Lambaréné place les habitants au cœur de la protection des écosystèmes menacés
Perdue dans l’immensité du paysage, Lambaréné admire depuis plus d’un siècle l’Ogooué, principal fleuve du Gabon, qui prend sa source au Congo et traverse le pays d’est en ouest avant de se jeter dans l’océan Atlantique, 1200 kilomètres plus loin. La ville a aussi la particularité d’être au cœur du site protégé deRamsar* Bas- Ogooué, inscrit au patrimoine mondial des zones humides d’importance internationale en 2009. Un patrimoine unique au monde Pas étonnant donc, d’avoir le souffle coupé par les vastes étendues de mangroves, la profondeur des forêts marécageuses, le camaïeu des prairies humides et le scintillement des massifs de papyrus, lorsque l’on navigue le long du fleuve. Les nombreux lacs alentours et de la grande variété de la végétation, offrent nourriture, refuge et un habitat aux animaux qui cohabitent avec les habitants. Et ce riche écosystème confère un caractère unique au Bas-Ogooué. Cependant, certains d’entre eux, tels que le lamantin, l’hippopotame, l’éléphant ou encore de nombreuses espèces d’oiseaux et de poissons, sont menacés par l’exploitation forestière, la pollution des eaux ou encore la pêche sauvage. Soucieux d’améliorer la protection de la biodiversité dans ces zones humides et surtout de mettre en place des mesures de gestion durable de ces écosystèmes, en collaborant avec la population locale et riveraine, le gouvernement a mis en place le Projet d’appui à la gestion durable des écosystèmes des zones humides critiques (PAZH) dans plusieurs sites prioritaires comme celui du Bas Ogooué. À Lambaréné, de nombreuses personnes, comme Marilou Ossawa, ont été directement affectées par la mise aux normes des pratiques, notamment l’interdiction de certaines zones et techniques de pêche, pour favoriser une pêche écoresponsable. À 41 ans, Marilou est présidente de l’association Inongouna, une association qui regroupe des « marieuses », c’est-à-dire des marchandes de poisson fumé. La pêche est donc leur principale source de revenu. « Du jour au lendemain nous ne pouvions plus utiliser les mono filaments ou les autres techniques villageoises pour pêcher, ni même aller dans certains endroits. En plus, on nous a expliqué qu’à long terme, nos habitudes feraient disparaître les poissons. Et si demain les poissons disparaissent, qu’est-ce qu’on va vendre ? », confie-t-elle. Une prise de conscience collective… Elle a donc accepté de changer ses habitudes. Cela n’a pas été facile au début, mais aujourd’hui ça a payé : « Non seulement je comprends l’importance de pratiquer une pêche écoresponsable, mais en plus je participe à la préservation des ressources naturelles de ma région », explique Marilou ravie. « Les nouvelles techniques de pêche m’ont aussi permis d’augmenter mon chiffre d’affaires et celui des autres membres de l’association Inongouna. Les poissons que nous attrapons dorénavant sont plus gros et donc mieux vendus à 3000 francs CFA le kilo contre 300 francs en saison sèche. » Afin d’encourager de telles initiatives, le projet PAZH a fourni des financements et des dons à l’association Inongouna et à autres associations de la région dans le cadre de la mise en place d’activités génératrices de revenus (AGR). À travers la mise en place de ces AGR, le projet cherche à prendre en compte les besoins des populations riveraines et à réduire les effets de certaines restrictions mises en place pour préserver les ressources naturelles. Il les aide à trouver et explorer d’autres sources de revenus afin de diminuer la pression sur l’environnement. … et la diversification de l’activité économique Plusieurs types d’AGR sont ainsi mises en place et financées par le projet. Certaines dans le secteur de la pêche, comme pour Marilou, financent par exemple, la pisciculture, la transformation et la conservation de produits de pêche ou encore l’entretien et la réparation de moteurs de pirogues. D’autres interviennent dans le secteur du tourisme, de l’agriculture ou de l’élevage. Profitant d’un site exceptionnel et d’un potentiel touristique encore sous exploité, le Bas-Ogooué a de beaux jours devant lui. Couplés avec la promotion de l’artisanat local ou encore la vente de détail, des villages entiers pourraient revivre grâce à l’afflux de touristes nationaux et internationaux, mais aussi à la vente de produits du terroir. Au total, avec près de huit AGR mises en place et financées à hauteur de 128,9 millions de francs CFA, le projet PAZH permet de promouvoir une gestion durable des écosystèmes des zones humides critiques, mais vise aussi à réduire la pauvreté des populations locales vulnérables en s’assurant de les impliquer dans la préservation de leur environnement tout en améliorant durablement leur niveau de vie. * La Convention de Ramsar, officiellement Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau, aussi couramment appelée convention sur les zones humides, est un traité international adopté le 2 février 1971 pour la conservation et l’utilisation durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd’hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative.
Grand défenseur de l’environnement : Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay Al Hassan, participe au « One Planet Summit » de Paris.
La participation du Roi Mohammed VI, le 12 décembre 2017, à l’Ile Séguin à Boulogne-Billancourt à Paris, au Sommet International « One Planet Summit » confirme Son fort engagement pour la préservation de l’environnement. Outre le Souverain marocain, une soixantaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement a pris part à cet important événement, dont le Président du Mexique, Enrique Pena Nieto, des Présidents africains et de petites îles vulnérables au réchauffement, ainsi que le Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker et le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres. La Chine, l’Inde et le Canada, grands émetteurs de gaz à effet de serre, n’ont été représentés qu’au niveau ministériel ; les USA ; à un niveau moindre, par leur chargé d’affaire à Paris. La participation remarquable du Roi Mohammed VI à ce Sommet ainsi que la présence du Prince Héritier Moulay El Hassan, « symbole fort de l’implication de la jeunesse » pour la cause climatique, ont été hautement saluées. Elles témoignent, également, de manière on ne peut plus éloquente, de l’intérêt tout à fait particulier accordé par le Maroc à la question climatique et de la place qu’occupent les dérèglements climatiques dans ses préoccupations. Le Président français Emmanuel Macron n’avait-il pas salué l’engagement du Maroc en faveur du Climat lors de la tenue à Bonn du Segment de Haut niveau de la COP23 ! Et, lors de ce même événement, le Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies et la Chancelière allemande n’avaient-ils pas aussi salué l’action climatique du Maroc et son leadership dans le cadre de sa présidence de la COP22 tenue, l’an dernier à Marrakech ! Bien sûr que oui ! Ce 12 décembre 2017, d’entrée, le modérateur de la séance d’ouverture, en présence du Président français, Emmanuel Macron, du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, et du Président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, ainsi que de l’ensemble des Chefs d’Etat et de délégation participants, a remercié le Roi Mohammed VI qui a tenu par Sa présence à cette séance d’ouverture à marquer Son engagement sans faille pour la cause du climat par l’organisation de la COP 22, Son leadership pour le développement durable du continent africain et un ambitieux programme de développement des énergies renouvelables», a t’il affirmé. Il a, également, souligné la présence du Prince Héritier du Maroc, Moulay El Hassan, comme étant « un symbole fort de l’implication de la jeunesse » pour défendre l’avenir de la planète. Pour sa part, le Président Macron a appelé à la mobilisation du fait que la bataille contre le réchauffement climatique est en train de se perdre et que « l’urgence est devenue permanente et le défi de notre génération est d’agir, agir plus vite et gagner cette bataille contre le temps, cette bataille contre la fatalité, pour mettre en œuvre des actions concrètes qui vont changer nos pays, nos sociétés, nos économies », a t’il déclaré devant une soixantaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement réunis à l’occasion du deuxième anniversaire de l’Accord de Paris sur le climat. La participation du Roi Mohammed VI à ce conclave décisif pour la préservation de la planète, qui vise à unifier l’action mondiale en faveur de la question climatique, illustre de manière significative l’intérêt particulier qu’accorde le Maroc à cette question vitale pour la survie de l’humanité. Il se concrétise aussi par les multiples initiatives portées par le Roi du Maroc en faveur de l’Afrique en particulier, en témoigne, notamment, l’initiative triple A lancée sous l’impulsion du Souverain marocain à l’occasion de la COP 22 de Marrakech et qui a pour objectif l’adaptation de l’agriculture africaine pour faire face aux défis du changement climatique. L’élan de dynamisme du Royaume du Maroc en faveur de la question climatique s’est consolidé après les COP de Paris, de Marrakech et celle de Bonn, sous Présidence Fidjienne, par des initiatives et des prises de positions courageuses dans le but de mobiliser l’effort mondial en matière de lutte contre les changements climatiques, notamment, les financements requis afin de mener les actions concrètes à la mesure des périls qui guettent la planète. Au plan national, le »One Planet Summit » offre l’occasion pour le Maroc de faire la démonstration concrète de son engagement pour la mobilisation de tous les moyens, notamment financiers pour contribuer à cet effort. Le Maroc aborde, en effet, la question du financement de la préservation du climat avec un engagement national d’atteindre 52 % d’électricité d’origine renouvelable en 2030 et de réduire de 42 % ses émissions de Gaz à Effet de Serre(GES), d’ici à 2030. Cet objectif nécessite une enveloppe estimée à 45 milliards de Dollars. On rappellera que le Maroc est le premier bénéficiaire du Fonds Vert pour le Climat, qui a approuvé 21 projets marocains sur les 54 projets africains. Le Maroc peut donc se prévaloir aujourd’hui d’être un acteur des plus agissants de par le monde en matière de préservation de l’environnement, tant il a pris conscience très tôt des grands défis du développement durable, lesquels ont figuré en pôle position des projets et réalisations initiés par le Roi Mohammed VI. Le Maroc, qui a prouvé sa bonne foi, a pris des initiatives pour produire, d’ici 2030, 52% de son énergie à partir des ressources renouvelables et, pour y parvenir, installer une capacité additionnelle de 10 100 MW, à partir du solaire (4560 MW), de l’éolien (4200 MW) et de l’hydraulique (1330 MW). Le Maroc poursuivra, avec une forte détermination, ses projets inscrits dans ses plans nationaux pour la préservation de l’environnement et continuera, avec le même élan d’engagement, à mobiliser la conscience internationale pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris de limiter l’élévation de la température moyenne de la Terre à bien au-dessous de 2 °C et aussi près que possible de 1,5 °C. Une présence très remarquée à ce Sommet, celle de l’ancien Secrétaire d’Etat John Kerry, qui n’a pas hésité à qualifier le retrait américain de « honte » et de « décision autodestructrice prise dans un but politique ». Ce sont 26 années de travail déshonorées par des gens qui ne
Discours de la Princesse Royale Lalla Hasna à la COP 23 à Bonn
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasna, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, a co-présidé, le 16 novembre 2017 à Bonn, avec Patricia Espinosa, Secrétaire Exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la session de haut niveau de la COP23 dédiée à la journée de l’éducation sous le thème « Partenariats mondiaux pour lutter contre le changement climatique à travers l’éducation ». En ouverture de cette session de haut niveau, la Princesse Royale Lalla Hasna, représentante du Roi Mohammed VI,a prononcé un important discours devant de nombreuses personnalités venus à Bonn. D’entrée, la Princesse Royale a tenu à affirmer que depuis son accession au Trône, le Roi Mohammed VI a inscrit la protection de l’environnement au cœur du développement du Maroc. Poursuivant son discours, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasna a tenu à préciser qu’une étape importante avait été franchie en 2011 au moment où le droit à la primauté d’un environnement sain et au développement durable a été consacré par la Constitution marocaine. La Princesse Lalla Hasna a ajouté que les thématiques environnementales, en général, et celle du climat figurent parmi les grandes priorités de l’engagement et de l’action du Maroc au cadre multilatéral, rappelant que son pays, en tant que Président de la COP22, a oeuvré résolument au renforcement et la consolidation de l’élan impulsé par la conclusion de l’Acccord de Paris. C’est pourquoi, ajoute la Princesse marocaine, comme le souligne l’Appel de Marrakech proclamé à l’issue de ses travaux, la conférence a marqué « un point d’inflexion important » vers la concrétisation des engagements en actions. Les États parties ont renouvelé leur « détermination à inspirer, l’espoir et l’opportunité pour les générations futures, a-t’elle rappelé, faisant remarquer que la Journée Éducation de la COP 22 a elle-même connu un temps fort, symbolisant la mobilisation de la jeunesse et manifestant son sens des responsabilités en matière de protection de l’environnement. La Princesse Lalla Hasna a indiqué que les Journées Education des COP constituent « un espace privilégié d’échange de nos expériences et de nos méthodes éducatives, en matière de réchauffement de la planète ». « S’il n’est nul besoin de s’appesantir sur le caractère déterminant de l’éducation au développement durable pour relever le défi climatique, tant il y a consensus en la matière, il est, en revanche, primordial que nous mutualisions régulièrement nos approches pour les enrichir », a t’elle souligné. A cette occasion, la Princesse Lalla Hasna a mis en exergue les actions entreprises par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement dont la raison d’être est l’éducation et la sensibilisation des citoyens à l’environnement, notant « qu’il n’est d’action de la Fondation sans composante éducative ». La Princesse Royale a précisé que les jeunes générations ont constitué une cible privilégiée de la Fondation, ajoutant qu’en coopération avec le Ministère de l’Éducation Nationale, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement a notamment introduit au Maroc deux programmes pour l’éducation environnementale, « Eco écoles » et « Jeunes Reporters pour l’environnement », rappelant qu’en 2017, le programme « Eco-écoles » s’est enrichi d’une nouvelle thématique spécifiquement dédiée aux changements climatiques. De ses seize années dans le domaine de la sensibilisation et de l’éducation à l’environnement, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement tire deux constats, a souligné la Princesse Royale, précisant en premier lieu qu’avec l’appui important d’organismes internationaux (UNESCO, PNUE, FAO ou encore le Secrétariat de la CNUCC) la Fondation s’est lancée en éclaireur dans une société d’abord hostile à l’idée même de protection de l’environnement. Aujourd’hui, il n’est de propos, ni d’action qui ne tienne compte de cette thématique. C’est là un premier résultat, un résultat dont la Fondation est fière. C’est ainsi un constat de satisfaction, s’est réjouie la Princesse Lalla Hasna. Cependant, la Princesse Lalla Hasna a fait observer en second lieu que les résultats obtenus par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement restent insuffisants par rapport au défi à relever, notant que si la dynamique de la sensibilisation est bien engagée au Maroc, elle ne concerne pas encore tous les citoyens marocains, indépendamment de leur âge, de leur lieu de résidence ou de leur situation sociale. C’est dans cet esprit, a-t’elle ajouté, qu’à l’occasion de la COP 23, le Secrétariat de la CNUCC et la Fondation prendront l’initiative de renforcer leur coopération pour que soit mis en œuvre l’article 6 de la convention-cadre, relatif à l’éducation, la formation, la sensibilisation et l’accès du public à l’information. En conclusion de son discours, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasna a rendu hommage à la présidence fidjienne pour « le si beau concept de Talanoa », sous lequel elle a placé les travaux de cette conférence, espérant que ce concept marque à jamais les négociations internationales sur le climat et devienne par excellence le modèle de dialogue pour tous les biens collectifs. La Princesse s’est de même félicitée de l’action de Patricia Espinosa, Secrétaire Exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, « qui déploie d’inlassables efforts pour que l’engagement des États en faveur de la lutte contre les changements climatiques s’affirme et se concrétise ».
Environnement: la Banque mondiale alloue un financement de 100 millions de dollars à la Tunisie pour protéger l’environnement
La BM entend encourager le développement dans les régions les plus pauvres La Banque mondiale a approuvé le financement d’un projet de 100 millions de dollars au profit de la Tunisie pour protéger l’environnement et encourager le développement dans les régions les plus pauvres. La somme allouée est destinée précisément à « soutenir une gestion améliorée des forêts, pâturages naturels et terres agricoles dans le Nord-Ouest et le Centre-Ouest de la Tunisie et à favoriser ainsi une hausse de l’emploi et des revenus dans des régions qui concentrent près de la moitié des populations les plus pauvres du pays », apprend-on. Dans un communiqué, la BM a indiqué qu’une gestion intégrée de ces espaces permettrait en effet de lutter contre les conséquences du changement climatique et de protéger des ressources naturelles qui sont essentielles à la préservation des moyens de subsistance locaux, fortement tributaires de l’agriculture, des forêts et des pâturages, mais aussi d’accroître la valeur de leur production, pour la faire passer de 16 à 75 millions de dollars, et de créer quelque 25 000 emplois. Ainsi, précise-t-elle dans un document rendu public récemment, le « Projet de gestion intégrée des paysages dans les régions les moins développées » de la Tunisie financera les composantes indispensables à une meilleure gestion des ressources naturelles, à savoir la disponibilité de données plus précises pour prendre des décisions avisées, des lois en faveur d’une gestion améliorée et intégrée, et le renforcement des compétences techniques et managériales des nombreux acteurs de l’agriculture aux niveaux national, régional et local. A en croire cette institution financière internationale, le dit projet « appuiera également l’introduction de pratiques agricoles appropriées dans le contexte de la lutte contre le changement climatique et créera des conditions propices à la croissance économique en promouvant la création d’alliances productives et le développement de chaînes de valeur au niveau des communautés ». Pour Eileen Murray, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, « le potentiel de croissance est significatif si on aide les communautés locales à se réorienter vers des produits à plus forte valeur ajoutée et vers des marchés mondiaux en expansion ». Persuadée que la gestion durable et intégrée des paysages a un rôle important à jouer dans l’amélioration des conditions de vie des habitants des régions rurales défavorisées, elle précise toutefois que cette aide profiterait en particulier aux femmes qui forment plus de la moitié de la main-d’œuvre rurale, voire jusqu’à 80 % dans les régions du Nord-Ouest et du Centre-Ouest.