Le ministre gabonais des Affaires étrangères a déclaré que le neuvième Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) allait permettre d’ouvrir de nouveaux horizons dans le cadre de la lutte contre la pauvreté au Gabon.
Cette édition allait aussi offrir de nouvelles perspectives de développement au pays, a soutenu Régis Onanga Ndiaye dans une interview accordée à RFI en marge de ce forum qui a ouvert ses portes ce mercredi 4 septembre.
S’exprimant sur la dette de certains pays vis-à-vis de la Chine, le ministre gabonais a déclaré: « je crois qu’il ne faut pas avoir peur de la dette et qu’il ne faut pas créer un grand débat autour de l’endettement, parce que tous les pays du monde sont endettés ».
D’après lui, « le plus important, ce n’est pas la dette. Le plus important, c’est ce qu’on fait de la dette, afin de la transformer en industrie avec des revenus subséquents », a-t-il expliqué concédant que son pays a une dette importante vis-à-vis de la Chine.
Qu’à cela ne tienne, » depuis le 30 août, que ça soit au niveau de la dette bilatérale comme de la dette multilatérale, nous remplissons parfaitement nos engagements. Ce n’est donc pas un souci majeur pour nous. Le plus important, c’est de rembourser progressivement ou de payer les échéances qui sont dues en temps et en heure », a-t-il affirmé.
Martin Kam