Coopération Congo/Turquie: Le Ministre Yoka et l’Ambassadeur Türemen passent en revue les dossiers de la coopération bilatérale

Coopération Congo/Turquie: Le Ministre Yoka et l’Ambassadeur Türemen passent en revue les dossiers de la coopération bilatérale

Mercredi 19 mars 2025 à Brazzaville, le Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, Christian Yoka, a reçu en audience, en son Cabinet, l’Ambassadeur de Turquie au Congo, Son Excellence Monsieur Hilmi Ege Türemen, accompagné de ses collaborateurs. Au cours de leur entretien, les deux hommes ont passé en revue les dossiers de la coopération entre les deux pays. Abordé par la presse au sortir, de l’audience, Hilmi Ege Türemen a déclaré qu’« il s’est agi des dossiers portant, par exemple, sur les investissements qui sont mis en place dans les différentes sociétés turques. Nous avons aussi porté notre regard sur les différents projets que nous pouvons mener ensemble, à l’avenir. Ces projets sont nombreux. Et nous avons besoin du soutien du Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public. Je lui ai donné les détails de tous ces dossiers. Pour tout dire, nous avons eu des entretiens très productifs et encourageants. Il nous a prêté une oreille attentive. Et cela nous aidera à avancer tous les projets qui concernent les deux pays ».  A noter que la République du Congo développe sa coopération avec la Turquie depuis plus d’une décennie. Cette coopération a déjà contribué à l’installation, en République du Congo, de plusieurs sociétés turques, dans des secteurs divers, tels que l’Economie, l’Education, l’Immobilier, l’Energie, les Mines, l’Assainissement, la Logistique et les activités portuaires.

BRICS : la Turquie a déposé une demande d’adhésion

BRICS : la Turquie a déposé une demande d’adhésion

Un porte-parole du parti au pouvoir en Turquie a confirmé qu’Ankara avait soumis une demande d’adhésion aux BRICS, dirigés cette année par Moscou. L’élargissement de l’organisation pourrait être abordé lors de son prochain sommet des chefs d’État, fin octobre à Kazan. C’est la première fois qu’un membre de l’OTAN fait une telle demande.  La Turquie est devenue le premier membre de l’OTAN à déposer une demande d’adhésion aux BRICS. Ébruitée la veille par Bloomberg, un porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP) a confirmé l’information ce 3 septembre. «Notre président a plusieurs fois déclaré que nous voulions devenir membre des BRICS. Sa demande sur cette question est claire. Le processus est en cours», a déclaré à la presse Ömer Çelik, le porte-parole du parti au pouvoir. «Cependant, il n’y a pas de réponse concrète. S’il y a un développement concret, comme une décision prise par les BRICS, nous le partagerons avec vous», a-t-il ajouté… lire la suite sur RT

Selon le Dr Basat, « La Turquie restera un centre mondial pour les chirurgies esthétiques en 2024 »

Le secteur du tourisme médical en Türkiye connait un essor remarquable. D’après le rapport Tourism Sector Assessment 2023 effectué par EY (Ernst & Young) au mois de novembre, l’intérêt pour le tourisme médical en Türkiye continue de croître. Près de 750 000 personnes ont visité le pays pour des services de santé rien qu’au premier semestre 2023. Le Dr Salih Onur Basat, un chirurgien plastique respecté en Türkiye, se penche sur les raisons qui expliquent le succès grandissant de la Türkiye dans ce domaine, en particulier pour les chirurgies esthétiques. « Je prévois que la demande croissante pour les opérations de lifting brésilien des fesses, d’abdominoplastie, de liposuccion, de rhinoplastie et d’esthétique des seins en Turquie perdurera en 2024. » La Türkiye devient rapidement un pôle d’excellence en matière de chirurgie élective Le Dr Basat explique : « Grâce à ses installations de pointe et à l’expertise de son personnel médical, la Türkiye est devenue une destination mondiale pour la chirurgie reconstructive élective abordable et de haute qualité. » Il met en lumière les hauts standards de l’infrastructure sanitaire de la Türkiye, ainsi que l’attachement du pays à améliorer la qualité avec des docteurs et du personnel médical compétents. Une approche globale de la restauration du corps après une grossesse Le mommy makeover, qui comprend la chirurgie mammaire, l’abdominoplastie et la liposuccion, est très prisé chez les patients internationaux. Le Dr Basat met l’accent sur son approche personnalisée, traitant les modifications uniques du corps post-accouchement. Il informe les patients de l’importance du repos et du respect des directives postopératoires pour garantir un rétablissement optimal. Les offres de chirurgie esthétique en Türkiye vont au-delà du mommy makeover. Le Dr Basat fait remarquer la popularité de l’esthétique des seins, du lifting brésilien des fesses, de la liposuccion, de l’abdominoplastie et de la rhinoplastie. Les patients internationaux recherchant une expérience sans faille en Türkiye doivent opter pour une clinique autorisée Le Dr Basat donne le conseil suivant aux personnes envisageant une intervention chirurgicale en Türkiye : « Pour atteindre les résultats souhaités, il est essentiel de choisir un chirurgien spécialisé et ayant des attentes post-opératoires réalistes. » Pour l’avenir, le secteur du tourisme médical en Türkiye s’attache à son objectif ambitieux de 20 milliards USD, stimulé par sa robuste infrastructure sanitaire et l’excellence de son personnel médical. Alors que la Türkiye continue d’exceller dans le tourisme médical, proposant des procédures cosmétiques et médicales de calibre mondial, elle se présente comme une destination attrayante pour les patients du monde entier qui recherchent la qualité, l’accessibilité et l’expertise dans les soins de santé. Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Un arbitre copieusement bastonné en Turquie

Un arbitre copieusement bastonné en Turquie

Les explications choquantes des agresseurs de l’arbitre Halil Umut Meler en Turquie suscitent l’indignation. L’agression de l’arbitre par le président du MKE Ankaragücü et deux autres individus a bouleversé la communauté du football. Cependant, leurs excuses risquent d’amplifier l’indignation. La Turquie est bouleversée par cet incident. À la fin du match entre le MKE Ankaragücü et Rizespor qui s’est soldé par un match nul (1-1), le président de l’équipe hôte, Faruk Koca, accompagné de deux associés, a commis un acte scandaleux en agressant physiquement l’arbitre Halil Umut Meler. Cette attaque choquante a été largement diffusée à travers le monde. Selon les dires d’Ali Kunal, ancien responsable des arbitres turcs, « Il est très déprimé, très angoissé. Les médecins lui ont administré des sédatifs. Son état n’est pas très mauvais, il nous a tous parlé. (…) Halil est toujours sous le choc de l’incident. Pendant que nous étions avec lui, il a prononcé des phrases comme ‘, c’est fini, tout cela vient de moi’ ». Les autorités ont rapidement appréhendé Koca et ses complices, suscitant également des réactions de la part de la classe politique du pays. Les déclarations fournies à la police par les agresseurs sont troublantes. Les individus ayant frappé l’arbitre ont déclaré ne pas savoir si leur coup l’avait atteint ou non, tandis que les explications de Faruk Koca sont tout aussi déconcertantes. Même s’il a admis vouloir confronter Halil Umut Meler, le dirigeant du MKE Ankaragücü a soutenu que l’arbitre avait feint de tomber au sol plusieurs secondes après avoir été frappé. Ses propos révèlent une tentative de justification inadmissible, attribuant l’incident aux décisions contestées et au comportement de l’arbitre. Les explications fournies sont inexcusables et pourraient aggraver leur situation. En conséquence, Koca et ses complices ont été incarcérés dans le pénitencier de Sincan. Ya Willy.

Football. La Turquie en feu !

Football. La Turquie en feu !

La Süper Lig turque attire l’attention de toute l’Europe avec le recrutement de classe mondiale effectué par Galatasaray. Cet été, le club stambouliote a réalisé un mercato impressionnant, renforçant considérablement son effectif déjà talentueux. De ce fait, l’on peut se demander si Galatasaray pourrait créer la surprise en Ligue des Champions. La Turquie, un peu dans l’ombre de l’Arabie saoudite, a connu une hausse significative de son attrait estival. Bien que la Süper Lig ait déjà été reconnue comme l’une des ligues les plus compétitives du Vieux Continent depuis plusieurs années, les transferts réalisés par les clubs majeurs d’Istanbul au cours des deux dernières saisons témoignent d’un véritable engouement pour cette ligue en plein essor. Alors que Besiktas et Fenerbahçe ont également réalisé d’excellents recrutements ces dernières semaines, Galatasaray incarne ce changement d’envergure. Le champion en titre poursuit un mercato époustouflant en attirant des joueurs de renom tels que Dries Mertens, Sergio Oliveira, Mauro Icardi, Milot Rashica, et bien d’autres. Ce mercato XXL ouvre de nouvelles perspectives que le club turc n’avait pas connues depuis plusieurs années. Avec ces acquisitions de prestige, les dirigeants de Galatasaray ont constitué une équipe qui ferait trembler n’importe quel joueur du mode Ultimate Team de FIFA 18. Bien que certains de ces joueurs aient connu des périodes plus difficiles, notamment Mauro Icardi, qui a marqué 22 buts en 25 matches la saison précédente, Galatasaray semble prêt à disputer une saison réussie. La lutte en championnat s’annonce intense avec le Fenerbahçe, tandis que Galatasaray pourrait également briller en Coupe d’Europe. Évoluant dans un groupe relevé en Ligue des Champions, le club turc a un rôle de trouble-fête à jouer contre les favoris que sont Manchester United et le Bayern Munich. Même s’ils devaient être relégués en Europa League, les coéquipiers de Léo Dubois auraient certainement leur mot à dire dans cette compétition. Un autre aspect intéressant du mercato de Galatasaray est le recrutement de joueurs en pleine maturité, désireux de se relancer, comme Davinson Sanchez et Tanguy Ndombele. De plus, ces joueurs acceptent désormais de s’engager sur le long terme avec le club turc, avec des contrats s’étendant jusqu’en 2026 ou 2028, ce qui représente un changement par rapport aux recrutements de joueurs en fin de carrière des étés précédents. Le seul prêt notable de cet été est celui de Hakim Ziyech, mais compte tenu de l’enthousiasme entourant le joueur marocain et des opportunités qu’il pourrait trouver pour se relancer, il pourrait envisager un avenir durable à Istanbul. Les dirigeants de Galatasaray ont pour objectif la pérennité de ce projet ambitieux. Selon Mathieu Markaroglu, spécialiste du mercato turc, ces deux étés réussis de Galatasaray ne sont pas des événements isolés : « Tant que des personnes de ce calibre continueront à diriger les grands clubs, cette tendance pourrait perdurer pendant de nombreuses années. » Ya Willy.

TPAY annonce Işık Uman au poste de PDG du groupe

TPAY annonce Işık Uman au poste de PDG du groupe

NOMINATION. TPAY, le leader des paiements au Moyen-Orient, en Afrique et en Turquie (région META), a nommé Işık Uman au poste de PDG du groupe, à compter du 1er juillet 2023. Işık Uman, qui était Chief Product Officer ainsi que Chief Marketing Officer l’année dernière, succédera à l’actuel PDG, Gaston Aussems, qui occupera une fonction consultative stratégique. « Je suis certain que sous la direction d’Işık, TPAY connaîtra une croissance considérable, des réalisations remarquables et établira de nouvelles normes d’excellence dans la région », a déclaré Gaston Aussems. « Et je me sens privilégié d’avoir eu la chance de travailler avec tous les membres talentueux de la famille de TPAY. » « Je suis très enthousiaste de prendre la relève de Gaston maintenant. », a commenté Işık Uman. « Gaston et l’équipe ont fait un excellent travail. Mon objectif principal sera de déployer une véritable approche centrée sur les commerçants qui dépasse les attentes de la région. Je crois que TPAY dispose d’un énorme potentiel, et nous œuvrerons à fournir des produits exceptionnels et des solutions innovantes à nos commerçants. » Işık Uman a travaillé en tant que Chief Product Officer (CPO) auprès de TPAY. Il a rejoint la direction générale de TPAY en 2020, juste après l’acquisition de la start-up turque de paiements, Payguru, dont il était l’un des associés fondateurs et où il occupait le poste de président. Işık apporte une expérience professionnelle enrichissante en relation avec les opérateurs de réseau mobile. Il a dirigé le rachat des activités de paiement mobile de l’entreprise turque Neomobile, qui, sous la marque Payguru en 2016, est devenue la première société de facturation directe par l’opérateur (DCB) à laquelle le régulateur financier turc a accordé une licence de paiement. Sous sa direction, Payguru est devenu un fournisseur de paiement alternatif turc prospère, traitant 70 millions de dollars par an via ses services DCB et virement bancaire.

Le nouveau modèle diplomatique de la Turquie

Le nouveau modèle diplomatique de la Turquie

TRIBUNE. Toute crise mondiale a l’avantage de mettre au grand jour les failles et les points forts des États tout comme l’émergence de leadership mondial de certains dirigeants jusque là timidement connus. Et la guerre de l’Ukraine a révélé certes le leadership Indiscutable de Vladimir Poutine mais nous aurons tort de voiler la grande force de manœuvre politique de Recep Tayyip Erdogan, l’actuel président de la Turquie. Sa posture pour le moins équilibriste dans ce conflit émerveille plus d’un. Tenez! Le 16 août 2022, le président turc était accueilli à Kiev dans son rôle de médiateur et d’artisan de l’Accord sur les céréales au moment où tous les pays occidentaux, y compris les USA, étaient bloqués face à l’intransigeance de la Russie qui vendent d’occuper le port d’Odessa. Un mois plus tard le 20 septembre 2022 à la Tribune des Nations Unies à New York, Erdogan s’impose en faiseur de paix. “ J’appelle ici les organisations internationales et tous les pays de soutenir sincèrement les efforts de la Turquie à rétablir une paix durable” demande-t-il à tous les dirigeants du monde présents dans la Salle. Et Erdogan ne parle pas pour parler, quelques jours après son adresse de New York, il envoie derechef à l’armée ukrainienne des drones Baykar Ataturk qui feront mal à l’armée russe tout en soignant ses relations diplomatiques dont il dépend pour son approvisionnement en gaz. Ankara ira encore plus loin : contre toute attente de l’OTAN, Erdogan va signer un contrat d’achat de F-400 russes pour renforcer son système de défense anti-missile. Erdogan condamne publiquement l’invasion de l’Ukraine mais refuse d’appliquer les sanctions occidentales contre la Russie. “ Nous en Turquie, on a toujours maintenu la politique d’équilibre entre l’Ukraine et la Russie. Désormais nous continuerons à poursuivre cette politique équilibrée “ explique-t-il devant les micros de la presse internationale. Cette politique d’équilibriste sera la signature diplomatique de la Turquie d’Erdogan bien au-delà du conflit ukrainien. Au sein même de l’OTAN dont la Turquie est membre et contre la ligne politique états-unienne, elle n’adoptera pas toujours la même politique que ses partenaires. Notamment en Syrie contre les Kurdes. En pleine crise internationale, la Turquie multiplie des partenaires avec d’autres états tels que l’Arabie Saudite et l’Egypte. Elle se rapproche de l’Israel tout en portant son soutien aux palestiniens. Erdogan joue ce positionnement ambigu et renverse sens dessus dessous l’ancien paradigme de relations internationales qui voulait que “l’ennemi de mon ami soit mon ennemi”. Erdogan approche qui il veut au nom de l’intérêt supérieur de son pays et entend utiliser cette position d’équilibriste pour faire de la Turquie cette puissance mondiale incontournable. Il ne sent point le besoin de se proclamer non aligné. Il tisse lentement sa toile. Il a compris bien avant les autres, « l’impuissance de la puissance» comme l’a si bien prédit le professeur Bertrand Badie. Il a eu le flair du début de la fin du monde d’avant. Il a très bien compris la bascule du monde et il s’est décidé à positionner son pays au centre des enjeux internationaux sans se sentir obligé de rendre compte à qui que ce soit. Cet homme d’Etat très décomplexé et indiscutablement stratège est en train de bouleverser l’ordre archaïque des relations internationales habitué à obéir au diktat de bloc d’influence ou tout simplement à celui d’une puissance étrangère. Recep Tayyip Erdogan, tout comme l’Etat dont il est le leader, est en train de s’affirmer comme l’un des meilleurs gagnants de cette guerre ukrainienne et du bouleversement géopolitique qu’elle est en train de provoquer sur l’échiquier international. Par Germain Nzinga

Fonds monétaire international. Comment la France tient l’Afrique

Fonds monétaire international. Comment la France tient l’Afrique

TRIBUNE. La France a obtenu la direction générale du FMI- 5 fois sur 12 depuis la création de l’institution en 1944 – plus souvent que n’importe quel autre pays européen. Un rôle de gendarme financier du monde qui lui permet de mettre plus en avant des considérations politiques et paternalistes pour aider certains pays africains comme la Côte d’Ivoire (de Ouattara) que d’autres, jugés pro chinois et russes( RCA, Mali…)? Il est de tradition, depuis la création du FMI et de la Banque mondiale en 1944, que le premier soit dirigé par un européen et la seconde par un américain. Il s’agit d’un arrangement informel conclu entre les occidentaux au lendemain de la deuxième guerre mondiale. De fait, parmi les 12 directeurs généraux du FMI qui se sont succédé, on trouve 5 Français (Pierre-Paul Schweitzer, Jacques de Larosière de Champfeu, Michel Camdessus, Strauss-Kahn et Christine Lagarde), deux Suédois, un Néerlandais, un Belge, un Allemand, un Espagnol et une Bulgare. C’est ce qu’on a appelé le  » consensus de Washington  » à propos de la répartition des postes de direction au sein des institutions de Bretton Woods donne toujours lieu à une vaste lutte d’influence, à des tractations en coulisse qui ne donnent pas une belle image de la politique et de la diplomatie suprematiste occidentales. Au FMI comme dans la plupart des organisations internationales, la désignation des principaux dirigeants répond à tout, sauf à des critères démocratiques. En Europe, l’influence de la diplomatie française l’amène à s’imposer comme gestionnaire du FMI. À ce titre, Paris peut régler des comptes à certains pays réputés calcitrants, pro russes ou chinois comme le Burkina Faso, le Mali, la RCA… En ce qui concerne ce dernier pays, la France use de son influence diplomatique pour empêcher l’accession des candidats de Touedera à la tête des institutions communautaires de la Cemac. Pas possible que le système rotatif de gestion des institutions sous régionales mis en place par la Cemac donne la possibilité au candidat centrafricain de gérer le gouvernorat de la Beac à Yaoundé, après le mandat du tchadien Mahamat Abas Tolli. Le candidat du Congo Brazzaville pourrait ainsi passer. Faut-il noter que l’une des principales fonctions du FMI est de fournir des prêts aux pays qui éprouvent des difficultés de balance de paiements pour leur permettre de de restaurer les conditions d’une croissance économique durable. Les concours financiers octroyés par le Fonds donnent la possibilité aux pays de reconstituer leurs réserves internationales, de stabiliser la valeur de la monnaie et de continuer à régler les factures d’importations sans avoir à recourir à des mesures de restriction au commerce ou aux mouvements de capitaux. S’il est établi que la France est en perte de vitesse en Afrique devant la Russie, la Chine, la Turquie, elle dispose encore d’une capacité de nuisance dans les arcanes de la diplomatie financière internationale, c’est le cas au FMI. Par A. Ndongo Journaliste économique et financier