Monsieur le Président de la République du Congo
Monsieur le Président,
Monsieur Clairant Deverly Christian MANIONGUI – MANIONGUI, de nationalité Congolaise, célibataire, Père de famille, domicilié au n°93 rue Bosso, quartier Moutabala, arrondissement 7 Mfilou Brazzaville.
A L’HONNEUR DE VOUS EXPOSER
Que j’ai été engagé en qualité d’employé au sein de la société dénommée “La Fabrique des Produits Laitiers, Alimentaire, de Papeterie et Assimilés” en sigle F.P.L.A.P.A – Laiterie BAYO, représentée par Monsieur Joseph LOUVOUEZO en date du 15 avril 2017.
Que de cet engagement à l’essai pour une durée d’un (01) mois renouvelable en cas de nécessité, je continue aujourd’hui à fonctionner au sein de ladite société en qualité de technicien de catégorie 5, échelon 2 de la convention collective de l’industrie ; annexe Brasserie
Que préalablement à cet engagement, j’avais été soumis à un stage d’adaptation et d’imprégnation.
Que c’est pendant la période de ce stage d’imprégnation que j’ai été victime d’un accident de travail en date du 24 février 2017.
Que de cet accident, il en est résulté une amputation de ma 3e phalange du 3e doigt de main droite avec limitation de mouvements :
Alors que cette procédure ne pouvait être soumise qu’à un étudiant, cependant, j’ai plus de 10 ans d’expérience professionnelle.
Qu’outre les produits de première nécessité que la Direction de la société a pu acheter, la suite de la situation, s’est révéler catastrophique et lamentable :
Que de la rémunération forfaitaire de 80.000 FCFA du susdit stage prévue, seulement la moitié de la somme m’avait été rémunérée, donc 40.000 FCFA alors que pendant toute la période d’invalidité, je n’ai pu bénéficier d’un repos médicale.
Que j’ai été astreint à travailler. Alors que le code de travail de notre Pays a prévue un repos médical pour la circonstance.
Que pendant plusieurs jours j’ai déboursé mes propres frais en me déplaçant de mon domicile, à l’hôpital de Makélékélé où je me faisais soigner ;
Que jour pour jour, étant stagiaire, j’ai été astreins de me présenter au lieu du service malgré l’infirmité que je présentais ;
Que j’ai obtenu de mes propres moyens les certificats médicaux initial et définitif ;
Qu’en dehors des premiers soins, l’ordonnance médicale qui s’en est suivie, n’a été supportée que par moi-même surtout celle marquant la cicatrisation de la plaie et la rééducation de mon doigt.
Qu’un de ces jours, me rapprochant et exposant les faits pour un règlement a l’amiable au responsable de la société (Monsieur Joseph LOUVOUEZO), ce dernier se contenta de me dire que la société était assurée à la CNSS, alors que préalablement à ce stage, je n’avais pas été déclaré dans le compte de la société FPLAPLA – Laiterie BAYO à la CNSS, et la société n’avait pas encore commencé les cotisations de sécurité sociales en ce qui me concerne auprès de la CNSS et moins encore, cet accident n’avait pas été déclaré dans les 48 heures auprès de la CNSS en ma présence comme le prévoit leur règlementation via l’inspection de travail comme le prévoit le code de travail.
Que j’ai été et continue à être victime d’un préjudice direct, certain qui mérite d’être réparé ;
Que bien entendu en la cause, le dommage a été causé par une personne morale qui n’est autre que la société et à laquelle a pour représentant légal Monsieur Joseph LOUVOUEZO.
Que le Préjudice que j’ai subi du fait de cet accident survenu en plein travail, causé par une machine m’ayant amputé la 3e phalange, du 3e doigt de ma main droite et patent et sans équivoque ;
Qu’a ce jour, la mauvaise foi de la société responsable dudit accident, qui, jusqu’à ce jour n’a initié aucune démarche tendant à m’indemniser ;
Que j’ai donc a cet effet, ester en justice notamment au Tribunal de Travail, la société Laiterie BAYO a laquelle à pour représentant Monsieur Joseph LOUVOUEZO et le dossier semble être réputé insoluble car aucune décision n’est prise tendant à m’indemniser et je sollicite votre concours pour qu’une solution soit trouvée dans un bref délai.
Vous remercions de l’attention que vous voudriez bien porter à ma requête, je vous prie de croire Monsieur le Président de la République à l’assurance de ma respectueuse considération.
MANIONGUI – MANIONGUI Clairant Deverly Christian