois, a été conclu le 9 juillet 2020 pour un appui à la localisation des Odd et au renforcement des capacités de planification, de suivi et d’évaluation des politiques. Le second, pour une durée de quatre ans, a été conclu le 13 octobre. Celui-ci est nommé ‘’Programme d’appui au renforcement de la bonne gouvernance en république du Congo’’, a continué la ministre Ebouka Babakas. De même, elle a indiqué qu’un projet en phase avec l’axe N° 3 du PND 2018-2022, d’une durée de quatre ans, a été conclu le 13 octobre 2020 et intitulé ‘’Programme de diversification économique et de promotion de la résilience des communautés et des institutions vulnérables aux changements climatiques’’. D’après elle, d’autres projets suivront et seront débattus afin d’en évaluer les résultats, d’accepter les critiques et de proposer des améliorations  à chacun des comités de pilotage du programme cadre de coopération 2020-2024. Le CPD pour la période 2020-2024 a été approuvé par le conseil d’administration du PNUD en juillet 2010 et a été évalué à un montant de 17 milliards de Fcfa pour les cinq prochaines années, a-t-on rappelé. Florent Sogni Zaou