Eliminatoires CAN-2023 : la RDC recevra la Mauritanie au stade Mazembe de Lubumbashi

Initialement prévu au stade Japoma de Douala au Cameroun, le match de la 3ème journée des éliminatoires de la CAN 2023 entre la RDC et la Mauritanie se jouera le 24 mars 2023 à 13h00 GMT, soit 15h00, heure locale, au stade TP Mazembe à Lubumbashi. L’information a été rendu publique ce jeudi 22 février par la Fédération congolaise de football Association (FECOFA). Le match des Léopards se jouera finalement à Lubumbashi à la suite de la non-homologation du stade des Martyrs par la Confédération africaine de Football (CAF). Celle-ci avait notifié, jeudi 9 février, la FECOFA de la non-homologation des stades des Martyrs de la pentecôte à Kinshasa et Frédéric Kibassa Maliba à Lubumbashi dans le (Haut-Katanga). Selon le rapport de la CAF, plusieurs zones du stade des Martyrs doivent être modernisées ; à savoir : Quant au Stade Frédéric Kibassa Maliba de Lubumbashi, la CAF a estimé que, malgré les travaux engagés, l’architecture globale du stade et l’absence d’autres paramètres ne sont pas à la hauteur des normes requises pour accueillir des compétitions internationales de type A.
RDC. Le Premier Ministre Sama Lukonde est à Lubumbashi avec une forte délégation des membres du Gouvernement pour lancer un appel de paix entre toutes les communautés vivant dans l’espace Katangais

Arrivé à 17h30 à Lubumbashi, ce jeudi 21 avril 2022, pour une Table Ronde de paix en vue du rapprochement des communautés vivant dans l’espace katangais, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a été acceuilli, au bas de la passerelle, à l’aéroport de la Luano, par le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kiabula. Après les honneurs, le Chef du Gouvernement a été entouré par une marée humaine venue l’accueillir et qui a envahi les installations et tous les espaces verts et parking de l’aéroport de la Luano. Après avoir salué la foule, le Premier Ministre est allé directement sur la place de la Poste, au centre-ville de Lubumbashi, où l’attendait une foule nombreuse depuis 10h00. Un grand public qui a attendu depuis plusieurs heures, bravant la fatigue et le soleil pour manifester leur joie de revoir Sama Lukonde, le fils du terroir, pour la 2ème fois, depuis qu’il devenu Premier Ministre. S’adressant à la foule sur la place de la Poste, le Chef du Gouvernement a appelé les Lushois à vivre en paix avec toutes les communautés vivant dans cette province. Il a insisté que sans la paix, il n’y aura pas de développement. « Je suis venu avec le message d’amour du Président de la République, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui m’a envoyé. Depuis Kinshasa, nous avons appris qu’il y a de tensions communautaires ici. Et donc, nous sommes venus nous assurer qu’il y a la paix ici en province. Parce que sans la paix, il n’y a pas la construction. Sans la paix, il n’y a pas le développement », a dit en swahili le Chef du Gouvernement s’adressant à la foule. Avant l’adresse du Premier Ministre aux Lushois, le gouverneur du Haut-Katanga, a remercié la population d’avoir, à travers cette longue attente, exprimé leur sens élevé du patriotisme et d’attachement aux institutions de la République. Le Chef du Gouvernement est à la tête d’une importante délégation constituée du VPM de l’intérieur, de la Ministre d’État en charge du Portefeuille, des ministres de la Communication et Médias, de Sports ainsi que celui des Ressources Hydrauliques. Les gouverneurs des provinces notamment du Lualaba, du Kasai, et du Kasaï-Central sont eux aussi sur place à Lubumbashi pour participer à cette tournée de la paix décidée par le gouvernement pour couper court aux tensions intercommunautaires observées ces dernières semaines dans le Katanga. Après le Haut-Katanga, le premier des warriors devra se rendre également dans le Lualaba.
RD Congo. Monseigneur Fulgence Muteba a pris officiellement possession de son Archevêché à Lubumbashi

Le Directeur de Cabinet du Chef de l’État, M. Guylain Nyembo, s’est rendu à Lubumbashi depuis ce samedi (10 juillet, dnr) pour représenter le Président de la République à la prestation de serment de Monseigneur Fulgence Muteba, en qualité de nouvel Archevêque métropolitain de Lubumbashi. Mgr l’Archevêque a prêté serment de fidélité à l’église catholique et juré d’observer le respect de toutes les lois ecclésiastiques avec le plus grand soin. Ce serment lui a valu la remise des attributs de pouvoir par le nonce apostolique de la part du Pape Francois, à la grande satisfaction de l’assistance et de nombreux fidèles catholiques venus participer à cette cérémonie ecclésiastique. Tout est parti de la lecture du curriculum vitae de la vedette du jour et de celle de la lecture de la bulle papale de nomination de son Éminence Mgr Fulgence Muteba en qualité de l’archevêque Métropolitain de Lubumbashi. Prenant la parole, le Cardinal Fridolin Ambongo a, au nom de ses paires Évêques et Archevêques de la CENCO, présenté ses vives et chaleureuses félicitations au nouvel archevêque de Lubumbashi tout en l’invitant à paître les brebis comme son prédécesseur, à la lumière des saintes écritures. La confession de foi du nouvel archevêque métropolitain a concouru à l’imposition sur son cou du pallium des mains du nonce apostolique qui l’a installé sur son trône à la tête de l’église catholique romaine à Lubumbashi. Au nom du Président de la République et Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, son Directeur de cabinet Guylain Nyembo, a remis au nouvel archevêque métropolitain de Lubumbashi les clés d’un véhicule utilitaire sport comme cadeau, au nom de l’État congolais. Agé de 58 ans, le nouvel archevêque métropolitain de Lubumbashi a été ordonné prêtre en 1990 à Kongolo dans le Tanganyika. 15 ans après, il rejoindra le diocèse de Kilwa Kasenga dans le Haut-Katanga comme évêque depuis 2005. il a été nommé par le saint-père archevêque de Lubumbashi le 22 Mai 2021.
Lubumbashi : pasteur Ngoy Mulunda arrêté et transféré à l’ANR

La résidence du Pasteur Ngoy Mulunda située sur l’avenue Kilwa dans la ville cuprifère s’est vue assiégée par la police congolaise qui en a cassé les portes pour pouvoir arrêter l’ancien président du Bureau de la CENI. Un grand remue-ménage s’en est suivi sur place. Deux pasteurs adjoints de Ngoy Mulunda arrivés sur les lieux ont été à leur tour appréhendés, tabassés et déshabillés. Ils ont quitté le lieu en tenue d’Adam. » précise écœurée, une même source qui a assisté à la scène de l’arrestation. Ces policiers ont déclaré agir en mission commandée et sous les ordres du Redoc/Lubumbashi au motif du reproche fait sur le contenu de sa prédication au culte du 16 janvier 2021, à l’occasion de la commémoration des 20 ans de la mort de Mzee Laurent Désiré Kabila. Prédication au cours de laquelle le pasteur Ngoy Mulunda a vivement condamné le tribalisme qui a élu domicile dans la marche des affaires de l’état congolais et le début de l’installation, sous Félix Tshisekedi, d’une dictature contre laquelle avait lutté Mzee L.-D. Kabila. En visionnant personnellement la vidéo de son homélie, il importe de relever des griefs supplémentaires à mettre à la charge de ce Ngoy Mulunda qui secoue l’épouvantail du séparatisme provincial pour menacer les adversaires de son leader politique. Propos très irresponsables surtout quand ils sortent de la bouche d’un ancien président de la Ceni. Mais qu’à cela ne tienne! De ces paroles tenues lors d’une assemblée de prière où il n’y avait ni char ni bataillon militaire, le fait de décider d’utiliser des méthodes fortes comme celles que j’ai pu observer dans la vidéo finit par écorner l’image de l’état de droit en RDC. Et à ce sujet, qu’on se souvienne du récent Rapport que venait de publier début janvier 2021 le Bureau des Nations Unies pour le Droit de l’Homme ayant eu à documenter pour l’année 2020, 4113 cas de violations et d’atteintes aux droits de l’homme, soit l’augmentation exponentielle de 35% par rapport à l’an 2019 sur l’ensemble du territoire de la Rd Congo. Après la récente arrestation des jeunes de Lucha marchant pacifiquement pour la paix à Béni, ce énième épisode de Lumbumbashi ne va pas dans le sens de « dédouaner » la responsabilité du pouvoir actuel qui dans plusieurs cas similaires, se montre de plus en plus intolérant à toutes voix discordantes et à l’exercice de la liberté d’expression qui est un droit fondamental inscrit dans la constitution. A regarder de près le cas du gouvernement congolais qui vient de totaliser trois mois sans tenir aucun Conseil des Ministres, laissant ainsi au seul Chef de l’état le droit ABSOLU de décider à sa guise sur tout ce qui touche à l’Exécutif, après les méthodes sui generis utilisées pour renouveler la Cour constitutionnelle et celles présentement en cours à l’Assemblée nationale pour arracher la majorité parlementaire, tout congolais a le plein droit de se poser cette douloureuse question : de cet état de droit tant vanté dans les discours officiels, ne se dirige-t-on pas plutôt vers la pensée unique et une dérive totalitaire ? Par Germain Nzinga (Chercheur indépendant)
Moïse Katumbi sur France 24: « c’est définitif: le 20 mai, je suis à Lubumbashi »

Membre de la plateforme politique Lamuka, l’opposant congolais Moïse Katumbi a annoncé sur le plateau de France 24 qu’il sera de retour à Lubumbashi, en République démocratique du Congo, le 20 mai courant.