ANALYSE. C’est la question que nous avons posée à un expert en ménagement des compagnies aériennes, fin connaisseur dans les moindres détails de la situation d’Ecair.
Avec les 3,4 milliards de fcfa, il est possible de remettre en état de navigabilité l’avion, de type Boeing ( TN-AJI), immobilisé sur le tarmac de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville depuis janvier 2021. Il faut ensuite payer l’assurance de cet avion et financer le processus de certification d’Ecair.
Le Certificat de Transport Aérien(CTA) obtenu, les premiers vols pourraient aisément s’opérer. Il va falloir ensuite s’occuper des avions qui sont en Afrique du Sud et en Éthiopie.
Selon nos sources, Ethiopian n’a plus l’agrément et la capacité de travailler sur des avions, de type Boeing 757, comme celui d’Ecair qui s’y trouve. La compagnie aérienne congolaise à capitaux publics en avait pourtant été informée depuis au moins 5 mois. Sans réaction de sa part, confie un proche du dossier ayant requis l’anonymat.
Par A. Ndongo
Journaliste économique et financier