Congo/France. L’envol et la descente aux enchères

Congo/France. L’envol et la descente aux enchères

PARLONS-EN. L’avion PRESIDENTIEL de la REPUBLIQUE DU CONGO d’une valeur estimée à 25 MILLIONS d’euros a été SAISI, puis VENDU aux enchères à 7 MILLIONS d’euros par la JUSTICE française pour éponger une dette que l’Etat congolais n’a pas voulu solder. Le problème est que l’avion censé être la propriété de l’ETAT était enregistré au nom d’un PARTICULIER, selon Mme CLAIRE BONDONYI , ambassadrice de France au Congo. Comment un avion PRIVE peut être saisi et vendu aux enchères pour une affaire concernant un ETAT ? Dans un pays (le Congo) où les biens de l’ETAT se confondent avec ceux de son AUTOCRATE, il n’est pas évident de faire la part des choses. Au nom des intérêts SUPERIEURS du clan au POUVOIR, l’OMERTA est de rigueur. Même les ATALAKU, d’habitude LOQUACE, sont MUETS. A ce rythme, c’est le PAYS et ses RESSORTISSANTS qui seront saisis et vendus aux ENCHERES pour éponger d’autres DETTES encore plus colossales. A défaut de booter le TYRAN dehors, chaque citoyen CONGOLAIS devrait opter pour une DOUBLE, voire une TRIPLE nationalité pour échapper aux RAZZIAS des CREANCIERS et de ne pas faire l’objet d’une vente aux ENCHERES publique. Par Lascony Nysymb

Mathias DZON et l’Alliance ARD: « l’Etat/PCT a plongé près de 95% de Congolais dans une extrême pauvreté »

Mathias DZON et l’Alliance ARD: « l’Etat/PCT a plongé près de 95% de Congolais dans une extrême pauvreté »

Mathias DZON et l’Alliance ARD en sont persuadés: « l’Etat/PCT a plongé près de 95% de Congolais dans une extrême pauvreté », affirment-ils dans une tribune en réaction au message à la Nation du Président Congolais lors du 63e anniversaire de l’indépendance que nous publions ci-dessous. « Le mardi 15 août 2023, le Congo-Brazzaville a célébré le 63ème anniversaire de son accession  à la souveraineté internationale. A cette occasion, le président de la République, monsieur Denis Sassou Nguesso a fait une adresse au pays, articulée autour de quatre thèmes structurants majeurs: – L’hommage aux « Pères » de l’indépendance ; – Le futur Sommet des 3 bassins forestiers du Congo, de l’Amazonie et du Bornéo-Mékong ; – Le Panafricanisme ; – La paix. Le discours décliné par le président de la République est marqué par cinq tendances principales : 1- L’absence pour le moins incompréhensible et injustifiable de bilan de l’action gouvernementale et de perspectives d’avenir ; 2- Un contresens historique sur les « pères » de l’indépendance du Congo-Brazzaville ; 3- L’exaltation à des fins politiciennes du Bassin du Congo ; 4- La récupération éhontée de la revendication des activistes panafricains pour une indépendance réelle de l’Afrique ; 5- La reprise du disque, mille fois rayé, de l’affirmation selon laquelle le Congo-Brazzaville serait un havre de paix sous le leadership éclairé de l’actuel chef de l’Etat. A) De l’absence de bilan et de perspectives. Sous d’autres cieux, la célébration d’un anniversaire de l’indépendance d’un pays est l’occasion pour le chef de l’Etat, de dresser un bilan actualisé de l’action gouvernementale, bilan montrant les progrès réalisés dans la construction nationale, les faiblesses de l’action publique sur le terrain et traçant des perspectives d’avenir. Dans le discours prononcé par le président congolais, le 14 août 2023, il en a rien été. Le chef de l’Etat n’a pas daigné souffler un traître mot, ni sur la crise multidimensionnelle gravissime qui plombe le pays, ni sur le dialogue politique national inclusif, seule et unique bonne solution pour sortir le Congo-Brazzaville du gouffre où l’Etat/PCT l’a plongé, ni sur les accords scélérats et illégaux signés avec le Rwanda, ni sur la situation sociale dramatique des populations, notamment l’explosion exponentielle de la morbidité et de la mortalité sur l’ensemble du territoire national, et tout particulièrement, l’épidémie de choléra, de chilligelose et de fièvre typhoïde qui sévit à Dolisie actuellement et qui a  entraîné l’hospitalisation de près de mille citoyens et plus de 15 morts. Face  à cette épidémie ravageuse, le chef de l’Etat est resté étonnement muet et s’est contenté d’apporter, à titre personnel, une contribution financière de dix millions de francs CFA. Un président de la République ne devrait pas agir comme ça, car, ce que les Congolais attendaient du chef de l’Etat, ce n’est pas une aumône, mais bien plutôt, une riposte sanitaire nationale conséquente, qui passe par la détermination scientifique des causes de l’épidémie, aux fins de l’attaquer à ses racines, tant il est vrai que pour guérir un mal, il faut s’attaquer à ses causes. Comme on a pu le constater, la galère du peuple congolais est le cadet des soucis de celui là-même dont le slogan est : « Tout pour le peuple, rien que pour le peuple ». Si en parole, le chef de l’Etat congolais proclame son grand intérêt pour la cause du peuple, dans sa pratique quotidienne cependant, il n’est préoccupé que par deux choses : sa gloire personnelle et son maintien à vie au pouvoir, par la force, la manipulation et l’achat des consciences, la démagogie sociale, la ruse politique et la tricherie électorale. Il passe le plus clair de son temps dans de coûteux et nombreux voyages à l’étranger pour tenter de redorer son image écornée sur le plan international et dans des villégiatures à Oyo, son village natal, sous le fallacieux prétexte de séjours de travail. Le pays n’est plus gouverné. Le Conseil des ministres se tient très rarement et souvent pour ne rien décider d’important pour le Congo et son peuple. B) A propos de l’hommage aux « Pères » de l’indépendance Le chef de l’Etat congolais a présenté les premiers acteurs politiques congolais de la période coloniale (Fulbert Youlou, Jacques Opangault, Jean Félix Tchicaya), comme les pères de l’indépendance du Congo-Brazzaville. Cette affirmation nous paraît être un contresens historique, car, dans la langue française, le mot père signifie, géniteur, ou créateur ou promoteur, ou initiateur, c’est-à-dire, celui qui est à l’origine de quelque chose. Dans ce sens, il n’est pas exact de dire que Fulbert Youlou, Jacques Opangault, Jean Félix Tchicaya sont les pères de l’indépendance de l’actuel Congo-Brazzaville.   En effet, si pendant la période coloniale et la première décennie des indépendances du Congo français, Fulbert Youlou, Jacques Opangault et Jean Félix Tchicaya ont été indiscutablement les principaux acteurs politiques du Congo, à travers leurs partis respectifs : l’Union démocratique pour ladéfense des intérêts africains (UDDIA), le Mouvement Socialiste Africain (MSA) et le Parti Progressiste Congolais (PPC), il n’est cependant pas exact de dire qu’ils sont les géniteurs de l’indépendance congolaise. Pour rappel, en 1958, l’UDDIA, le MSA et le PPC ont fait campagne pour le maintien du Moyen Congo dans la communauté française. A cette occasion, un seul pays africain avait voté pour l’indépendance : c’est la Guinée de Sékou Touré. Plus largement, s’agissant des indépendances africaines de 1960, elles sont une décision d’une grande habileté tactique du Général De Gaulle, le père de ce qu’il est convenu d’appeler « La Françafrique ». En effet, suite à la défaite de la France au Vietnam (Dien-Bien-Phu), et confronté à la montée en flèche de nombreux mouvements indépendantistes dans les anciennes colonies françaises d’Afrique, notamment le Parti africain de l’indépendance, en sigle PAI,  l’Union des populations du Cameroun, en sigle l’UPC, la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France, en sigle FEANF, le Général De Gaulle, déclarait : « Des pays qui depuis plusieurs années aspirent à l’indépendance, la réclament avec insistance. Faut-il réprimer ce mouvement, ou au contraire, le comprendre, pour mieux le canaliser ? ». Pour répondre à cette interrogation, le général De Gaulle avait décidé d’octroyer des indépendances nominales aux anciennes possessions coloniales françaises d’Afrique. C’est dire que l’indépendance du Congo-Brazzaville n’est pas le fruit de la lutte de l’UDDIA, du MSA ou du PPC. Il ne suffit pas d’avoir été un acteur politique majeur pendant la période coloniale pour être qualifié de père de l’indépendance du Congo. Tout dépend du camp politique auquel on appartenait à cette époque. Du reste, l’accession à l’indépendance n’a pas fait disparaître la sujétion des colonies, car, les anciennes métropoles coloniales ont conservé des liens privilégiés avec leurs anciennes possessions. En tout état de cause, si un hommage devait être rendu aux vrais pères de l’indépendance du Congo, il irait, d’une part, aux résistants à la pénétration coloniale au Congo, c’est-à-dire,  à tous ceux qui, sous la colonisation se sont levés pour défendre dans telle ou telle localité du Congo, la terre de leurs ancêtres contre la pénétration coloniale, et, d’autre part, à ceux qui, au niveau

668 milliards de Fcfa attendus de la DGID dans le budget de l’Etat congolais exercice 2023

668 milliards de Fcfa attendus de la DGID dans le budget de l’Etat congolais exercice 2023

Dix jours après le Département de Brazzaville, Ludovic Itoua, Directeur général des impôts et des domaines (DGID), a lancé, mardi 28 février 2023, dans la salle de conférences du Port autonome de Pointe-Noire (PAPN), la campagne de vulgarisation, dans les Départements de Pointe-Noire et du Kouilou, de l’instruction d’application des dispositions fiscales de la Loi n°77-2022 du 27 décembre 2022, portant Loi de finances de l’Etat congolais, exercice 2023. 668 milliards de F CFA sont attendus de l’Administration fiscale dans ce budget.  « Les objectifs budgétaires assignés à la Direction générale des impôts et des domaines (DGID), au titre de cette année 2023, s’élèvent à 668 milliards de F CFA. C’est avec votre concours que nous pourrons relever le défi et atteindre cet objectif, afin de doter le Gouvernement des ressources nécessaires pour couvrir les charges publiques, satisfaire les besoins d’intérêt général, et faire face aux dépenses prioritaires (dont le financement du Programme national de développement-PND- 2022-2026), cher à son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République, Chef de l’Etat », a déclaré Ludovic Itoua, dans son allocution. « Les mesures fiscales préconisées dans la nouvelle Loi de finances se rapportent essentiellement à l’élargissement de l’assiette fiscale, au renforcement des capacités de recouvrement des recettes de service, à l’amélioration de l’environnement fiscal des affaires, à la sécurisation des recettes des domaines et à la réduction de la dépense fiscale », a-t-il expliqué. Au cours de cette rencontre entre Ludovic Itoua et les cadres, agents de l’Administration fiscale, opérateurs économiques et contribuables de Pointe-Noire-Kouilou, Arnaud Mbouni, Inspecteur des Impôts, Chef de service Réglementation à la GDID, a présenté et expliqué les dispositions fiscales contenues dans cette Loi.  Extrait de l’instruction « Le taux de la contribution des patentes est fixé comme suit : 10.000 F CFA pour les contribuables dont le Chiffre d’affaires (CA) forfaitaire n’atteint pas 1.000.000 de F CFA et pour les entités d’exploitation agricole au sens large (agriculture, pêche continentale, élevage) ». « Dans le cadre du Plan de résilience 2022-2023, mis en place en vue de parer aux effets néfastes de la crise alimentaire découlant de la guerre russo-ukrainienne, le Gouvernement congolais, au moyen de la fiscalité, a décidé de prendre des mesures d’incitation au profit du secteur agricole. Notamment, par l’exonération de l’Impôt sur les sociétés (IS) et de la Taxe spéciale sur les sociétés (TSS), ainsi que par une Patente forfaitaire pour les entités d’exploitation agricole », a commenté le législateur. Séraphin Ndion, Directeur des vérifications générales et de la recherche à la DGID, a édifié les contribuables sur les questions posées par les participants, relatives à certaines dispositions de la Loi. En l’occurrence, les modifications relatives à l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), qui portent sur les articles 30 bis, 42, 45, 46, 47 et 49 du Code général des Impôts (CGI), Tome 1. « Article 30 bis (nouveau) : Les contribuables soumis au régime de l’imposition d’après le bénéfice réel doivent, dans le cadre de leurs obligations fiscales, procéder à la télédéclaration et au télépaiement des impôts, droits et taxes dont ils sont redevables, en application des dispositions légales en vigueur. Le non-respect des dispositions de l’alinéa ci-dessus est sanctionné par une pénalité de 10 % du montant à déclarer. Sous peine d’irrecevabilité, les états financiers doivent être attestés et certifiés par un Expert-comptable, en l’absence d’un Commissaire aux comptes en leur entité. Ces derniers doivent justifier d’un Certificat de moralité fiscale de l’année en cours ». Rappelons que cette campagne de vulgarisation des nouvelles dispositions fiscales avait été lancée, vendredi 17 février 2023 dans le Département de Brazzaville, par Jean-Baptiste Ondaye, Ministre de l’Economie et des Finances.  A l’occasion de cette campagne de vulgarisation à Brazzaville et à Pointe-Noire-Kouilou, une minute de silence a été observée en mémoire de Madame Antoinette Matingou, Directrice générale des impôts et des domaines de 2003 à 2010, décédée vendredi 3 février 2023.

Congo Brazzaville/Ecair. Quel plan de relance au prorata du disponible de 3,4 milliards de fcfa accordé par l’Etat congolais?

Congo Brazzaville/Ecair. Quel plan de relance au prorata du disponible de 3,4 milliards de fcfa accordé par l’Etat congolais?

ANALYSE. C’est la question que nous avons posée à un expert en ménagement des compagnies aériennes, fin connaisseur dans les moindres détails de la situation d’Ecair. Avec les 3,4 milliards de fcfa, il est possible de remettre en état de navigabilité l’avion, de type Boeing ( TN-AJI), immobilisé sur le tarmac de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville depuis janvier 2021. Il faut ensuite payer l’assurance de cet avion et financer le processus de certification d’Ecair. Le Certificat de Transport Aérien(CTA) obtenu, les premiers vols pourraient aisément s’opérer. Il va falloir ensuite s’occuper des avions qui sont en Afrique du Sud et en Éthiopie. Selon nos sources, Ethiopian n’a plus l’agrément et la capacité de travailler sur des avions, de type Boeing 757, comme celui d’Ecair qui s’y trouve. La compagnie aérienne congolaise à capitaux publics en avait pourtant été informée depuis au moins 5 mois. Sans réaction de sa part, confie un proche du dossier ayant requis l’anonymat. Par A. Ndongo Journaliste économique et financier