ÉCONOMIE PETROLIERE. En panne de ressources financières additionnelles pour absorber la dette intérieure et relancer certains chantiers à l’arrêt depuis 2015, le Congo, nouveau pays membre de l’organisation des pays exportateurs de pétrole(Opep) et 3ème producteur de brut dans le golfe de Guinée après le Nigéria et l’Angola, va t-il se conformer la décision de réduction de la production totale des cours, de l’ ordre de 2 millions de barils par jour, préconisée par l’Opep en vue de faire remonter les cours du brut?
Faut-il noter que les pays du golfe arabo persique, richissimes influents membres de l’Opep et détenteurs d’importants stocks de pétro dollars, n’éprouvent pas des problèmes de développement et panne sèche en finances que les autres pays africains membres, notamment le Congo Brazzaville.
Selon nos informations, le Gabon s’est engagé à Vienne en Autriche, à l’issue de cette réunion, de s’aligner, yeux fermés, sur la décision de Opep. Au regard de la tendance du marché, l’on est loin de la remontée des cours de mars dernier, période au cours de laquelle les prix avaient frôlé 140 dollars le baril. La courbe a quelque peu fléchi pour se situer entre 80 et 90 dollars us le baril. Un effet compensatoire tout de même: le dollar américain, grand bénéficiaire de la guerre Russie-Ukraine et alliés occidentaux, s’apprécie au taux fluctuant situé au delà de 650 FCFA contre 500 voire moins avant cette crise ukrainienne.
Aux autorités congolaises de savoir si l’entrée de Brazzaville à l’Opep est un bon coup d’opportunité, surtout en ces temps de besoin du cash.
À l’observation, le Congo est le pays africain de l’Opep qui éprouve plus de difficultés économiques et financières.
Par A.Ndongo