Maroc. Le grand photographe REZA à la galerie d’art d’Oujda

Maroc. Le grand photographe REZA à la galerie d’art d’Oujda

L’Institut français du Maroc – antenne Oujda accueille, le mercredi 3 avril à 21h30, le vernissage de l’exposition « Deviens le ciel » et le lendemain à la même heure, la conférence « Photographie pour l’humanité » du photographe Reza à la galerie d’art d’Oujda. Cette invitation du poète persan Rumi (XIII e siècle) est la quintessence absolue de toute la poésie persane en seulementtrois mots, le poète transcende et réunit toutes les religions, les spiritualités, les philosophies de toutes les époques et de tous les pays. Nous avons choisi ce message pour introduire l’exposition. Les chemins multiples empruntés par le photographe Reza depuis 45 ans, entre guerres et paix, l’ont conduit à la rencontre d’enfants, de femmes et d’hommes dont le destin, unique, l’a marqué. Proche de chacun d’eux, au point de sentir leur souffrance comme leur joie, il raconte leurs mémoires d’humains, grâce à cet alphabet universel qu’est la photographie. Au-delà des frontières, des diversités culturelles, ses photographies sont témoins, elles tendent à montrer le sourire derrière les larmes, la beauté derrière la tragédie, la vie toujours plus forte. Cette exposition raconte les relations multiples qui tissent l’histoire de la famille humaine dans son universalité, dans son lien à la foi, au divin à travers l’intimité d’un dialogue ou le partage d’une communauté. Le regard de Reza ouvre à chaque photographie, des fenêtres de (re)connaissance de l’autre dans son rapport à la spiritualité.

Institut français du Maroc : La Nuit électronique reçoit, pour sa 7ème édition, des DJs renommés des scènes françaises et marocaines

Institut français du Maroc : La Nuit électronique reçoit, pour sa 7ème édition, des DJs renommés des scènes françaises et marocaines

La Nuit Électronique revient cette année pour une 7ème édition, du 8 au 15 juillet, à Casablanca, Fès, Agadir et El Jadida, annonce l’Institut français du Maroc. Pour sa septième édition, « ce rendez-vous électro par excellence reçoit des DJs renommés des scènes électroniques françaises et marocaines tels que Para One & Mehdi Nassouli, Acid Arab, Amine K, Chloé, Oda Simi, Daox, Thylacine, Yasmean, SATAT et bien d’autres », indique l’institut dans un communiqué. Rendre accessibles les musiques électroniques dans toute leur diversité est l’objectif de cet événement, organisé depuis 2015 dans les antennes de l’Institut français du Maroc, qui animera cette année les soirées estivales des Marocains à travers un line-up diversifié. Avec au programme « le duo iconique moderne Braxe et Falcon, célèbre pour avoir travaillé sur plusieurs morceaux de Daft Punk, la Djette et chanteuse qui a beaucoup percé dans le milieu de la musique électronique Kawtar Sadik, ainsi que Jarl Flamar, multi-instrumentiste connu pour associer musiques traditionnelles de différentes cultures à des sons actuels ». Dans la continuité de la thématique « Art et territoire » de la saison culturelle France-Maroc, l’institut français précise que les concerts sont prévus dans l’espace public et hors les murs, en partenariat avec les structures et les acteurs locaux (Anfa Park à Casablanca, l’Hôtel Sahrai à Fès, le théâtre de plein air à Agadir et la Place Breija à El Jadida). Ce qui permettra à un public large d’avoir accès à l’Art et la culture, assure-t-il. Patricia Engali

Institut français du Maroc : les Nuits du Ramadan fêtent les « musiques en partage »

Institut français du Maroc : les Nuits du Ramadan fêtent les « musiques en partage »

CULTURE. La 17ème édition des Nuits du Ramadan célébrera les « Musiques en partage » du 4 au 20 avril 2023, annonce l’Institut français du Maroc rappelant que conjuguer Art et Territoire est le fil rouge de la programmation culturelle France-Maroc 22-23. « De nombreux spectacles seront proposés en plein air et accessibles à toutes et tous pour célébrer ensemble la richesse musicale du patrimoine marocain et méditerranéen », indique l’IF qui a choisi cette année de donner toute sa place à la valorisation du patrimoine, qu’il soit urbain ou rural, matériel ou immatériel et de porter la création hors des murs. Evénement incontournable, organisé en 2007 à El Jadida puis étendu à toutes les antennes de l’Institut français du Maroc depuis 2012, cet important rendez-vous vise « à mettre en avant la scène musicale marocaine et française, et diffuser des valeurs universelles de dialogue et de respect, de tolérance et de partage à travers le dialogue interculturel des musiques du monde », souligne-t-on dans un communiqué. L’édition de cette année rythmera les soirées ramadanesques à travers une programmation nationale où se mêleront des notes spirituelles, gnaouies, chefchaounies ou encore soufies, assure la même source Ce rendez-vous à l’ambiance familiale et conviviale réunira des musiciens venant de différents horizons. Selon l’institut français, cette 17ème édition prévoit aussi une programmation locale construite avec soin par les différentes antennes de l’Institut français du Maroc, d’Essaouira au sud du Royaume jusqu’à Oujda dans l’Oriental en remontant les zones littorales d’Agadir, El Jadida, Casablanca, Rabat, Kénitra, Tanger et Tétouan. L’If du Maroc n’oublie pas de citer les régions de l’Atlas : Marrakech, Meknès et Fès, promettant « une belle occasion pour les passionnés de découvrir une musique traditionnelle aux influences mondiales, aux textes et aux mélodies originales ». Patricia Engali

Institut français du Maroc: Conférence inaugurale de la 6ème Nuit des philosophes 2019 (vidéo)

Institut français du Maroc: Conférence inaugurale de la 6ème Nuit des philosophes 2019 (vidéo)

Retour en vidéo sur la Conférence inaugurale de la Nuit des philosophes 2019, vendredi 8 novembre 2019, à la Faculté des sciences de l’Université Mohamed V à Rabat (Maroc). Avec la Directrice générale de l’Institut français du Maroc, Clélia Chevrier Kolačko. Une conférence animée par les Commissaires Dominique Meda et le marocain Mohamed Doukkali, respectivement philosophe et sociologue française et professeur du Département philosophie à l’Université Mohamed V à Rabat. DNES: Alain Bouithy

Dominique Méda, commissaire française des Nuits des philosophes 2019 : On ne résoudra pas la question écologique si on ne combat pas les inégalités

Dominique Méda, commissaire française des Nuits des philosophes 2019 : On ne résoudra pas la question écologique si on ne combat pas les inégalités

Commissaire française de la 6ème édition de la Nuit des philosophes organisée le vendredi 8 novembre dernier à la faculté des sciences de l’université Mohammed V, la sociologue et philosophe Dominique Méda est actuellement directrice IRISSO à l’Université Paris Dauphine. L’engouement des jeunes pour la philosophie ne se dément pas depuis le lancement de ce rendez-vous. A-t-il pu influencer le choix de cette édition ?Dominique Meda : Cela a sans doute influencé notre choix. L’année dernière, j’avais été très émue et touchée par la présence des lycéens et du coup, je me suis dit qu’il fallait vraiment inviter des gens capables de pédagogie. C’est-à-dire de parler à un large public tout en étant rigoureux bien sûr et capables de discuter avec ces jeunes. Cette édition est marquée par une présence féminine importante. Quelle en est la raison?Effectivement, j’ai essayé d’amener un certain nombre de femmes parce qu’elles commencent à avoir des positions importantes en France et à être écoutées. On pourrait aussi dire que les femmes apportent des choses différentes, « Une voix différente» comme le suggère le livre de Carole Gilligan (Editions Flammarion).Il me semble que les femmes, quand elles accèdent à des positions élevées, amènent des types de questions qui n’étaient pas là auparavant quand seuls les hommes occupaient la place publique. Parce exemple,  comment on réconcilie le travail et la famille.Cela me parait important. Parce que, selon la manière dont vous partagez les tâches domestiques à la maison, vous allez permettre ou pas aux femmes d’accéder à la sphère politique, publique et intellectuelle. Qu’espériez-vous que les participants à cette Nuit des philosophes, notamment les étudiants, retiennent de cette sixième édition ?J’aimerais qu’ils retiennent que nous devons agir très vite en matière de dimension écologique de notre crise et qu’il faut absolument traiter ensemble la question sociale et la question écologique. Parce qu’on ne résoudra pas la question écologique si on ne combat pas les inégalités. Propos recueillis par Alain Bouithy

Clélia Chevrier Kolačko, directrice générale de l’Institut français du Maroc : La philosophie peut nous aider à réfléchir sur notre place dans le monde et à agir différemment

Clélia Chevrier Kolačko, directrice générale de l’Institut français du Maroc : La philosophie peut nous aider à réfléchir sur notre place dans le monde et à agir différemment

Directrice générale de l’Institut français du Maroc, Clélia Chevrier Kolačko s’est prêtée à nos questions avant le coup d’envoi de la Conférence inaugurale de la sixième de la Nuit des philosophes, organisée par l’IF du Maroc, vendredi 8 dernier, à la Faculté des sciences de l’Université Mohammed V de Rabat. La philosophie est souvent perçue comme une discipline complexe. Comment l’IF du Maroc compte changer  cette image?Clélia Chevrier Kolačko: Ce qui est important pour l’Institut français, c’est d’amener  les jeunes et moins jeunes à prendre plaisir à la philosophie, se dire qu’elle n’est pas une réflexion aride réservée aux seules élites intellectuelles. Au contraire, c’est quelque chose de très concret qui aborde des questions du quotidien et d’ordre social : qu’est-ce qu’on veut actuellement de notre terre, de notre société et c’est bien le  sens de la thématique que nous avons choisie : le partage. Je pense que cela intéresse tout le monde de réfléchir à la manière dont on souhaite partager la terre qu’on a reçu en partage, les richesses, le pouvoir, notre temps aussi entre la famille, le travail et les loisirs. Tout cela c’est des questions qui agitent tous et toutes et je pense qu’en cela la philosophie peut nous aider à réfléchir sur notre place dans le monde et à agir différemment. La Faculté des sciences abrite pour la deuxième fois cette Nuit des philosophes. Quel est l’intérêt de l’organiser en ce lieu ?Tout lieu en soi a un intérêt. Ce qui nous intéresse, c’est d’abord ce lien entre philosophie et sciences. Puis remettre la philosophie au sein de la Faculté des sciences,  c’est ce qui a intéressé aussi la faculté elle-même. Le doyen de la faculté était très  intéressé par cette proposition, lui-même souhaitant que les étudiants réintègrent la philosophie dans leur pratique quotidienne des sciences. La nuit des philosophes donne lieu à de riches échanges entre le public, les étudiants et les lycéens.  Quelle suite donnez-vous à ces débats?Nous organisons des débats d’idées au sein de toutes les antennes de l’Institut français, ce qui permet à tous ces jeunes et moins jeunes de continuer à s’intéresser, s’informer et réfléchir à certaines des thématiques abordées dans le cadre de cette soirée. Ils peuvent aussi faire des recherches dans nos médiathèques pour obtenir de plus amples informations et, pourquoi pas, décider d’étudier la philosophie. Pour nous, ce qui compte c’est cette ouverture vers la philosophie. Qu’espériez-vous que les étudiants retiennent de cette édition ?La possibilité de tout questionner, de réfléchir à ce qui nous entoure, de changer des choses et avancer dans sa propre réflexion, sa manière d’agir dans le monde. C’est aussi de se dire que le partage en soi n’est pas juste une notion unique, mais qu’il ouvre énormément de thématiques. Propos recueillis par Alain Bouithy

La philosophie n’est pas une réflexion aride réservée à des élites intellectuelles (IF du Maroc)

La philosophie n’est pas une réflexion aride réservée à des élites intellectuelles (IF du Maroc)

L’engouement du public pour les questions philosophiques ne s’est pas démenti depuis le lancement de la « Nuit des philosophes », un événement majeur de la programmation culturelle de l’Institut français au Maroc. La sixième édition de ce magnifique rendez-vous, célébré à Rabat et à Casablanca, à quelques jours de la Journée mondiale de la philosophie qui aura lieu le 21 novembre courant, a une nouvelle fois confirmé cet engouement. Dans une ambiance détendue, le public venu nombreux a pu vivre des moments exceptionnels d’échange et d’ouverture, en français et en arabe, aidé sans doute aussi par la thématique générale du « Partage » choisie pour cette sixième édition. Directrice générale de l’Institut français du Maroc, Clélia Chevrier Kolačko n’est nullement surprise de l’enthousiasme du public. « La Nuit des philosophes attire chaque année des milliers de personnes et je dirais que cette année ne dément pas ce succès », a-t-elle déclaré dans son discours inaugural faisant remarquer que l’amphithéâtre Belmahi, où se tenait la conférence inaugurale, était plein « à craquer jusqu’au dernier rang. » Le moins que l’on puisse dire, c’est que « La Nuit des philosophes » – 2019, qui se voulait aussi riche voire plus en partage que les précédentes éditions, a vraiment drainé du monde. Surtout du beau monde, serait-on tenté de préciser, qui a pris très tôt d’assaut l’amphithéâtre Belmahi de la Faculté des sciences de l’Université Mohammed V à Rabat pour assister à la conférence inaugurale. Alors que les organisateurs s’activaient à mettre les dernières touches pour donner à cette soirée le rayonnement qu’il mérite, de nombreux jeunes et étudiants, professeurs, curieux et invités avaient choisi d’envahir très tôt les lieux, espérant ainsi trouver la bonne place pour ne surtout pas rater les premiers échanges de la soirée. Un beau monde que l’on retrouvera tout au long de cette soirée dans les différents espaces devant accueillir les échanges et débats suscités par le thème de cette année et que les organisateurs avaient décliné en quatre sous-thèmes, « La terre en partage et partager la terre », « Partager le travail, le repos et les loisirs », « Partager le pouvoir et les richesses » et « Le partage du savoir »,  clairement inscrits dans l’actualité, soulignera la DG de l’Institut français dans son allocution. Animée par les commissaires Dominique Meda et Mohamed Doukkali, respectivement philosophe et sociologue française et professeur marocain du département philosophie à l’Université Mohammed V à Rabat, la conférence inaugurale a réuni un public divers, jeune, passionné ou amateur venu échanger autour de la thématique du partage. Une thématique que se sont chargés de décortiquer plus de trente-cinq intervenants dont de grands penseurs, philosophes et artistes venus de France et du Maroc confronter points de vue et opinions autour du sujet central. S’il peut faire référence à un acte de division, donc de séparation, « le terme de partage fait aussi signe vers ce qui est réalisé en commun -partager une émotion, un spectacle, un repas – ou vers la gratuité du don », souligne Dominique Méda.Commissaire des « Nuits des philosophes 2019 » et, par ailleurs, directrice IRISSO à l’Université Paris Dauphine, la philosophe et sociologue française a affirmé que « cette ambigüité constitutive est propice à la réflexion, notamment en ce moment particulier où la permanence de conditions de vie authentiquement humaines sur terre (selon l’expression du philosophe Hans Jonas) semble ne plus être assurée et où l’inégalité dans la répartition des revenus, des patrimoines, des chances et des accès atteint des sommets ». Impressionnée par la forte présence des jeunes à cette manifestation, la philosophe a confié qu’elle aimerait qu’« ils retiennent que nous devons agir très vite en matière de dimension écologique de notre crise et qu’il faut absolument tenir ensemble la question sociale et la question écologique ». Car, a-t-elle soutenu : « On ne résoudra pas la question écologique si on ne combat pas les inégalités ». De son côté, Clélia Chevrier Kolačko a assuré que « la philosophie n’est pas une réflexion aride réservée à des élites intellectuelles. C’est au contraire une discipline concrète qui aborde des questions du quotidien et sociales : qu’est-ce qu’on veut actuellement de notre terre ou de notre société ? Ce qui est bien le  sens de la thématique du partage que nous avons choisie ». Elle pense que « cela intéresse tout le monde de réfléchir à la manière dont on souhaite partager la terre qu’on a reçue en partage, les richesses, le pouvoir, notre temps entre la famille, le travail, les loisirs », poursuit-elle.Mais au-delà de tout, « ce qui est important pour nous, c’est justement d’amener les jeunes et moins jeunes à venir prendre plaisir à la philosophie », assurant que l’Institut français du Maroc est ravi de pouvoir continuer à inviter et initier un large public à philosopher. » Soulignons que le public a par la suite pu suivre des conférences thématiques, des conversations entre philosophes, des dialogues entre philosophes et intellectuels issus des sciences sociales. Des moments suivis d’échanges avec le public  dans une ambiance conviviale. Notons enfin que de public pouvait en parallèle à cette manifestation découvrir l’exposition « L’eau au cœur de la science » réalisée par l’Institut de recherche pour le développement. Alain Bouithy

Clélia Chevrier Kolačko, la nouvelle directrice générale de l’Institut français du Maroc

Clélia Chevrier Kolačko, la nouvelle directrice générale de l’Institut français du Maroc

C’est désormais officiel. Mme Clélia Chevrier Kolačko est la nouvelle Conseillère de coopération et d’action culturelle et Directrice générale de l’Institut français du Maroc. Elle succède à M. Jean-Marc Berthon qui a terminé son mandat au mois de mars dernier. Formée à Sciences Po Paris et diplômée de commerce de l’Université de Mannheim (Allemagne), Mme Clélia Chevrier Kolačko a débuté comme consultante en conduite du changement pour la société Accenture. Elle rejoint ensuite la fonction publique au ministère des Affaires étrangères, où elle occupe les fonctions de rédactrice à la sous-direction des affaires financières internationales du Quai d’Orsay, puis de chargée de mission auprès du Secrétaire général. Investie à l’international, elle devient conseillère financière adjointe pour la Communauté des Etats indépendants (CEI) au service économique de Moscou (Russie) entre 2008 et 2011. Elle est ensuite nommée à l’Ambassade de France à Zagreb (Croatie) comme première conseillère entre 2011 et 2015. Puis elle rejoint la direction de la culture, de l’enseignement, de la recherche et du réseau du ministère des Affaires étrangères comme sous-directrice à l’Enseignement supérieur et à la recherche. Sa nomination à Rabat est effective depuis le 18 juin.