Grand défenseur de l’environnement : Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay Al Hassan, participe au « One Planet Summit » de Paris.

La participation du Roi Mohammed VI, le 12 décembre 2017, à l’Ile Séguin à Boulogne-Billancourt à Paris, au Sommet International « One Planet Summit  » confirme Son fort engagement pour la préservation de l’environnement.

Outre le Souverain marocain, une soixantaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement a pris part à cet important événement, dont le Président du Mexique, Enrique Pena Nieto, des Présidents africains et de petites îles vulnérables au réchauffement, ainsi que le Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker et le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres.
La Chine, l’Inde et le Canada, grands émetteurs de gaz à effet de serre, n’ont été représentés qu’au niveau ministériel ; les USA ; à un niveau moindre, par leur chargé d’affaire à Paris.
La participation remarquable du Roi Mohammed VI à ce Sommet ainsi que la présence du Prince Héritier Moulay El Hassan, « symbole fort de l’implication de la jeunesse » pour la cause climatique, ont été hautement saluées. Elles témoignent, également, de manière on ne peut plus éloquente, de l’intérêt tout à fait particulier accordé par le Maroc à la question climatique et de la place qu’occupent les dérèglements climatiques dans ses préoccupations.
Le Président français Emmanuel Macron n’avait-il pas salué l’engagement du Maroc en faveur du Climat lors de la tenue à Bonn du Segment de Haut niveau de la COP23 ! Et, lors de ce même événement, le Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies et la Chancelière allemande n’avaient-ils pas aussi salué l’action climatique du Maroc et son leadership dans le cadre de sa présidence de la COP22 tenue, l’an dernier à Marrakech ! Bien sûr que oui !
Ce 12 décembre 2017, d’entrée, le modérateur de la séance d’ouverture, en présence du Président français, Emmanuel Macron, du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, et du Président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, ainsi que de l’ensemble des Chefs d’Etat et de délégation participants, a remercié le Roi Mohammed VI qui a tenu par Sa présence à cette séance d’ouverture à marquer Son engagement sans faille pour la cause du climat par l’organisation de la COP 22, Son leadership pour le développement durable du continent africain et un ambitieux programme de développement des énergies renouvelables», a t’il affirmé.
Il a, également, souligné la présence du Prince Héritier du Maroc, Moulay El Hassan, comme étant « un symbole fort de l’implication de la jeunesse » pour défendre l’avenir de la planète.
Pour sa part, le Président Macron a appelé à la mobilisation du fait que la bataille contre le réchauffement climatique est en train de se perdre et que « l’urgence est devenue permanente et le défi de notre génération est d’agir, agir plus vite et gagner cette bataille contre le temps, cette bataille contre la fatalité, pour mettre en œuvre des actions concrètes qui vont changer nos pays, nos sociétés, nos économies », a t’il déclaré devant une soixantaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement réunis à l’occasion du deuxième anniversaire de l’Accord de Paris sur le climat.
La participation du Roi Mohammed VI à ce conclave décisif pour la préservation de la planète, qui vise à unifier l’action mondiale en faveur de la question climatique, illustre de manière significative l’intérêt particulier qu’accorde le Maroc à cette question vitale pour la survie de l’humanité. Il se concrétise aussi par les multiples initiatives portées par le Roi du Maroc en faveur de l’Afrique en particulier, en témoigne, notamment, l’initiative triple A lancée sous l’impulsion du Souverain marocain à l’occasion de la COP 22 de Marrakech et qui a pour objectif l’adaptation de l’agriculture africaine pour faire face aux défis du changement climatique.
L’élan de dynamisme du Royaume du Maroc en faveur de la question climatique s’est consolidé après les COP de Paris, de Marrakech et celle de Bonn, sous Présidence Fidjienne, par des initiatives et des prises de positions courageuses dans le but de mobiliser l’effort mondial en matière de lutte contre les changements climatiques, notamment, les financements requis afin de mener les actions concrètes à la mesure des périls qui guettent la planète.
Au plan national, le  »One Planet Summit » offre l’occasion pour le Maroc de faire la démonstration concrète de son engagement pour la mobilisation de tous les moyens, notamment financiers pour contribuer à cet effort.
Le Maroc aborde, en effet, la question du financement de la préservation du climat avec un engagement national d’atteindre 52 % d’électricité d’origine renouvelable en 2030 et de réduire de 42 % ses émissions de Gaz à Effet de Serre(GES), d’ici à 2030. Cet objectif nécessite une enveloppe estimée à 45 milliards de Dollars.
On rappellera que le Maroc est le premier bénéficiaire du Fonds Vert pour le Climat, qui a approuvé 21 projets marocains sur les 54 projets africains.
Le Maroc peut donc se prévaloir aujourd’hui d’être un acteur des plus agissants de par le monde en matière de préservation de l’environnement, tant il a pris conscience très tôt des grands défis du développement durable, lesquels ont figuré en pôle position des projets et réalisations initiés par le Roi Mohammed VI.
Le Maroc, qui a prouvé sa bonne foi, a pris des initiatives pour produire, d’ici 2030, 52% de son énergie à partir des ressources renouvelables et, pour y parvenir, installer une capacité additionnelle de 10 100 MW, à partir du solaire (4560 MW), de l’éolien (4200 MW) et de l’hydraulique (1330 MW).
Le Maroc poursuivra, avec une forte détermination, ses projets inscrits dans ses plans nationaux pour la préservation de l’environnement et continuera, avec le même élan d’engagement, à mobiliser la conscience internationale pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris de limiter l’élévation de la température moyenne de la Terre à bien au-dessous de 2 °C et aussi près que possible de 1,5 °C.
Une présence très remarquée à ce Sommet, celle de l’ancien Secrétaire d’Etat John Kerry, qui n’a pas hésité à qualifier le retrait américain de « honte » et de « décision autodestructrice prise dans un but politique ». Ce sont 26 années de travail déshonorées par des gens qui ne comprennent rien à la science ».
Autre présence américaine à ce sommet, celle de l’ancien Gouverneur de Californie, Arnold Schwarzennegger, qui a indiqué la petitesse de Donald Trump en tournant le dos à l’Accord de Paris », insistant sur l’engagement des Américains à tous les autres niveaux. « Personne n’a laissé tomber. Nous, au niveau sub-national, nous allons prendre le relais », a insisté le fondateur du R20, réseau d’autorités régionales.
A noter que le Président français avait décidé d’organiser ce Sommet après l’annonce par Donald Trump du retrait américain du pacte historique contre le réchauffement qui vise à contenir la hausse moyenne de la température sous le seuil critique de 2°C. Sur la base des engagements pris par les Etats, la planète se dirige toujours vers +3°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Il a, en outre, souhaité que le sommet du Climat, qui s’est tenu à Paris, mardi 12 décembre 2017, se répète chaque année, en France ou ailleurs, pour vérifier que les engagements pris pour l’action climatique soient bien mis en œuvre.
Des entreprises et institutions internationales ont promis, le 12 décembre 2017 à Paris, de se détourner des énergies fossiles, lors d’un sommet destiné à empêcher de « perdre la bataille » contre le réchauffement climatique salué par certains militants écologistes.
Serait-ce le début d’un temps nouveau qui se dessine pour le bien du monde ? L’avenir nous le dira !

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